En vue de faciliter l'importation des marchandises : Le CMC et Antaser Afrique se donnent la main

23 Juin 2011 - 00:00
23 Juin 2011 - 00:00
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Antaser Afrique est une société Belge qui, dans le cadre de l’importation des marchandises, vend le Bordereau électronique de suivi de cargaison (B.S.C). Elle est au Mali présentement et a eu une séance de travail hier avec le Conseil malien des chargeurs (CMC) à l’hôtel Salam.

Cette séance de travail a réuni outre des membres du CMC conduits par le président, Ousmane Babalaye Daou, le directeur général des Douances maliennes, Modibo Maïga et des membres d’Antaser Afrique conduits par le directeur général Mark Heren. L’objet de la rencontre était d’expliquer aux responsables de ces 2 structures maliennes les avantages des Bordereaux de suivi des cargaisons.

 Une pratique rependue déjà dans 15 pays à travers le monde. D’entrée de jeu, le directeur général d’Antaser, Mark Heren a expliqué que l’intérêt du B.S.C permet aux commerçants d’un pays de savoir ce qui est importé et exporté et qu’est-ce que le budget national doit prévoir. « Ça permet de connaître les statistiques. Les commerçants maliens peuvent beaucoup bénéficier car le système permet de mieux discuter avec les armements », a ajouté monsieur Mark Heren. Expliquant ce que c’est que le B.S.C, le directeur général dira que ce système consiste en une procédure administrative à suivre dans les ports d’embarquement qui impose aux chargeurs ou leurs transitaires de rédiger un B.S.C par connaissement. Le contenu des B.S.C est contrôlé par le mandataire au chargement et validé contre paiement des tarifs institués par l’autorité mandante du pays de destination.

Les objectifs de B.S.C sont entre autres : -l’élaboration de statistiques fiables sur l’importation et l’exportation des marchandises dans le pays. Ces statistiques mènent à mieux maitriser le trafic des marchandises et à suivre les cargaisons maritimes- la disponibilité de statistiques actualisées permet au Conseil des chargeurs ou à l’autorité mandante de mieux exercer son devoir de base, c’est-à-dire la défense des intérêts des chargeurs et réceptionnaires de la desserte maritime locale. Un suivi régulier des taux de fret, des suppléments (B.A.F, CAF et autres), des différentes possibilités d’embarquement, des temps de transit, etc. et ceci aussi bien pour les conteneurs que pour le groupage, conventionnel et roulant, offre un outil important au Conseil des chargeurs dans l’exercice de ses activités d’assistance aux chargeurs, surtout en cette période de disparition des conférences maritimes et de leurs tarifs publiés. Aussi, le B.S.C entraine une importante ressource financière pour le pays de destination suite aux recettes transmises par Antaser à l’autorité mandante...

Le président du conseil malien des chargeurs, Ousmane Babalaye Daou a indiqué que ce système représente une belle opportunité pour les commerçants de notre pays qui est surtout frappé par la continentalité.
Abdoulaye Diakité

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