FourreTout : La rébellion incapable de défendre ses positions

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La rébellion menée par le MNLA et Ançar dine éprouve des difficultés à consolider ses positions dans les régions de Tombouctou, Gao et Kidal. Elle ne bénéficie pas de couloirs d’approvisionnement pour mieux faire face à ses besoins et ceux des populations en raison des saccages intervenus surtout à Gao et à Tombouctou.

Les banques ont été pillées et détruites, les magasins de céréales vidés de leur contenu, les centres de santé dépossédés de tous les moyens élémentaires de soins, etc.

Pour ne pas affronter les populations en manque de nourriture et de médicaments, les groupes armés commencent à s’interroger sur l’avenir de leur présence dans les localités du nord-Mali, surtout ceux appartenant à Ançar dine. Ils ne sont pas sans savoir que l’armée malienne, qui a retrouvé le moral et du matériel de guerre adapté, se prépare à récupérer les positions perdues.

Toutes choses qui  amènent à conclure que le temps joue contre les renégats de la rébellion touareg.

 

Le MNLA constitué de brigands

Les éléments se réclamant du soi-disant Mouvement National de Libération de l’Azawad se transforment de plus en plus en vulgaires brigands qui ravagent tout sur leur passage.

Beaucoup d’exactions contre les populations civiles sont signées par des apatrides de ce mouvement sans foi, qui ne fait que revendiquer l’indépendance du nord-Mali. Il encourage l’exode des populations en espérant tirer profit du vide laissé.

L’armée malienne leur a coupé l’herbe sous les pieds en organisant des patrouilles dans la région de Mopti pour empêcher tout acte d’incursion visant à voler du carburant nécessaire aux déplacements de leurs hordes sauvages.

 

Des déplacés de guerre à Kayes

Plusieurs déplacés de guerre ont pris la direction de la première région du Mali, Kayes. Il s’agit des déplacés, en provenance de Tombouctou et Gao pour la plupart, qui ont décidé de rejoindre leurs parents installés dans la cité du Sigui.

Tous gardent une mauvaise image des groupes rebelles qui occupent les localités du nord.

 

Un chef d’agence  bancaire de Gao sauve plus de 680 millions

C’est un  jeune chef d’agence de la cité des Askia, dont nous tairons le nom et celui de sa banque, qui a décidé de prendre ses responsabilités en main en enlevant, nuitamment, du coffre-fort plus de 680 millions. Il a placé cette somme à bord de sa voiture avant de prendre la direction de Bamako.

Au moment où il traversait le pont Wabaria, il a été averti à travers son téléphone que la bataille de Gao vient de commencer. Il a pu atteindre le siège social de sa banque à Bamako, sans anicroche, pour remettre la forte somme sauvée in-extrémis à qui de droit. Après lui, les assaillants ont pillé et saccagé ce qui reste de sa banque, ainsi que son domicile privé. Il a reçu les félicitations de son établissement financier et ses collègues ne cessent de louer sa bravoure et sa fidélité envers son service employeur.

 

Quel sort pour l’Hôpital Mère Enfant le Luxembourg ?

Après la chute du régime ATT, le 22 mars par un pronunciamiento, des interrogations font jour sur le sort qui sera réservé à l’Hôpital Mère Enfant le Luxembourg contrôlé et géré par la Fondation pour l’Enfance appartenant à l’ancien couple présidentiel qui vient de s’exiler au Sénégal voisin depuis le jeudi dernier. Il y a nécessité que le prochain Ministre de la santé statue rapidement sur le sort de ce centre hospitalier, fruit de la coopération maliano-luxembourgeoise.

Surtout qu’il se développe de plus en plus que le terrain occupé par la fondation n’est pas sa propriété.

 

 

22 MARS : Ahmed Diané Séméga n’y voit que le malheur?

En soutenant que : ”la jeune démocratie de notre pays, malgré ses hauts et ses bas, toujours citée en exemple comme un modèle, n’est plus qu’une illusion perdue. L’intégrité territoriale, si chère à notre peuple, est remise en cause, la dignité de notre peuple bafouée ! Une classe politique aux abois et une communauté internationale scandalisée et dont l’action reste confuse pour sortir de l’impasse.

Voilà le cauchemar qui trouble le sommeil de tous les Maliens”, l’ancien Ministre, Ahmed Diané Séméga affiche ici sa haine contre les princes du jour qui ont chassé son mentor, Sa Majesté Zounzani 1er, le 22 mars dernier. Le tableau noir qu’il dresse n’est-il pas, en fait, la conséquence directe de la décennie de gestion calamiteuse du régime ATT ? Lui Séméga le griot du régime défunt est bien sûr comptable de cette démission nationale orchestrée par Mister Zounzani 1er.

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1 commentaire

  1. Pas besoin d’être un stratège militaire. Cette rébellion n’a aucun avenir au Mali. Ils sont lourdement armés pour faire la guerre. Mais rien d’autre. Et ils perdront cette guerre. 😀 😀 😀

    Kadhafi a dressé des gens comme des chiens pour tuer. Ils se sont entraîné à le faire en Lybie sur des lybiens, au Tchad, sur des tchadiens. Ils sont venus égorger des maliens.

    Quant au MNLA, ce sont des petits bandits désœuvrés de Tombouctou et Gao, et des touaregs intégrés dans l’armé qui ont déserté avec les moyens de l’armée. Que vont-il faire de plus ?

    Ils vont finir par se rendre un à un… c’est moi qui vous le dis. Mais il n’est plus question d’intégrer qui que ce soit dans la nouvelle armée. 👿 👿 👿 👿 👿 👿

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