Agro-industrie et agro-business en Afrique :Les femmes au centre des débats

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En début de semaine, s’est tenu à Bamako, sous le haut patronage du chef de l’Etat, un atelier sous-régional sur l’implication réelle et l’impact de l’entreprenariat féminin. Il s’agissait pour les participants de faire l’état des lieux, d’identifier les opportunités et de fixer des perspectives.
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rnDu 14 au 15 février 2011, en prélude aux assises du Forum de Bamako, se sont déroulés les travaux d’un atelier sous-régional ayant pour thème « entreprenariat féminin dans le domaine de l’agro-industrie et l’agro-business en Afrique : état des lieux, opportunités et perspectives »
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rnCet atelier a été organisé par l’Association des femmes chefs d’entreprises (AFCEM) et la Fondation du Forum de Bamako en partenariat avec l’Association Partenariat Femmes France-Afrique (PAFFA), l’Association pour la promotion et la défense des droits des femmes (APDF), l’Association malienne pour la promotion de la jeune fille et de la femme (AMPJF). Forum des femmes chefs d’entreprise, il est l’une des principales recommandations du dixième Forum de Bamako, tenu du 16 au 20 février 2010, et, surtout d’un atelier de haut niveau (16-17 décembre 2010) sur le « développement des chaînes de valeur : stratégie, financement et débouchés des produits agricoles maliens ».
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rnLe thème retenu cette année est donc d’une importance capitale, en cela qu’il situe le rôle et la responsabilité de l’intervention de la femme dans le secteur agricole et, particulièrement, dans la promotion et le développement des chaines de valeur du secteur de l’agriculture.
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rnLa FAO définit la sécurité alimentaire sous l’angle de l’accès aux aliments et de leur disponibilité, mais aussi de la répartition des ressources pour produire des aliments, et du pouvoir d’achat nécessaire pour les acheter là où ils ne sont pas produits. Vu le rôle important joué par les femmes dans la production et la disponibilité des vivres, les stratégies de sécurité alimentaire durables doivent prendre en compte leur accès limité aux ressources productives.
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rnLes deux jours de travaux ont enregistré les contributions de nombreux spécialistes et experts (agroéconomistes, économistes, agronomes, financiers, …) qui ont eu à débattre avec le public sur des thématiques comme l’agro-industrie et l’agro-business dans l’espace UEMOA ; notion de filière, caractéristiques et potentialités des principales filières et notion de chaine de valeur et d’analyse des chaines de valeur ; de l’informel au formel ; modèles de financement ; opportunités du green business ; santé, sécurité et protection sociales des femmes opératrices économiques ; analyse des segments de la production, de la transformation, de la conservation, de la commercialisation, de la distribution, de l’exportation ; évaluation des outils et des mécanismes de financements spécifiques existants en faveur des femmes opératrices économiques.
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rnA rappeler que l’AFCEM est une association à but non lucratif, laïque et apolitique. Créée en 2006 , elle vise à regrouper les femmes chefs d’entreprise, à promouvoir et développer leurs entreprises, à encourager la création d’entreprises dirigées par les femmes, à orienter, encadrer, informer et assister la femme chef d’entreprise, à promouvoir son image, et à la représenter auprès des instances nationales et internationales. Elle est présidée par Aïssata Touré.
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rnQuant à la Fondation forum de Bamako, elle est née en janvier 2008, et est une association de droit malien qui s’est fixée plusieurs missions dont la prise en charge de l’organisation du Forum de Bamako et des colloques intermédiaires. Elle est dirigée par un conseil d’administration présidée par Modibo Sidibé, actuel Premier ministre.
rnCheick Tandina
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