Edito : EDM, tenez votre promesse, c’est une dette…

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Gaoussou Madani Traoré, dirpub "Le Pelican"

Il n’est un secret pour personne  que de nombreux quartiers de Bamako  sont fournis avec moins de six heures de courant par jour. Pour pallier le problème, à court et moyen terme, le  chef de l’Etat, Gal  Assimi Goïta, s’est engagé, le 31 décembre, pour  favoriser une amélioration de  la fourniture de l’électricité. Afin de donner une âme à la déclaration présidentielle, le  nouveau   ministre de l’Energie et de l’Eau Boubacar Diané, en compagnie du DG de l’Energie Du Mali (EDM), Abdoulaye Djibril Diallo, a  solennellement  annoncé  devant  les medias,  un programme d’alimentation électrique de 19 heures par jour durant tout le mois de Ramadan. Qui est dénommé  « Plan Unique ». Par la grâce d’Allah, ce mois béni est arrivé  depuis quelques jours. Mais l’application du  « Plan Unique » de l’EDM n’est pas perceptible dans de nombreux quartiers de la ville des trois caïmans. 

Eh oui, nous sommes au 5è jour de mois de Ramadan, mais  beaucoup de maliens,  constatant  le statuquo,   commencent à douter  que   les responsables  actuels  soient vraiment capables  de concrétiser  leurs promesses. Ces  nombreux  consommateurs du courant électrique  de l’unique société de distribution  du pays  demeurent insatisfaits. Néanmoins,  ces maliens  espèrent  aussi  que la promesse sera in fine et dans un bref délai  tenue  par le ministre de l’Energie et le DG de l’EDM. Cela, même s’ils  se rappellent   que  les responsables successifs en charge de la fourniture du courant électrique au Mali,  n’ont de cesse eu à faire  des promesses non tenues aux consommateurs maliens. De sorte que,  jusqu’à l’heure actuelle, aucun plan de délestage  n’a été respecté à la lettre.

Pourtant, vu la solennité des propos tenus par l’actuel ministre,  une majorité de maliens avaient espéré  sur une distribution optimum ce mois de Ramdam, à défaut des 19 heures promises, tant  cette ressource  est cruciale pour   leurs entreprises et  leurs ménages. Encore que  pendant le mois de Ramadan,  l’accès à l’électricité est fortement demandé. Les maliens  tiennent encore sur leur pari, surtout  en ces moments de canicule. Mais peut-on encore espérer  que le ministre de l’Energie et le DG de l’EDM arrivent in fine  à tenir  leur promesse ? Il  vaut  mieux  rester  positif. Le mois de Ramadan ne vient que de commencer.  Certainement qu’il y a encore des ajustements à opérer.

Toutefois, il  est  nécessaire de rappeler à nos responsables en charge de la fourniture d’électricité que  la promesse  est  universellement définie comme une formule solennelle  par laquelle nous nous engageons à faire ce que l’on dit, à tenir notre propre parole par laquelle nous augmentons  nos forces  puisque, grâce à elle, nous espérons que nos paroles auront plus de poids.  En raison de la gravité  de cette assertion,  une sagesse nous enseigne même  que : « Il vaut vieux se taire et être traité de tous les noms que de promettre  ce que l’on  n’est pas sûr  de pouvoir tenir ».  En d’autres termes, une promesse est une dette qu’il faut payer quoi qu’il arrive. Alors  EDM, tenez votre promesse, car les hôpitaux, universités, entreprises et ménages dépendent de votre distribution  d’énergie !

 

Gaoussou Madani Traoré

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1 COMMENT

  1. Fournir de l’électricité à la population est un minimum pour tout tenant du pouvoir.
    EN ÊTRE INCAPABLE EST LE SIGNE D’UNE INCOMPÉTENCE CRIARDE.
    Un MINISTRE, un DG ne sont efficaces que si l’AUTORITÉ POLITIQUE est incarnée par une VISION POLITIQUE.
    Accepter de gérer une République, c’est avoir la capacité de privilégier l’INTÉRÊT GÉNÉRAL.
    L’incompétence s’explique par le choix de privilégier les INTÉRÊTS PERSONNELS.
    LES NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS MINISTÉRIELLES S’INSPIRENT DE CET ESPRIT DE PRIVILÉGIER LES INTÉRÊTS PERSONNELS.
    L’absence de la sauvegarde de l’INTÉRÊT GÉNÉRAL conduit à solliciter les services de communication illicites,à obliger les ministres à faire des promesses sachant qu’elles ne seront pas tenues.
    Toute proposition de solution tendant à obliger les puchistes à penser moins à leurs intérêts personnels est vite écartée.
    LA MAFIA RÉINSTALLÉE AU SOMMET DE L’ETAT PRÉFÉRE FAIRE SOUFFRIR LA POPULATION QUE DE TOUCHER AUX AVANTAGES ACQUIS DU FAIT DE LA GESTION DE L’ETAT.
    Pour éviter tout soulèvement populaire, la justice est activée, le service de renseignement d’Etat sollicité.
    Les meneurs sont neutralisés en les mettant en prison.
    LES MOUVEMENTS POPULAIRES QUI INCARNENT LA SOUFFRANCE DE LA POPULATION COMME CEUX DE MARS 1991 SONT INARRETABLES,S’ILS SONT ACTIVÉS.
    Ça peut s’activer par un acte anodin des tenants du pouvoir telles une bavure policière ou une nième arrestation des acteurs politiques.
    L’incompétence est toujours sanctionnée.
    Celle des tenants du pouvoir encore plus.
    MODIBO KEITA à privilégier son idéologie au détriment de l’intérêt général;MOUSSA TRAORE un clan autour de son épouse;ATT a préféré sauvegarder son régime contre tout opposant au détriment de la sauvegarde de l’intérêt général.
    La MAFIA qu’IBK a formée autour de lui a fini par le chasser quand elle a constaté qu’il n’est plus util.
    Celle formée autour d’ASSIMI GOITA va aussi être sanctionnée sévèrement.
    Le seul président de la République, qui a privilégié la légitimité populaire en respectant le choix du peuple, a montré le chemin.
    Il s’agit du chemin tracé à partir de mars 1991.
    ALPHA OUMAR KONARE a souhaité la poursuite du processus démocratique entamé en mars 1991.
    Il est le seul qui est resté fidèle aux idéaux de mars 1991.
    Il s’agit de favoriser l’ EXERCICE DU POUVOIR PAR LE PEUPLE.
    Ce qui signifie naturellement arrêter toute collaboration avec ceux qui défendent le régime criminel de MOUSSA TRAORE que dupliquent actuellement les puchistes.

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