Le congrès des Arabes du Mali s’achève dans la désunion
7 Juin 2012 - 13:51
7 Juin 2012 - 13:51
30
Mauritanie, s'est achevé dans la désunion, après trois jours de débats houleux à l'issue desquels opposants et partisans de l'indépendance du nord malien ont échoué à s'entendre, selon deux communiqués séparés.
Les deux textes ont été respectivement publiés après la fin de la réunion, mardi soir, par les Arabes, qui privilégient l'unité du Mali, et par le Front national de libération de l'Azawad (Fnla), mouvement favorable à l'indépendance de cette région naturelle s'étendant du nord-est au nord-ouest du Mali. Le pays est coupé, de fait, en deux, avec le nord contrôlé par des groupes armés incluant des rebelles touaregs indépendantistes, mais surtout des islamistes, et un sud déstabilisé par un coup d'Etat militaire en mars.
Le premier groupe affirme, dans son texte, "la nécessité de préserver l'intégrité territoriale du Mali et le droit des Arabes de l'Azawad à disposer de leurs droits entiers en tant que citoyens à part entière de l'entité malienne". Ce groupe a élu un "comité central" qui prêchera l'unité du Mali et œuvrera au "recouvrement, par les Arabes, de leurs fonctions civiles et militaires ainsi que de tous leurs droits légitimes". Le comité est présidé par l'ancien ambassadeur Mohamed Mahmoud Ould Eloumrani. Pour les partisans de l'indépendance, menés par des responsables du Fnla, "les Arabes du Mali n'ont que deux choix difficiles : rester au sein d'un Mali en déconfiture ou appartenir à un Azawad en construction en dépit des difficultés inhérentes à tout début". Ils ont dit opter pour le second choix.
Les deux parties ont, toutefois, souligné la nécessaire unité des Arabes de l'Azawad, le respect réciproque de leurs choix, la non-confrontation entre leurs composantes, le respect des particularités des différentes composantes du territoire de l'Azawad et la condamnation du terrorisme.
Le congrès avait débuté, le 3 juin, dans la localité mauritanienne de Nbeikett Lehouache. Selon les organisateurs, il visait à chercher "une stratégie conduisant à une sortie de crise équitable et définitive" dans le nord du Mali, où dominent, aujourd'hui, les islamistes d'Ansar Dine, qui prônent l'application de la charia (loi islamique) et leurs alliés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Publié le jeudi 7 juin 2012 | AFP

Mots clés:
Quelle est votre réaction ?







Articles Similaires
Mali : un site minier ciblé par une attaque terroriste à Naréna, cercle de Kangaba
12 Mai 2025 - 17:20 2
Burkina Faso : des centaines de terroristes "neutralisés" au mois d'avril
30 Avr 2025 - 11:53 1
-
berthepourquoi toujours des congrès arabes alors qu'ils ne sont que 10 000 soit 0.07% de la population malienne. Autant d'ATT ils ont profité du régime en disant qu'ils sont les frères de Lobbo. Ils ont fortifié leurs affaires avec la drogue, le commerce des armes et ils ont joué le rôle d'interface avec AQMI pour l’enlèvement des européens. Ils ont bénéficié des exonérations pendant qu'ils ne détiennent aucune licence d'importation et au finish ils ont pillé notre administration et nos banques à Gao et Tombouctou avant même l'arrivée d'AQMI et du MNLA Aujourd'hui ils font appel aux peulhs et aux sonrhais pour libérer le nord. le peuple malien vous connait aujourd'hui et n'aura plus confiance en vous et tous ceux qui ont prit les armes qu'ils soient du MNLA ou d'AQMI. Quant à vos frères islamistes de tout bord nous leur réserverons une leçon exemplaire très bientôt ainsi que tous leurs complices dont vous êtes en première ligne. Peuple malien ne vous laissez plus berner par cette bande de narcotrafiquants13 ansRépondreLike (0)
-
BobBjr Je pense que le système démocratique du Mali l'a mis dans le chaos.En réalité il n'y avait pas de démocratie mais une forme de démocratie. Dans un pays où la démocratie incite les gens à la corruption et à la délinquance financière. On gagne les élections par l'achat des consciences. Les élus ne font jamais l'affaire des électeurs sinon comment fait -il les émissaire du peuple malien dans l'assemblée n'ont pas réagi pleinement face à la mauvaise gestion du mali par ATT.13 ansRépondreLike (0)
-
TIEBAils veulent nous faire oublier Mnla alors que MNLA=ANCARDINE et AUTRES Ce congrès n'a aucune valeur et ne rapporte rien au malien à part nous éloigner de notre but c'est dire bouter Mnla et ces ASSOCIES( ANCARDINE,AQMI,MUJAO,BOKA HARAM ETC )13 ansRépondreLike (0)
-
