Autosuffisance alimentaire:Plus de 300 millions de F CFA pour la diffusion du riz Nérica en 2011

14 Avr 2011 - 00:00
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Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Moussa Léo Sidibé a présidé, hier mercredi 13 avril, la 6e session du comité de pilotage du projet de diffusion du riz Nérica. La rencontre a eu lieu à l’Institut d’économie rurale (IER) en présence de son directeur général, Dr. Bino Témé. Il s’agissait au cours de cette session d’apprécier l’état d’exécution des recommandations issues de la dernière réunion du comité de pilotage tenu en février 2010 et de faire des propositions concrètes et cohérentes en vue de consolider les acquis des actions futures.

Après cinq ans d’exécution, le projet entame une phase de prorogation de six mois, à compter du 1er janvier au 30 juin 2011.

Pour le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Moussa Léo Sidibé, dans un contexte où les besoins en riz sont de plus en plus croissants, il s’agissait d’exploiter les immenses potentialités qu’offrent nos écosystèmes rizicoles. Ainsi, l’extension raisonnée des surfaces cultivées en riziculture pluviale et l’utilisation de nouvelles technologies dans les autres écosystèmes. Selon lui, il s’agissait aussi d’un projet d’intégration sous-régionale, les axes de collaboration développés à travers les visites d’échange et les monitorings tours ont été fortement appréciés par les acteurs directs (producteurs et productrices, transformatrices) mais aussi par les autorités administratives et politiques des différents pays.

Concernant la campagne agricole 2010-2011, il dira qu’elle a connu un démarrage difficile lié à l’arrivée tardive des pluies. Cette situation selon lui, s’est par la suite améliorée et a permis d’augmenter le niveau des réalisations concernant les emblavures.

A l’en croire, en cinq années, le projet a œuvré activement pour l’atteinte de l’objectif fixé à savoir, la promotion, voire la diffusion des variétés de riz Nérica. Car, les superficies actuellement emblavées en Nérica atteignent 54 000 hectares pour une production d’environ 119 000 tonnes. En plus de ces activités de production, le projet a construit dans le cadre de l’appui à la production, 18 magasins, une aire de séchage, un étal de vente et a réhabilité environ 70 km de pistes rurales. Des équipements agricoles et de transformation ont été aussi mis à la disposition des producteurs.

Selon le secrétaire général, les performances réalisées grâce à la participation active des différents partenaires sont fort appréciables pour les différentes composantes selon lesquelles on peut noter : le transfert des technologies, 96,32% ; l’appui à la production, 94,23% ; le renforcement des capacités, 90% et la gestion du projet, 93,68%.

Poursuivant, M. Sidibé dira que l’état d’avancement global de l’exécution des activités du projet est de 93,61%. Cette performance, dira-t-il, est liée aux actions conjuguées de tous les acteurs qui se sont fortement mobilisés pour la réussite de ce projet.

En ce qui concerne l’année 2011, il dira que le budget prévu s’élève à 303 419 000 F CFA, un montant qui est essentiellement destiné au paiement des travaux et services exécutés ou en cours d’exécution.
Véritable projet de développement, les activités menées ont couvert les divers aspects de la recherche, de la vulgarisation, des infrastructures, de l’environnement et de la santé.
Oumar Camara

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