Commerce international : L’Afrique ne pèse que 2,3 %

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L’Organisation mondiale du Commerce (OMC) s’occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Elle favorise la bonne marche des échanges à travers les prévisions tout en offrant une liberté des échanges et une égalité de conditions entre tous ses membres. Les défis pour l’Afrique restent d’améliorer sa performance afin de peser davantage au sein de l’organisation.

 

Depuis les années 1960, le concept commerce international est au cœur des préoccupations des nations. L’intérêt pour ce domaine est à juste titre. Avec la globalisation, les échanges commerciaux ont atteint un niveau qui nécessite une régulation dont l’OMC est en charge. Pour notre continent, fournisseur de matières premières, il s’agit de maitriser les outils de l’organisation afin de pouvoir peser dans la balance.

Dans les échanges commerciaux, l’Afrique exporte 26 % de ses produits au sein de l’UE, 15 % en Chine, 18 % intra-Afrique, 5 % aux Etats Unis, 3 % au Royaume Uni et 34 % vers d’autres débouchées. Quant aux importations, le classement ne change pas. 26 % avec l’Union européenne, la Chine est à 16 %, Intra-Afrique 15 %, Les Etats Unis 5 %, le Royaume Unis 2 %, autres 36 %.

Selon David Luke, Professeur en pratique et directeur stratégique à l’Institut Firoz Lalji pour l’Afrique, la politique commerciale envers l’Afrique devrait être tournée vers le développement. Les spécificités du continent et son faible niveau de développement justifient la création d’espace politique permettant la mise en place de régime commercial comme la Zlecaf.

Le continent doit trouver un nouvel accord commercial afin que l’Afrique puisse être fortement favorisée. Inciter les pays africains à construire des réseaux commerciaux diversifiés et pourrait permettre à l’Afrique d’utiliser le commerce comme puissant outil de développement qu’il peut être, selon les experts. Ils notent aussi que les pays africains doivent s’organiser, notamment avec des partenaires émergents comme la Chine, Turquie, Inde, etc., avec qui la politique commerciale reste largement ad hoc et non formalisé.

 

Depuis Genève

Aminata Amadou Lah

Correspondance particulière

 

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