Le parti de Soumaïla Cissé, l’Union pour la République et la Démocratie (URD), annonce la suspension de sa participation au Dialogue politique inclusif. La correspondance adressée, à cet effet, au président du Comité d’organisation date du 03 septembre. Mais elle a été rendue publique à la veille d’un important Atelier national de réflexion, présidé par le Premier ministre, sur ledit dialogue.
maliweb.net - «Protestation contre les démarches confuses et non inclusives sans les préparatifs du Dialogue politique inclusif». Tel est l’objet de la correspondance signée par Soumaïla Cissé, président de l’URD, non moins chef de file de l’opposition politique au Mali. L’URD dénonce des
«initiatives décousues, unilatérales, et non inclusives» de nature à amplifier la confusion et la méfiance des acteurs sur le format du Dialogue.
Selon l’URD, les termes de référence devaient encadrer tout le processus de bout en bout. Malheureusement, proteste le parti de Soumi, des initiatives sont prises avant l’adoption des Termes de référence. Comme exemple d’initiatives liées au dialogue, l’URD cite entre autres: l’Atelier national de réflexion, du 07 au 08 septembre, à l’initiative du ministère Chargé des Réformes institutionnelles; l’Atelier de validation des TDR initié par le Comité d’organisation; la rencontre de concertation locale initiée par le ministère de l’Administration territoriale.
Dans l’attente d’une « clarification » sur toutes ces initiatives, l’URD se «réserve le droit de suspendre sa participation au processus du dialogue». C’est seulement trois jours après l’envoi de la correspondance que l’URD décide de la rendre publique. Sans doute pour faire monter un peu plus la pression.
Mamadou TOGOLA/Maliweb.net