Coupe du monde : Les Aiglonnets en bronze

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Vainqueurs de l’Argentine (3-0), le vendredi 1er décembre 2023, lors du match pour la troisième place de la Coupe du monde / U17, les Aiglonnnets ont  conclu en beauté cette compétition. Ils reviennent au pays avec la médaille de bronze au terme d’une prestation d’ensemble saluée par tous les observateurs.

 Grâce à trois actions collectives de grande qualité qui représentent bien le niveau de jeu des jeunes Maliens durant tout le tournoi, le match a été à sens unique et le score aurait pu être encore plus important.

Ibrahim Diarra (9e), Mamadou Doumbia (45e) et Hamidou Makalou (48e) sont les buteurs face à une équipe de l’Albiceleste méconnaissable. Ruberto (8 buts dans la compétition) et Echeverri (5 buts, entré à la pause) n’ont été que l’ombre d’eux-mêmes.

Cette médaille de bronze récompense les efforts des aiglonnets durant ces dernières semaines en Indonésie durant lesquelles il est venu à bout de l’Ouzbékistan (3-0), du Canada (5-1), du Mexique (5-0), du Maroc (1-0), et donc de l’Argentine.

Les Aiglonnets terminent donc ce Mondial U17 à la 3e place ! Quel parcours. Un  parcours exceptionnelle  des Aiglonnets est illustré par des récompenses individuelles obtenues par deux joueurs en occurrence la capitaine Ibrahim Diarra soulier d’argent  et Hamidou Makalou  ballon d’argent.

Avec 5 buts et 4 passes décisives, Ibrahim Diarra a été le joueur le plus décisif de ce Mondial U17. L’ailier  a été soit buteur ou passeur dans tous les matchs dont il a disputé à l’exception de la confrontation contre l’Espagne. Il avait tout pour prétendre à faire partie des meilleurs joueurs du tournoi mais Ibrahim Diarra hérite du titre de soulier d’argent qui récompense les meilleurs buteurs. Il arrive derrière l’argentin, Agustin Ruberto et devant Claudio Echeverri. Le capitaine des Aiglonnets et pensionnaire de l’Académie Africa Foot va rejoindre le FC Barcelone à sa majorité. Le club catalan a misé sur ce jeune talent qui parlera certainement de lui à l’avenir.

Brillant parcours

D’après certains observateurs, Hamidou Makalou a tous les arguments pour être le meilleur joueur du Mondial U17. Mais la FIFA en a décidé autrement en décernant le prix du meilleur joueur de la compétition à l’allemand Paris Brunner. Avec 2 buts et 1 passe décisive, le milieu de terrain a éclairé par son talent, par sa capacité à tout faire. Finalement, il a été désigné 2e meilleur joueur avec son titre de ballon d’argent. Il devance le français Mathis Amougou.

Les Aiglonnets  avaient déjà atteint la finale du tournoi en 2015 (perdue contre le Nigéria), et échoué en demi-finale en 2017 face au Brésil, ce qui montre la régularité impressionnante d’une nation qui n’a jamais participé à une Coupe du monde chez les seniors.

Ce brillant parcours avait débuté le vendredi 10 novembre  2023 à Surabaya, en Indonésie où pour leur entrée en lice,  les Aiglonnets se sont imposé assez largement devant l’Ouzbékistan (3-0).

Les Ouzbeks étaient pourtant prévenus : il y avait un joueur à surveiller attentivement côté malien. Ce joueur, il s’appelle Mamadou Doumbia. Déjà auteur de 4 buts lors de la CAN U17 où le Mali avait fini quatrième, la pépite vient de récidiver en inscrivant un triplé ! Le pensionnaire de l’académie Black Star, naturellement élu joueur du match, frappe fort pour son entrée en Coupe du monde et permet donc à son équipe de prendre trois précieux points.

Pour  leur seconde encontre de la compétition,

Les Aiglonnets connaîtront  une première anicroche le 13 novembre 2023 face à l’Espagne avec une première défaite. L’unique but de la partie, outrageusement dominée par la Rojita (63 % de possession), a été inscrit par Juan Hernandez Torres, le jeune pensionnaire du FC Barcelone, d’une reprise du pied droit à la suite d’un centre à la 62ème minute de jeu. Avant lui, Ibrahim Diarra avait bien cru se muer en homme providentiel en inscrivant le premier but de la partie avant la mi-temps, avant de se voir signaler hors-jeu. Un résultat forcément décevant, d’autant plus que les Aiglonnets  ont pas mal tenté (21 tirs, 5 cadrés) et tenté de créer du beau jeu.

