Le ministre Salikou Sanogo face à la presse : Expliquer les grands chantiers réalisés pour une année performante

12 Déc 2011 - 00:00
12 Déc 2011 - 00:00
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En vue d’éclairer l’opinion publique sur les actions menées par son département pour une année performante et apaisée, le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales, Pr. Salikou Sanogo, a animé une conférence de presse. C’était le vendredi 9 décembre 2011 à la Maison de la presse.

Pour donner plus de chance aux élèves de s’insérer dans le tissu socio-économique, le département de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales a entrepris un vaste programme de réforme du système de l’enseignement.

Au niveau de l’enseignement secondaire général, technique et professionnel, des nouvelles filières et séries ont été insérées. Quant à l’enseignement fondamental, le curriculum dans l’aire linguistique Bamanan a été généralisé dans les académies d’enseignement de Ségou, Koulikoro et Kati. Dans ces localités, 2500 établissements appliquent le curriculum et plus de 2400 l’appliqueront dès la rentrée prochaine, ajoute le Ministre. En ce qui concerne les autres aires linguistiques du pays, leurs généralisations se poursuivront de manière concentrique, a déclaré le Pr. Salikou Sanogo.  

En termes de ressources humaines et d’infrastructures, le gouvernement n’a pas lésiné sur les moyens, a-t-il aussi affirmé.

En effet, en ce qui concerne les ressources humaines : il a  précisé qu’en 2011, 4114 enseignants, tous ordres d’enseignement confondus, ont été recrutés dans la fonction publique des collectivités dont 300 à l’enseignement secondaire général contre 218 l’année dernière. Cette vague de recrutements a suivi celle de 2010 qui avoisinait les 4100 enseignants. A cela, s’ajoutent les 4000 maîtres en stage de responsabilité.

Parlant de la réussite de la réforme, il mettra l’accent sur plusieurs formations qui ont été initiées, aussi bien au niveau des enseignants que de l’administration. Partant, 1600 enseignants ont été formés en décembre 2010 et une autre vague a bénéficié de ladite formation pendant les vacances sur l’approche par les compétences. En plus de cela,  nombreux sont des enseignants des écoles techniques et professionnelles à bénéficier de formations en France et au Sénégal. Plusieurs autres suivent actuellement des formations, notamment en électronique, dans lesdits pays.

Pour les infrastructures, selon le Ministre de l’Education de l’Alphabétisation et des Langues Nationales, il y a eu une massification et une diversification de l’offre d’éducation à travers plusieurs réalisations. Il s’agit, entre autres de la construction et l’ouverture de 1386 nouvelles salles de classe pour l’enseignement fondamental. L’ouverture de 06 nouveaux lycées publics et 119 lycées privés. La construction des lycées publics de Kangaba, Niono, Bla, Bankass, Diré et Bourem suit son cours. En outre, précise le Pr. Sanogo, 05 nouveaux instituts de formation professionnelle ont été construits ; les ateliers des écoles  techniques et de formation professionnelle   ont été rénovés et équipés.

Le Ministre ajoutera que pour joindre l’utile à l’agréable, tous les élèves admis au DEF 2011 ont été orientés.

En ce qui concerne l’épineuse question des préavis de grève, des grèves où arrêts de travail  des syndicats d’enseignants, il a souligné la disponibilité du gouvernement au dialogue social afin de trouver un terrain d’entente sur les différentes revendications.

Si les préavis de grève du Syndicat National des Enseignants du Secondaire de l’Etat et des Collectivités (SYNESEC) et celui du Syndicat National des Enseignants Fonctionnaires des Collectivités Territoriales (SYNEFCT) ont été levés suite à un dénouement heureux, le Ministre regrette la poursuite de l’arrêt de travail par d’autres syndicats. Il s’agit de la Coordination des Syndicats de l’Enseignement Secondaire (COSES) et le Syndicat National de l’Education de Base (SYNEB).

Pour le ministre, le gouvernement a déployé des efforts et continue de le faire pour satisfaire les doléances des enseignants. De 2009 à nos jours, les syndicats  ont enregistré des acquis remarquables, a-t-il ajouté. Il s’agit de l’octroi de l’indemnité de logement aux enseignants, l’intégration de 2072 contractuels dans la fonction publique de l’Etat et de 12834 dans la fonction publique des collectivités. Et le processus se poursuit.  A cela s’ajoute le paiement des arriérées d’intégration, de hiérarchisation et de reclassement, la revue à la hausse du taux des heures supplémentaires, des surveillances et des indemnités de corrections des examens classiques, modulaires et des concours, ainsi que des primes de responsabilité des censeurs, directeurs, surveillants et conseillers pédagogiques. Au vu de ces progrès, le Ministre a exhorté les enseignants à donner du temps au temps pour l’aboutissement du reste des revendications.

