Plan d’Action Gouvernementale (PAG) de la transition : La session de Suvi-évaluation du 1er semestre ouverte à Bamako

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Le Premier Ministre, Moctar Ouane, chef du Gouvernement de la transition, a présidé, hier, mercredi 7 avril 202, à l’ex- Sheraton, l’ouverture des travaux de l’atelier de suivi-évluation du Plan d’Action Gouvernementale (PAG) dont l’objectif global est de refonder les politiques publiques, en procédant aux réformes voulues par le Peuple malien à travers des mesures fortes, conséquentes et transparentes qui répondent aux attentes légitimes de nos populations, au titre du premier semestre (Octobre 2020-mars 2021. Le suivi évaluation couvre la période 2020-2022 et concernera les six axes que le gouvernement a présentés devant le CNT et qui ont été adoptés. Le présent atelier de trois (3) jours qui regroupera Soixante-quinze (75) participants a pour principaux objectifs de valider les actions semestrielles réalisées par les départements ministériels ; partager les contraintes inhérentes à la mise en œuvre du plan d’action, pour y trouver les solutions adéquates et définir les prochaines étapes pour la consolidation des acquis, avec le report des actions non entièrement exécutées sur le semestre suivant.

Selon Moctar Ouane, il s’agit de tirer un bilan partiel de réalisation à travers un exercice d’introspection, et ce, au regard des engagements auxquels nous avions précédemment souscrit. Car, dit-il, la recevabilité est un principe sacro-saint de la gouvernance Publique. «Et le président de la transition, Bah N’Daw, s’y est résolument et fermement engagé dès les premiers instants de son investiture et a instruit le Gouvernement d’inscrire toutes ses actions dans la réédition des comptes comme une ardente obligation de transparence et une exigence de rigueur dans la gestion des affaires publiques », a rappelé Moctar Ouane.

Cet exercice, ajoute le premier ministre Ouane, revêt à nos yeux, une importance capitale et une utilité programmatique pour évaluer l’impact de l’action publique et pour procéder, au besoin, aux ajustements nécessaires à sa performance, à son efficacité et à son efficience. Le PAG constitue, rappelle le PM Moctar Ouane, la boussole de l’activité du gouvernement et a été examiné en séminaire gouvernemental, validé par le conseil des ministres, avant d’être adopté par le CNT (Conseil national de transition) en février dernier. Le PAG, dit Ouane, réalise la synthèse des contributions des 25 départements ministériels qui s’articulent autour des six axes définis par le PAG que sont : le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national; la promotion de la bonne gouvernance; la refonte du système éducatif ; les réformes politiques et constitutionnelles ; l’adoption d’un pacte de stabilité sociale ; l’organisation des élections générales. « Il s’agit donc de refonder notre politique publique», indique Moctar Ouane. Selon lui, l’adoption de ce plan consacre l’application, la planification officielle de l’action gouvernementale. Car, une chose est de planifier les programmes et actions, et l’autre chose est d’assurer leur mise en œuvre cohérente, efficace et efficiente», appuie le premier ministre Moctar Ouane. Afin d’atteindre pleinement les objectifs fixés par le gouvernement de la transition, dit le premier ministre, j’avais particulièrement insisté lors du séminaire gouvernemental sur la nécessité de veiller à la mise en œuvre du PAG et au renforcement du mécanisme de suivi-évaluation. A cet égard, appuie Moctar Ouane, le suivi-évaluation demeure une partie intégrante du PAG. C’est dire donc, rappelle Moctar Ouane que le suivi-évaluation du PAG est un exercice concourant à la satisfaction de l’obligation au gouvernement de rendre compte au peuple. Pour bien mener cet exercice, dit-il, mon cabinet a instauré un cadre de concertation permanent avec tous les acteurs concernés. Le présent atelier de trois (3) jours qui regroupera soixante-quinze (75) participants a pour principaux objectifs de valider les actions semestrielles réalisées par les départements ministériels ; partager les contraintes inhérentes à la mise en œuvre du plan d’action, pour y trouver les solutions adéquates et définir les prochaines étapes pour la consolidation des acquis, avec le report des actions non entièrement exécutées sur le semestre suivant. « Tout cela, vous en conviendrez, concourt au renforcement du mécanisme de suivi-évaluation des politiques publiques, condition sine qua non pour envisager les perspectives d’amélioration du cadre de gestion des affaires publiques, en vue de mieux soutenir les actions à mener pour la promotion de la bonne gouvernance et la refondation de l’État », souligne le premier ministre. Par ailleurs, a conclu Moctar Ouane, je vous invite à faire de ces journées d’évaluation des moments d’introspection et d’auto-évaluation, en examinant minutieusement les différentes actions inscrites. «Aussi, vous veillerez à l’identification des contraintes majeures liées à la mise en œuvre du Plan d’Action, en vue d’une compréhension mieux partagée de solutions adaptées pour l’atteinte des objectifs fixés. Et j’ose ainsi espérer qu’au sortir des présentes journées, de bons résultats seront obtenus dans le cadre de l’évaluation des performances, pour combler les grandes attentes de l’ensemble de nos concitoyens».

Pour le représentant résident adjoint du PNUD au Mali, Alfredo Teixeira, ce suivi-évaluation est capital, car de lui, dépend le succès de la transition. Cet exercice, dit-il, permettra de faire le point de la mise en œuvre de la transition au cours de six premiers mois. Au delà, ajoute-t-il, le PNUD apporte son soutien au PAG pour doter le pays d’un réseau digital en lien avec les objectifs de développement du Mali. A travers cet exercice, il s’agit de renforcer la culture de résultats au sein de l’administration publique, ce qui est encourageant, et qui doit être soutenu. C’est pourquoi, le PNUD, affirme son soutien, son accompagnement au gouvernement de la transition dans la mise en œuvre du PAG », a fait savoir Alfredo.

Hadama B. Fofana

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