Les piques de Mara à l’opposition : Les preuves sur l’ancien et le nouvel avion !

[caption id="attachment_373372" align="alignleft" width="350"] Moussa Mara[/caption] Concernant l’achat de l’avion présidentiel, l’honorable Mahamadou Awa Gassama a laissé entendre que 14 milliards de  CFA ont été débloqués du Trésor Public pour cela. En réponse, Moussa Mara n’est pas allé avec le dos de la cuillère. «  Ce que vous dites est faux et archifaux, nous sommes passés par un prêt contracté avec la BDM-Sa, une banque de la place, les données sont disponibles, vous pouvez vérifier ». Pour ce qui concerne les papiers de l’ancien Aéronef du temps d’Amadou Toumani Touré, « je serais bien curieux de recevoir les documents que vous avez brandit ici, de les soumettre à vérification et s’il s’avère que ces documents sont authentiques, ce serait une bonne chose pour l’Etat qui disposerait ainsi de document pour cet avion », a-t-il dit. « Ce n’est pas moi qui escalade le mur à la moindre occasion » C’est la réponse donnée par Moussa Mara lorsqu’il a été accusé par l’honorable Mahamadou HawaGassama d’avoir fui pour aller se réfugier au camp Serval lors de sa visite à Kidal. Selon lui, Serval et Minusma lui ont proposé d’aller dans le camp de la Minusma. Ce que lui et les membres du gouvernement qui étaient avec lui ont décliné avant d’aller  au camp des FAMa pour que leur sécurité soit assurée par l’armée malienne. Selon lui, concernant les personnes qui fuient à la moindre occasion, l’opposition doit voir de son coté car ce n’est pas lui qui escalade les murs à la moindre occasion. Faisant allusion à SoumailaCissé qui aurait escaladé le mur lorsque les  hommes d’Amadou Haya Sanogo étaient à ses trousses. Avant d’aller passer un long séjour en France. « Dans ce pays on se connait» Sur la question de l’avion présidentiel, les députés de l’opposition n’ont pas du tout été courtois avec Mara. Sur la question, l’honorable Mahamadou Hawa Gassama que l’opposition avait certainement  commis pour faire le ‘’franc-tireur’’ a traité Mara de menteur sur cette question pour n’avoir pas dit toute la vérité sur cet aéronef dont ils détiendraient les papiers. Raison pour laquelle, il disposait de 10 minutes pour son  « réquisitoire ». « Il dit que j’ai menti, je pense que sincèrement, sur l’ensemble de ce que j’ai dit, je n’ai jamais, à aucun moment proféré de mensonges, le mensonge ne fait pas partie de mes valeurs. Dans ce  pays, on se connait, les maliens nous connaissent et savent qui est qui dans ce pays. », a répondu Moussa Mara. « Ce que nous sommes, parle plus fort que ce que nous disons » C’est ce que Moussa Mara a expliqué à l’honorable Gassama qui l’a traité de tous les noms d’oiseau. « Ce que nous sommes parlent plus fort que ce que nous disons » a-t-il dit. Avant  de lui dire «  vous avez beau parlé en bambara pour que les gens vous entendent, vous avez beau crier ici, ce que vous êtes parlera toujours plus fort que ce que vous direz ». « Je ne démissionnerai pas, Ntètayôrôchi » C’est la réponse de Moussa Mara à l’opposition qui a toujours demandé sa démission en vain avant de déposer cette motion de censure contre le gouvernement. Mais en réponse, le Premier ministre Moussa Mara a laissé entendre qu’il ne démissionnera pas. Car le Mali est en train d’être construit, être il est hors de question qu’il démissionne dans ces conditions pour faire plaisir à l’opposition. « Elles sont où les solutions de l’opposition ? » En réalité, selon Moussa Mara, l’opposition n’a pas de solutions. « Je m’engage devant votre auguste assemblée à les prendre en charge si elles sont pertinentes ». Selon lui, c’est ce qu’il avait dit à l’honorable SoumailaCissé quand il l’a informé, en février dernier, en marge des travaux du forum de Bamako, qu’il avait des solutions sur les questions d’assainissement de la ville de Bamako. « Nous avons convenu que je le relance pour recevoir ces solutions. Hélas, je l’ai relancé une fouis sans suite, deux fois, trois fois, et c’est à la cinquième qu’il  m’a dit que le document qu’il avait est égaré. », a laissé entendre Moussa Mara. Avant de laisser entendre aux députés de l’opposition : « si vos propositions sont disponibles et pertinentes, le gouvernement est prêt à les prendre en ligne de compte, c’est ça la démocratie. N’essayez pas d’enfoncer des portes déjà grandement ouvertes. ». Selon Moussa Mara, le problème c’est  que la  réussite signera la fin de la carrière politique de certains. Rassemblés par Georges Diarra