Apres ce revers pour  accéder au huitième de finale, les cadets devaient impérativement s’imposer devant le Canada, le jeudi 16 novembres 2023. Et ils l’ont avec la manière, En effet ; les poulains du coach Soumaïla Coulibaly ont étrillé leur adversaire  Canadiens par le score de 5 buts à 1.

C’est le capitaine Ibrahim Diarra qui a ouvert le score à la quatorzième minute pour le Mali. Mahamoud Barry l’a aggravé à la 26ème minute. Le Canada, a réduit le score juste avant la mi-temps. Ce sera d’ailleurs leur unique but de la rencontre.

En seconde période les aiglonnets inscrivent un troisième but à la 73e minute grâce à Ibrahim Kanaté servi par son homonyme Ibrahim Diarra. Quatre minutes plus tard Hamidou Makalou marque le quatrième but. Les poulains de Soumailai Coulibaly ne vont pas se contenter de ce score. Ils inscrivent un 5e but par Ousmane Thierro à la fin du temps réglementaire. Le Mali disputera  ainsi les 8es de finale de la Coupe du monde des moins de 17 ans.

En huitième de finale 21 novembre 2023, le choc attendu entre Maliens et Mexicains s’est transformé en une balade de santé des Aiglonnets. Ces derniers ont fait d’une bouchée leurs homologues du Mexique.

En une mi-temps, les Aiglonnets ont plié le match en mettant 4 buts aux Mexicains. Un doublé de Mahamoud Barry aux 9e et 13e minutes. Deux minutes plus tard soit à 15e minutes, le capitaine Ibrahim Diarra inscrit le troisième but malien.

Les protégés de Soumaïla Coulibaly ne se contenteront pas de ce score. Ils mettent un 4e but grâce à un penalty transformé par Ibrahim Kanaté à la 37e minute. Au retour des vestiaires, Ange Martial Tia participe au festival de buts. À la réception d’un centre de Mahamoud Barry, il bat le gardien mexicain d’une tête plongeante à la 50e minute.

5 à 0 pour le Mali, ce sera donc le score final malgré les occasions de part et d’autre. Le Mali affrontera en quart-finale le Maroc le 25 Novembre 2023.

En quart de finale, les Aiglonnnets prennent la mesure des marocains  en s’imposant par 1 à 0. Une victoire en somme logique au regard de la domination des Aiglonnets, symbolisée par aucun tir cadré de la part des Marocains, mais qui a mis du temps à se dessiner. Mais finalement à la l81ᵉ minute, Ibrahim Diarra a inscrit le seul but de la rencontre, propulsant le Mali en avant. Les Marocains, poussés dans leurs derniers retranchements, ont tenté de réagir, mais en vain, la rencontre se concluant sur le score de 1-0.

Place à la demi-finale  face à la France  le 28 novembre 2023, pas de round d’observation lors de cette  rencontre. Au bout du mano a mano, les Aiglonnets  ouvraient  le score dans le temps additionnel de la première période par… Ibrahim Diarra. Suite à un centre de l’arrière gauche Moussa Traoré repoussé par Paul Argney sur sa gauche, le capitaine contrôlait de la poitrine puis concluait dans le but vide au second poteau, inscrivant ainsi sa 4e réalisation de la compétition (0-1, 45e+4). Un but qui résonnait finalement comme un chant du cygne. Puisque les demi-finalistes de la dernière CAN U17 sombraient peu après la reprise, suite à l’expulsion de Souleymane Sanogo pour une intervention périlleuse sur Sadi, après visionnage de la VAR (55e). Conséquence immédiate, les Aiglonnets se faisaient égaliser une minute après par Yvann Titi, lequel reprenait de la tête au second poteau un coup franc d’Ismail Bouneb côté gauche (1-1, 56e). Une égalisation suivie par le remplacement surprenant du capitaine Ibrahim Diarra pour Mamadou Doumbia (61e). Mais peu importe. La formation malienne venait de prendre un coup sur la tête, et elle ne s’en remettra pas. Car après l’heure de jeu, Bouneb se muait en buteur en logeant un coup franc astucieusement tiré dans le petit filet gauche de B. Koné (2-1, 69e). Sur une contre-attaque française, Lambourde passait ensuite proche de tuer définitivement en manquant un lob sur le gardien en un contre un (72e). En fin de match, Hamidou Makalou envoyait lui un coup franc sur la barre (89e), tandis que Joan Tincres se voyait refuser le troisième but tricolore pour une position d’hors-jeu (90e+13).

