DPG : Les préoccupations des Maliens toujours prises en compte, mais…

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Le Premier ministre à l’Assemblée nationale : La déclaration de politique générale dans ses grandes lignes
Le Premier ministre MODIBO KEITA à l’Assemblée nationale

On a coutume d’entendre que les autorités malienne sont les premières au monde dans la rédaction de bons discours, mais que leur mise en œuvre est très souvent source de déception pour les populations. Ce que le chef du gouvernement a dit lundi dernier aux députés, 5 mois après sa nomination, est un discours consistant qui prend en compte les 3 préoccupations majeures de l’heure de la population du Mali ; à savoir : la sécurité, la justice et le développement socio-économique.

Ces 3 axes ont toujours occupés l’attention des différents gouvernements depuis des années. Malgré cet attachement inconditionnel à ces priorités du peuple malien, les choses semblent stagner, voire régresser dans ces principaux domaines.

Les DPG n’ont jamais posé de problèmes à l’exposé, elles sont tellement bien élaborées qu’on n’ose même pas s’y opposer. Mais là ou le bât blesse, c’est dans leur exécution, regrette un jeune fonctionnaire. Et de s’interroger : Combien de fois la déclaration a fait des propositions concrètes pour résoudre la problématique de l’emploi de jeune, mais à chaque année on a l’impression que le problème s’amplifie ?

Et pourtant ces beaux plans si bien orchestrés, s’ils étaient bien exécutés, pouvaient permettre à notre pays de se hisser parmi les Etats émergents. Il ne suffit pas d’élaborer de bons documents pour faire avancer un pays, mais il faut suivre de très près leur mise en œuvre. C’est pourquoi le Premier ministre après avoir fait sa déclaration et le oui de l’Assemblée nationale, doit mettre en place un mécanisme de suivi, qui veillera à la bonne exécution de ce qui est consigné dans le document par les ministères.

Ces différents axes prioritaires du Premier ministre pour sortir notre pays du gouffre sont ce qu’il faut pour développer le pays. Mais les différents départements en charge de ces questions sont toujours gérés par des intouchables. Du coup, il faut écarter l’idée d’une justice indépendante dans ses investigations.

Pour la réussite de ces points stratégiques de développement du chef du gouvernement, il doit mettre un accent particulier sur le volet de la justice qui, selon beaucoup, est l’élément essentiel pour réussir les autres points. Il faut reconnaître que la réussite du Programme d’actions du gouvernement 2013-2018 dépend de la bonne exécution de la politique générale du gouvernement.

Youssouf Coulibaly

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