Garnison de Kati : Prévenus en danger

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Rien que désormais inculpés officiellement pour divers motifs, le Général Hamidou Sissoko et autres seraient toujours  soumis à des traitements inhumains, dégradants, dignes d’une autre époque. Selon des témoignages concordants, certains des prévenus auraient sérieusement perdu du poids pendant leur séjour.

Avant de passer devant le Procureur, il y a une dizaine de jours, il aurait fallu leur apporter à boire et à manger tant ils étaient affaiblis.

Des indiscrétions indiquent que leur détention à Kati rappelle la sinistre époque du camp Boiro de la Guinée Conakry, du camp de Kidal et du Centre de Taoudéni (au Mali). Les prisonniers passeraient des heures, voire des journées, enchaînés, privés d’eau et de nourriture. Des proches confient qu’une petite bouteille d’eau et un petit sandwich leur serviraient de menu. Pour la petite histoire, il nous a été rapporté que l’épouse de l’un des prévenus ne l’aurait pas reconnu vu son état physique lors d’une brève visite. Paraîtrait – il que le prévenu aurait été victime de tortures de la part des soldats.

Aujourd’hui, ils sont certes inculpés officiellement. Ils auront la latitude de choisir des avocats pour leur défense. Leurs visites seront règlementées. Mais, la question est de savoir pourquoi ils seraient toujours entre les mains de Kati. C’est l’occasion pour les associations et organisations de défense des droits de l’Homme de s’enquérir de l’état de santé des prévenus, de leurs conditions de détention. AMDH, Amnesty International Mali et autres ligues, tout  le monde est interpellé dans ce sens. Car, un véritable danger plane sur la tête des prévenus. Les histoires montées de toutes pièces n’ayant pas résisté à l’épreuve du temps, il est fort à craindre que le pire n’arrive.

 

B. Koné

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7 COMMENTAIRES

  1. Journaleux! On ne dit pas paraitrait-il. Je me demande comment les promoteurs de média laissent des gens comme cela écrire dans leurs colonnes.

  2. Ces miltaires du CNRDRE font la honte de la tenue militaire. Fuir devant des rebelles en abandonant armes et bagages pour ensuite bomber les muscles dans les rues de Bamako et de Kati devant des civils, quel honte!

  3. Ces miltaires du CNRDRE font la honte de la tenue militaire. Fuir devant des rebelles en abandonant armes et bagaes pour ensuite bomber les muscles dans les rues de Bamako et de Kati devant des civils, quel honte!

  4. IL FAUT QUE SANOGO ET LES MEMBRES DU CNRDRE SUBISSENT LE MEME SORT TOT OU TARD.
    IL FAUT QUE JUSTICE SOIT RENDUE: OEIL POUR OEIL ET DENT POUR DENT

  5. Le CNRDR est un amateur. Il n’a pas pu resister. Il n’a pas su tourner l’affaire des berets rouges en leur faveur. Bien au contraire en leur defaveur. Des tortures inutiles, des gens a qui il a ete interdit des soins en milieu hospitalier. Parce qu’ils sont soupconne avoir participer a l’attaque de Kati. Ils ont ete transporte par ces militaires hommes de mains de Sanogo a Kati ou beaucoup sont decede des suites de leurs blessures sans que aucun soins ne puissent les etre administre. Quel horreur! Meme AQMI, Ansar Dine, MNLA ont pris soins des militaires prisoniers de guerre. Mais a Kati on les a tue deliberement. Ca fait mal. Ceux qui ont fait les mouvement le 22 Mars n’ont -ils pas ete soigne? Poutant ils ont reenverse un president democratiquement elu. Ca fait mal. Et nous n’allons pas rester continuellement les bras croise. La prochaine marche sera en direction de Kati. Et si besoin est qu’ils nous tuent tous, ces bourreaux.

  6. La plupart sont victimes de leur compétence et de leur patriotisme comme les résistants du temps de l’occupation en France.

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