Les Aiglonnets ont toutes les raisons de se sentir frustré par cette élimination cruelle  Cependant, dans ce Mondial U17 en Indonésie, les Aiglonnets ont  impressionné par son collectif séduisant et ses individualités talentueuses. Médaillés d’argent dans cette compétition après sa victoire devant l’Argentine (3-0), les Aiglonnets ont ébloui par leur facilité à marquer avec 18 buts inscrits. Seuls les argentins ont fait mieux. Mais au-delà de cette machine collective, ce qui a laissé sa marque à jamais.

M Sanogo

 

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1 commentaire

  1. Bonjour

    Dix ans après la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines, le mystère reste entier. Pour Ghyslain Wattrelos, le Français qui a perdu sa famille dans le drame, une seule théorie explique cette énigme.

    En 2014, 239 passagers et membres de l’équipage disparaissent mystérieusement. Les radars sont dans l’impasse, tout comme les autorités. Ce 8 mars 2014 sonne le début de l’affaire de la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines. Plus de dix ans après les faits, le mystère reste entier. Que s’est-il passé ce jour-là ? Qu’est-il arrivé aux passagers ? Pour Ghsylain Wattrelos, père et époux des disparus, il n’y a qu’une théorie possible pour expliquer la disparition de l’avion.

    Depuis le début de l’enquête sur la disparition du vol MH370 de Malaysia Airlines, de nombreuses hypothèses ont été évoquées, sans qu’aucune ne soit confirmée. Parmi elles, il y a la panne de carburant, l’acte terroriste ou l’implication des États-Unis. En 2018, les familles des disparus ont le rapport d’enquête. Dedans, il est expliqué que l’avion a subi une dépressurisation avant de se crasher dans l’océan Indien. Une explication loin de faire l’unanimité, surtout auprès de Ghyslain Wattrelos.

    Disparition du vol MH370 : cette incroyable théorie évoquée par le père et époux des disparus de l’avion de la Malaysia Airlines
    Dans son livre “Vol MH370. Une vie détournée”, aux éditions Flammarion, celui qui a perdu sa femme et deux de ses enfants estime que ce rapport laisse encore la place à de nombreuses zones d’ombres : “Leurs calculs dépendent d’un certain nombre d’hypothèses d’altitude, de vitesse, qui n’ont pas été vérifiées”. Interrogé pour le podcast La Voix du crime de RTL, Ghyslain Wattrelos a fait part de son incroyable théorie. “Pour moi, il est évident que les États-Unis sont impliqués”.

    “Il est fort probable que l’avion ait été abattu en mer de Chine, vraisemblablement par les Américains, parce qu’il y avait quelqu’un ou quelque chose à bord qui ne devait pas atteindre la Chine”, estime le père de famille, avant d’ajouter : “Pour moi, il est évident que les États-Unis sont impliqués puisque c’est les États-Unis qui mènent l’enquête. Les Anglais sont impliqués puisque c’est eux qui disent où est l’avion. Et les Australiens sont impliqués puisque c’est eux qui vont chercher l’avion”. Une hypothèse qui se base sur des éléments intrigants qui ont eu lieu le jour de la disparition du vol MH370.

    Vol MH370 : ces éléments intrigants découverts après la disparition de l’appareil
    Dans le documentaire “MH370 : l’avion disparu” de Netflix, diffusé en 2023, des zones d’ombres ont été soulevés. En effet, le jour de la disparition de l’avion, des navires militaires et des avions de chasse américains étaient présents en mer de Chine, pour des exercices conjoints avec la Thaïlande et la Malaysie. De plus, une cargaison, dont le contenu est inconnu, aurait été embarquée à bord de l’appareil, juste avant le décollage. Pour l’heure, aucune hypothèse n’a été validée.

    À bord du Boeing se trouvaient 227 passagers et 12 membres de l’équipage. Si ces derniers étaient tous originaires de Malaisie, 14 nationalités se côtoyaient parmi les passagers, dont 4 Français, tous des proches de Ghyslain Wattrelos. Sa femme, Laurence Wattrelos, 51 ans, sa fille Ambre, âgée de 14 ans au moment du drame, son fils Hadrien, 17 ans et la petite amie de ce dernier, Yan Zhao, franco-chinoise qui avait le même âge. “C’était une très belle vie, on était très heureux”, se souvient aujourd’hui le père de famille qui après plus de 10 ans continue de chercher la vérité.

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