Coup d’Etat du 22 mars dernier : Dissipation du mystère de la fuite de Att du Palais de Koulouba

Il nous est revenu que l’attaque des bérets verts sur Koulouba avait tétanisé le généralissime Att qui avait à cette occasion perdu sa garde rapprochée. Un certain sous-officier du nom de Bakayoko, l’identité devrait être précisée, aurait pris le général à califourchon pour dévaler la pente abrupte de Koulouba

 

En contrebas, ils hélèrent un passant qui leur céda son véhicule, direction ambassade des Usa. Arrivés à l’entrée principale, Att aurait décliné son statut et fut prié d’attendre l’aval des plus hautes autorités américaines. Le circuit de décision en pareil cas est compliqué et long. Le bruit des canons se rapprochant de l’Aci 2000, Att impatient aurait demandé à son accompagnateur de fortune de se diriger vers l’Ambassade du Burkina, tout proche. Des qu’ils tapèrent à la porte, les grilles de l’Ambassade s’ouvrirent pour donner asile au fugitif. C’est après que l’Ambassade aurait informé de la présence de l’Hôte de marque.
Blaise informa ADO et ensemble ils mirent au point les modalités de la démission d’Att et son exfiltration initialement sur la Cote d’Ivoire. ADO voulant bien l’aider, mais pas comme hôte encombrant. Sarkozy, en retour de l’ascenseur pour la libération de Pierre Camatte, usa de son influence auprès de Macky Sall pour lui ouvrir les portes de l’exil dans la presqu’île du Sine Saloun.  Le Président Wade aurait plaidé auprès de Macky l’arrivée en terre de la Teranga de son ami, tous deux déchus de leurs postes, l’un par les urnes en toute élégance, l’autre par les armes que lui même avait utilisées contre un autre général, qui en cette occurrence buvait du petit lait. Moussa l’avait qualifié d’officier félon. L’histoire se répéta à l’identique, à 20 ans d’intervalle.

Recherche de solutions consensuelles de sortie de crise
Le Cri 2002 se prononce
Sous la présidence du Dr Abdoulaye Sall, les responsables de Cri 2002 étaient face à la presse le jeudi 02 août 2012,  à leur siège de l’Aci 2000. Il était question, essentiellement, des recommandations du forum de Mopti et des trois régions du Nord sous occupation et la contribution de cri 2002 dans la recherche de propositions consensuelles de sortie de crise.
L’objectif  de cette rencontre  est de restituer les résultats et les recommandations du forum de Mopti et des trois régions du nord, Acte II, mais surtout, d’échanger et de partager  sur l’évolution récente  d’une démarche commune et résolue vers la sortie de crise avec la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et la création imminente de nouvelles  structures devant booster le processus, comme annoncé  par le président Dioncunda Traoré dans son appel à la nation du 19 juillet 2012.
C’est la suite logique des initiatives déjà enclenchées par Cri 2002 sur ces chantiers, à travers notamment la rentrée citoyenne 2012 placée sous les signes de la gouvernance, de la citoyenneté, de la démocratie et des élections, et de l’engagement à traquer tous les fronts qui risquent de craquer face à la situation inédite que connaît le Mali.  C’est  avec cette conviction profonde que Cri  2002 avait conceptualisé, élaboré et fait valider par les chefs de quartiers du district, trois documents majeurs allant dans ce sens. Ils ont été remis officiellement au Premier ministre, le 11 Mai 2012, et transmis au président de la République, comme contribution dans la recherche de solutions pour la sortie crise.
Selon le conférencier, Dr Abdoulaye Sall,  une note de cadrage permettra de baliser  les grands principes, les valeurs intangibles et les culs-de-sacs de la démocratie, de la décentralisation et de la gouvernance afin d’avoir, sans exception et conformément à l’article de la Constitution du 25 Février 1992, une connaissance et une compréhension communes, partagées et acceptées sur l’itinéraire à suivre pour la sortie de crise.
Gérard DAKOUO

Résultats du Def 2012 :
Un taux d’admission de 36,54% contre 33% l’année dernière   

Le jeudi 02 août, les résultats du Diplôme d’études fondamentales (Def), session 2012, ont été proclamés. Sur 204.957 candidats inscrits,  70.801 ont été déclarés admis, soit un taux d’admission de 36,54%, contre environ 33% l’année dernière. Douentza vient en tête de avec 59,96%.
Avec l’effondrement de l’Etat malien causé par le coup de force du 22 mars 2012, la tenue des examens scolaires était incertaine. Mais le Département en charge de la question et ses partenaires ont travaillé d’arrache-pied pour que ces évènements douloureux ne perturbent pas l’année scolaire dans les zones non occupées.  Ce pari a réussi car il a organisé tous les examens scolaires et nous voilà à la proclamation des résultats du Def, en attendant les autres annoncés pour très bientôt.
Le taux d’amission au Def laisse croire que le monde scolaire ne s’est pas laissé déconcentrer par le cafouillage national. Sur 204.957 candidats inscrits,  70.801 ont été déclarés admis.Même si tous les objectifs ne sont pas atteints, on peut relever que ces résultats sont  meilleurs que ceux de la précédente session.
Sur 70.801 admis, 28.490 sont des filles. Parlant du taux de réussite, il est de 36,54% au plan national. L’académie de la Rive gauche a enregistré 33,26%; la Rive droite affiche un meilleur taux : 38,33%.
Douentza vient en tête de toutes les académies avec 59,96%. Bougouni enregistre une réussite de 27,15%, Kati 51,52%, Nioro 35,03%. Kayes, pour sa part, a obtenu 43,25%  et l’académie de  Kita s’est contentée de 26,01%. Mopti et Koutiala ont respectivement eu 35,60% et 31,11%. S’agissant de Koutiala, le taux de réussite est de 42,77%. En ce qui concerne Sikasso et Ségou, elles ont obtenu 29,79 % et 33,15%. L’académie de Koulikoro, dernière des académies du pays, n’a enregistré que 18,64% au Def.
Très ému face à ces résultats encourageants, le directeur national des examens et concours de l’éducation, Hassimi Adama Touré, dira qu’’il les dédie à l’ensemble des acteurs et partenaires de l’école malienne. «C’est le fruit de la conjugaison des efforts de tous. Tous unis, les cœurs soudés, rien n’est impossible. Ces résultats doivent servir de leçons pour recouvrer l’intégrité territoriale du pays», a-t-il déclaré.
Oumar KONATE

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