Libération des zones occupées du Mali : Après Konna, Douentza ?

AFP PHOTO /ERIC FEFERBERG[/caption] Après de rudes combats durant environ une semaine, l’armée malienne soutenue par les forces spéciales françaises, a pu reprendre le contrôle total de Konna. En effet, dans la nuit du 16 Juin dernier, les forces françaises ont pilonné les positions rebelles faisant beaucoup de dégâts. Les militants jihadistes ont fui avant de tenter un retour dans la zone. C’est alors qu’Ils ont été confrontés à l’armée malienne qui arrivait sur les lieux. Face à une armée malienne déterminée, les terroristes n’ont eu d’autre choix (pour ceux qui n’ont pas été pulvérisés) que de fuir. La bataille décisive de Konna a donc finalement tourné à l’avantage de l’armée nationale. Cette victoire est essentielle vue l’importance stratégique de la localité. Les jihadistes sont plus que jamais en danger. Il faut dire que cette très lourde défaite qu’ils ont subie est à amputer à leur excès de confiance en eux-mêmes. Paradoxalement, en imposant leur propre calendrier au Mali, ils n’ont fait que précipiter la mobilisation de la communauté internationale vis-à-vis du dossier malien. Après de nombreux bombardements aériens, aussi bien à Konna, Diabali et sur d’autres localités du grand nord, il est évident que les terroristes sont en position de faiblesse. Les soutiens à l’opération militaire française ne cessent d’augmenter aussi bien en Afrique qu’ailleurs dans le monde. Avec la reprise de la localité de Konna, la voie est désormais grandement ouverte à nos troupes et leurs alliés français et africains de faire cap sur Douentza, puis les grandes villes comme Kidal, Gao et Tombouctou. Par ailleurs, même si la bataille de Diabali est toujours en cours, selon des sources militaires, sa libération est imminente. La ville est actuellement encerclée par les militaires maliens et français, qui auraient commencé à procéder à des ratissages maison par maison afin de démasquer les combattants jihadistes. A noter que Diabali est située à 400 kilomètres au nord de Bamako avait été investie lundi par les islamistes qui se cacheraient depuis parmi les habitants. Ahmed M.THIAM
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