En décembre 2012, nous assisterons à la clôture des engagements de financement entre 2010 et 2012 sans que les objectifs ne soient atteints. Ce pendant l’engagement de mobiliser 100 milliards d’ici 2020 reste très vague. Les fonts verts ne seront-ils pas une coquille vide d’ici là ?
La course contre la montre est déclenchée.
D’après les spécialistes, les besoins de financement augmentant et l’accès au développement de plus en plus contraignant au moment même où le Mali est soumi aux phénomènes de changement climatique hypothéquant dangereusement son développement, une synergie d’actions s’impose. Et un besoin de financement additionnel pour faire face à ce double problème ne serait-il pas obligatoire ?, s’interrogent bien de spécialistes aguerris.
Au Mali, pour prévenir cette menace les acteurs de la société civile malienne sont entrain de tout mettre en œuvre afin de motiver une masse critique de la population à jouer leurs rôles dans la sauvegarde de notre environnement. D’où des sanctions à l’égard de ceux qui violeront la règle. Aussi, la taxe sur le fret maritime international pour financer la lutte contre le changement climatique en Afrique. Cela pourrait être une source potentielle de financement innovant :(Maitriser les émissions de GES des bateaux tout en générant des finances pour le fonds Vert). Apres les études approfondies, voilà ce que ça peut donner précisent les spécialistes : le mécanisme permettrait de réduire les émissions de CO2 d’au moins 33% par rapport aux prévisions pour 2O20 et de 5 à 10 % par rapport à leur niveau actuel. Ce même mécanisme dit-on gênerait 10 milliards/an d’ici à 2020, 35milliards/an d’ici à 2O3O pour le font vert. Chose qui ne sera possible sans un don de soi des acteurs de la société civile et l’implication de nos décideurs pour plaider en faveur des financements innovants. Parmi ces acteurs on peut citer entre autre l’ABFN (Agence pour le Bassin du Fleuve Niger), SECO /ONG et AMADE PELCODE qui vient juste d’organiser un atelier de formation, sensibilisation et d’information pour la mobilisation du Mali en faveur des financements innovants pour le climat.
Le Mali pourra confirmer son leadership…
Il est certain que le Mali pourra confirmer son leadership dans la défense des financements innovants vu son expérience et sa capacité à convaincre. En faisant une bonne analyse de la situation on peut dire que la solution est de mettre l’accent sur l’Information, la sensibilisation et la mobilisation les acteurs des sociétés civiles maliennes sur les financements innovants ; tout comme une implication des hommes de media dans la question des finances innovants pour le climat ; un engagement des autorités du pays à plaider en faveur des financements innovants.
Et sans mobilisation des décideurs, ONG, les institutions et les medias en faveurs des financements innovants, ils ne vont pas exister. Mieux vaut prévenir que guérir.
Albadia H Dicko
Bonjour,
La guerre du Mali doit être celle de son développement durable axé sur un développement social équitable pour garantir son intégrité territoriale, sa sécurité et pour être à l’abri des changements climatiques de façon durable.
La commission aux négociations ne doit pas négliger ces aspects qui sont incontournables.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: [email protected]
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