Pour maintenir le flou au sein du Conseil national de la jeunesse, des nominations bidon non crédibles sont faites par Mohamed Salia Touré. Il prend des positions qui n’engagent pas le collectif alors que dans la logique les décisions devaient se prendre après consultation. Une attitude qu’avaient dénoncée beaucoup de responsables, membres du CNJ et qui doutent de la survie de l’organisation.
Incapable de donner un nouveau souffle à la couche juvénile dont il a la charge, il est reproché à Mohamed Saliha de courir et de plaider simplement pour ses intérêts au détriment de la jeunesse condamnée au chômage endémique. C’est pourquoi à quelques mois du renouvellement de son bureau, une forte contestation est en gestation pour le débarquer. Cela malgré les nombreuses menaces auxquelles ces derniers font face.
La preuve, tous les jeunes censés apporter la contradiction au sein du collectif ont été mis à l’écart par le jeune loup à la langue mielleuse. Adepte des coups de com, le jeune Salia tente de noyer les hommes politiques, hommes d’affaires, ministres et depuis un moment le président de la République.
Il se tape la poitrine d’avoir éjecté de son poste le ministre de la Jeunesse Me Mamadou Gaoussou Diarra. Au cabinet de ce dernier, il ne passait pas une semaine sans qu’une polémique de son ressort n’éclatât (histoire de véhicule, prime destinée au CNJ, mission entre autres.) Spécialisé dans l’organisation des séminaires, forums, campagne dont la jeunesse reste le seul fonds de commerce, Mohamed Salia est loin d’incarner aujourd’hui les valeurs d’un leader de jeunesse.
Récemment sur une télévision étrangère, pour convaincre bec et ongles la jeunesse à suivre le régime, Mohamed Salia est allé à raconter n’importe quoi. Normal quand on sait que le CNJ se voit représenter dans toutes les structures juteuses comme membre du conseil d’administration. Au lieu de chercher à trouver des solutions aux maux qui minent la jeunesse malienne caractérisés par le chômage, le manque de stage de qualification, la délinquance juvénile qui prend une autre proportion, Mohamed Saliha Touré se contente des beaux discours aux élans démagogiques.
Quel est aujourd’hui le bilan que Touré peut présenter à la face d’une jeunesse qu’il a trompée et humiliée pendant son passage ? Et pourtant, cette jeunesse l’avait cru à la veille des élections il y a quelques années quand il soutenait : “La jeunesse malienne est immobile, elle a beau revendiquer, critiquer et ressasser les mêmes inquiétudes, elle ne se constitue pas en organisations pour lutter contre le chômage ou impulser une dynamique de développement”. Hélas ! Aujourd’hui tout cela semble mis dans les tiroirs du volubile leader Touré.
Nous y reviendrons…!
Djibril Traoré
je suis
desole
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