En répondant aux questions relatives à des désagréments notés au cours des examens du DEF et du Bac, le Ministre, parlant  de la fraude au DEF, dira qu’on attend la suite de la plainte que le Département a déposée contre x.

Dans la même foulée, concernant la proclamation du 2ème résultat du Bac au pôle de correction de Kayes, en octobre dernier, il dira que cela est légitime car, l’arrêté n°10-0060/MEALN-SG du 19 janvier 2010, en son article 38, stipule que « tout candidat déclaré admis, par erreur révélée par la suite, dans les deux mois qui suivent la proclamation des résultats, perd immédiatement le bénéfice de son succès et est tenu de restituer aux autorités compétentes les documents relatifs audit succès. De même, tout candidat ayant échoué, par erreur révélée par la suite, dans les deux mois qui suivent la proclamation des résultats, est rétabli dans ces droits ». C’est en application de cet arrêté que tout le monde ne comprend certainement pas, que ce 2ème résultat a été proclamé au pôle de correction de Kayes, explique le Ministre.

 Pour terminer, le Pr Salikou Sanogo a exhorté les uns et les autres à une synergie d’action afin de relever le défi de l’excellence dans le domaine de l’éducation.

Oumar KONATE

 

Traitement des demandes de bourses 2011-2012

Les opérations prennent fin ce mardi

 

La ville de Ségou abrite, depuis le 2 décembre 2011, l’atelier de traitement des demandes de bourses au compte de l’année académique 2011-2012. Les opérations sont présidées par le directeur national du CENOU, le Colonel-Major d’aviation, Mamadou Idrissou Coulibaly.

 

Plus de 24 500 demandes de bourses adressées au CENOU sont concernées par le présent traitement. Plus d’une vingtaine d’agents du CENOU y travaillent  d’arrache-pied. Après un classement des demandes par Académies (Rive Gauche et Droite, les huit régions), elles  sont classées par série selon le baccalauréat obtenu (SH, SB, MTI, SE etc.) pour en faire une fiche d’identification en ordre numérique de 1 à 1000. Les critères retenus pour l’attribution des bourses sont la scolarité, la moyenne d’admission au baccalauréat. Un bonus d’un point est attribué à tous les postulants. Selon le CENOU, les étudiants qui auront atteint 7 points seront boursiers à part entière. Quant aux demi-boursiers, il leur faut 6 points.   

Le Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU) traite, depuis le 2 décembre et ce jusqu’au mardi 13 décembre prochain, les 24450 demandes de bourses qui lui ont été adressées. C’est au cours d’un atelier de traitement qui se tient à Ségou.

En marge de l’atelier, le directeur national du CENOU a eu une séance de travail avec les promoteurs retenus pour la signature des contrats. Cette rencontre a été suivie d’une visite d’inspection des locaux de l’administration et de l’internat servant d’accueil aux étudiants.  

Créé en 2001, le CENOU a pour mission, entre autres, la gestion des bourses et aides sociales, la gestion des résidences et des restaurants universitaires et, aussi, celle du transport des étudiants du Mali.

Les missions  fondamentales du CENOU sont ,entre autres : assurer ou faire assurer la gestion des prestations à fournir aux étudiants en matière de logement, de restauration et de transport ; participer à la prise en charge des problèmes sanitaires et sociaux des étudiants bénéficiaires des œuvres universitaires ;  gérer les infrastructures sportives et culturelles des établissements publics d’enseignement supérieur ; contribuer à l’organisation d’activités sportives, sociales et culturelles des étudiants ; gérer les bourses et les aides sociales accordées aux étudiants inscrits au Mali ; donner aux étudiants toutes les informations utiles sur les conditions de vie et d’études ; faciliter la prise en charge des étudiants dans le cadre de leur mobilité, en application des conventions interuniversitaires ; effectuer ou faire effectuer toutes études relatives aux œuvres universitaires.

 

Mamadou DIALLO «Mass»   


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