Abdoul (Qui est le fou gueri?)Bonne meditation sur cet article Affairisme dans la crise malienne : Comment la Cia a fait plier Ouattara / La vérité sur le limogeage de Bictogo / Tout sur les Frci arrêtés au Mali Source : Le Temps : Dernière Mise à jour : 07/06/2012 (Auteur : ) Lu : 2683 fois Si l’un des réseaux mafieux organisés par le pouvoir a un genou à terre, l’autre cherche tant bien que mal à garder ses repères dans la sphère politique ivoirienne. Le réseau ouattaraiste qui a le genou à terre, est celui d’Adama Bictogo. Tout son malheur est parti de la crise malienne. Lors des négociations dans la crise malienne, Adama Bictogo fait un très bon rapprochement entre lui et la junte du capitaine Sanogo. C’est ainsi que l’homme fort de Bamako lui signifie son souci financier pour s’approvisionner en armements, en vue de faire face à la rébellion. Adama Bictogo lui propose un réseau moyennant diamants et métaux. Sanogo accepte de faire ce deal en clando, avec Bictogo qui arrive même à liquider quelques quantités de pierres. Sanogo s’active alors à s’armer. C’est en ce moment que la pression internationale s’intensifie sur la junte. Entre temps, la Cia suit de près ce deal entre Bictogo et la junte. Cette «Agence» déjà très déçue du pouvoir ivoirien, avec la vente du «diamant de sang ivoirien», fait un rapport accablant sur ce régime. Abidjan est alors dans leur viseur. La Cia saisit donc le Nigéria. C’est la vraie raison du voyage inattendu de Goodluck à Abidjan après la chute de Sarkozy. Chemin faisant, la communauté internationale fait plier la junte par des pressions diverses. Ouattara voulant profiter de la situation, engage une action militaire avec les Frci. Au cours de l’offensive au Mali, un chef de guerre et pas des moindres, et plus d’une centaine d’éléments sont pris sur le théâtre des opérations. Ouattara négocie assidument la libération de cet homme qui est l’un de ses proches les plus directs. Beaucoup de moyens sont donnés à Adama Bictogo, pour les faire libérer. Le capitaine Sanogo profite de son avantage et exige au pouvoir ivoirien plusieurs choses. Abidjan mouillée jusqu’au coup, dans cette affaire cède, pour obtenir la libération de ses hommes en oubliant définitivement l’option militaire. Comme acte bonne foi, le pouvoir exige du capitaine Sanogo la libération du chef de guerre. Les autres devraient être libérés après la signature des derniers accords. Après la signature des accords dans lesquels le capitaine Sanogo obtient gain de cause, ce dernier refuse de libérer les autres prisonniers qu’il détient encore comme preuves. Abidjan qui ne comprenant plus rien, s’informe pour cerner la motivation de la junte à ne plus tenir parole. C’est là que le régime découvre qu’Adama Bictogo n’a pas donné tous les moyens qui ont été dégagés pour le capitaine Sanogo. Dès lors, la présidence ivoirienne se saisit de cette situation et fait un semblant de limogeage avec un faux alibi. Qui à la réalité, n’est qu’une action de charme pour contenter les Usa et la communauté internationale. C’est en ce moment que le réseau Hamed Bakayoko se positionne, en activant ses relations dans la presse et accable son rival. La réaction d’Adama Bictogo ne s’est pas fait attendre. Il donne des éléments précis sur des virements que feraient Hamed Bakayoko verse sur un compte offshore, en Europe depuis huit mois. Et Adama Bictogoa a juré d’avoir la tête de Hamed Bakayoko. Une correspondance particulière de K.S13 ansRépondreLike (0)
-
Bukuri TakalaLe fou n'est pas guéri. Le roman est fou.13 ansLike (0)
-
-
AlissaMerci siraba ceux qui roule en 4x4 a Bamako vont devoir affronter le désert bien réfléchit puisque que Bamako ne fait rien pour le développement du nord nous le bâtirons nous même cette azawad et allez tous vous faire voir avec votre débile de sanogo et votre nullard de check Modibo tas de tarée13 ansRépondreLike (0)
-
BamananLe nord était déjà occupé par des intégristes et les trafiquants de drogue avant sanogo...certains députés de l'ADEMA ATT ont été officiellement désignés par l’Algérie : ATT ADEMA avait refusé de les livrés à la justice. Sanogo n’était pas là quant les bandits ont égorgé nos militaires ! Sanogo n’était pas là quant les officiers de ATT vendaient nos armes ou quant Alpha et ATT détruisaient l’armée. Maintenant laissons nous reconstruire notre pays et notre armée tranquillement … sinon vous aurez chaud !13 ansRépondreLike (0)
-
Soumailatout a fait juste Bamanan :!:13 ansLike (0)
-