Pot de départ à l’hôtel radisson blue pour Salif Sanogo en partance pour Washington Le nouveau chargé de communication à l’Ambassade du Mali aux USA fêté par des personnalités de tous bords

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Le mercredi 5 octobre dernier, le Radisson Bleu Hôtel Blue situé à Hamdallaye ACI 2000,  a été le théâtre d’une  cérémonie organisée par Me Mamadou Ismaëla Konaté, en l’honneur de notre confrère Salif Sanogo, à l’occasion de son départ aux Etats Unis où il a été récemment nommé au poste de chargé de communication à l’Ambassade du Mali à Washington.

 

C’était un moment de grande rejouissacence pour ses parents, amis et collègues qui se sont retrouvés ensemble dans une atmosphère conviviale, de fraternité pour souhaiter bon vent à Salif Sanogo pour cette nouvelle étape diplomatique qui s’ouvre dans sa carrière.

A tour de rôle, les uns et les autres se sont succédés au micro pour rendre un hommage mérité à un  homme qui a servi avec brio l’Office de radio diffusion télévision du Mali pendant 17 ans.

 

Ainsi Aïssata Ibrahim Maïga usera  d’allégories pour le désigner sous  les vocables flatteurs de   «Karamoko vitesse» et de «général quatre étoiles». Une façon à elle de marquer que l’homme est un bourreau de travail.

 

Directrice de communication de Orange Mali, Mme Sangaré Coumba Kéita, s’est dite touchée par la rigueur et l’impartialité de Salif dans le travail, car elle a eu à le côtoyer bien avant qu’elle n’arrive à Orange Mali. "J’ai tiré beaucoup de leçons des conseils de cet homme".

 

Le prêcheur Soufi Bilal, qui a confessé n’avoir pas été trop préparé pour intervenir, a trouvé  quand même les mots simples et justes pour exalter son amitié pour Salif Sanogo : "Salif est un monument pour le Mali. Tu quittes le Mali au sens ésotérique et non au sens exotérique". Aussi, il l’exhorte à montrer ses talents de grand professionnel dans un  continent immense comme les Etats-Unis d’Amérique.

Enfin, l’initiateur de la cérémonie, Me Mamadou Ismaëla Konaté, réputé pour sa maïtrise du verbe dans  la langue de Molière et de Vaugelas, a souligné un talent implacable dans un secteur où seul le professionnalisme paye. Et Salif Sanogo vient d’être payé pour son professionnalisme irréprochable.

 

Malgré le talent qui lui est unanimement reconnu,  Salif Sanogo était si ébranlé par le déluge d’éloges que, une fois n’est  pas coutume,  il  a manqué de mots pour exprimer sa satisfaction voire son bonheur. Il saura néanmoins puiser dans sa mémoire pour se rappeler cette phrase de son aïné feu Thierno Ahmed Thiam qu’il a côtoyé du temps où il était étudiant :  «Jeune frère, je te promets une belle et longue carrière dans les jours à venir dans ce métier". Toute chose qui l’amène à dire aujourd’hui : "Je pars sans partir, je vous aurai toujours dans le cœur et je continuerai l’œuvre que j’ai toujours soutenue, comme disent les Ivoiriens, on est ensemble".

 

Signalons que ce pot de départ – et non d’adieu on l’espère ardemment – a été réhaussé par la présence d’un grand nombre de personnes venues de tous les horizons :  médias bien sûr à commencer par ses collègues de la vieille maison de Bozola mais aussi du monde politique (l’ex-ministre du Tourisme et actuel vice-président du PDES, N’Diaye Ba, était là) des milieux d’affaires (Babalaye Daou, le président du Conseil malien des chargeurs était là également) de l’univers des arts où Salif Sanogo ne compte que des amis. Bon vent Salif et que ta nouvelle mission au pays de l’oncle Sam soit couronné d’un succès total. C’est le voeu de L’Indépendant.

Fatoumata  Mah Thiam KONE

 

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