La Cnas-Faso Hèrè et ses alliés proposeront bientôt à la classe politique et à la société civile de notre pays un projet de création d’un vaste Front Populaire pour le Sursaut National dont l’un des objectifs immédiats sera la libération immédiate de Kidal
« Nous disons à Monsieur François Hollande qu’il doit choisir entre la complicité avec un groupuscule de séparatistes recherchés par la justice malienne et internationale, naguère associés à Aqmi et opprimant la communauté touareg, et singulièrement la jeunesse touareg, d’une part, et la globalité du Peuple malien, y compris l’écrasante majorité des Touareg, d’autre part. C’est au Président français de choisir, et le plus tôt serait le mieux pour lui, car le compte (à rebours a commencé). Avec ou sans l’accord de la France, l’Armée malienne va rentrer à Kidal et ce, sans délai, sans condition ni subterfuge ».
Ces propos sont de Zoumana Sako, président de la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire (Cnas-Faso Hèrè) et candidat à la présidentielle de juillet prochain. Il les a tenus, lors de la cérémonie commémorative du 2
ème anniversaire de son parti, samedi 1
er juin 2013, au Cicb.
Pour l’ancien Premier ministre, Zoumana Sako (affectueusement appelé Zou), il se trame en direct sous nos yeux autour de Kidal, un vaste complot.
« En 2012 et même {l’entame de l’Opération Serval dont nous avons en son temps salué l’efficacité contre les hordes terroristes qui s’apprêtaient {à prendre Bamako et à transformer le Mali en narco-Etat au cœur même de l’Afrique de l’Ouest}, la CNAS-Faso Hèrè et ses alliés avaient mis en garde notre Gouvernement contre le marché de dupes consistant pour la communauté internationale à venir nous aider contre les jihadistes et remettre en selle les séparatistes du Mnla » a rappelé d’entrée de jeu Zou.
Avant d’ajouter : « malheureusement, parce que nos autorités ont pêché par angélisme ou se sont laissés séduire par les vagues d’annonces de pluies de milliards d’euros, un chef d’Etat étranger, dont le pays n’est pas étranger à la création et l’armement du Mnla, se permet de se comporter aujourd’hui comme s’il était le Chef de l’Etat du Mali et comme si Kidal était placé sous son protectorat. Nous disons à Monsieur François Hollande qu’il doit choisir entre la complicité avec un groupuscule de séparatistes recherchés par la justice malienne et internationale, naguère associés à Aqmi et opprimant la communauté touareg, et singulièrement la jeunesse touareg, d’une part, et la globalité du Peuple malien, y compris l’écrasante majorité des Touareg, d’autre part. C’est au Président français de choisir, et le plus tôt serait le mieux pour lui, car le compte à rebours a commencé ».
Avant de conclure : « avec ou sans l’accord de la France, l’Armée malienne va rentrer dans Kidal et ce, sans délai, sans condition ni subterfuge. A cet effet, la Cnas-Faso Hèrè et ses alliés proposeront bientôt à la classe politique et à la société civile de notre pays un projet de création d’un vaste Front Populaire pour le Sursaut National dont l’un des objectifs immédiats sera la libération immédiate de Kidal ».
Aliou Touré