Election référendaire : Le projet de constitution en débat à l’ASSEP

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Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Le projet de nouvelle constitution dont le vote est prévu ce 18 juin a été expliqué aux membres de l’ASSEP au cours d’une journée d’échanges avec un expert commis par le ministère de la Refondation de l’Etat.  La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la Refondation, Ikassa Maïga le jeudi 1er juin à l’Agetic.

Pour cette journée, l’ASSEP a pris comme thème : ‘’rôle et responsabilités de la presse pour une information saine des citoyens sur les dispositions controversées ou pertinentes pour un scrutin référendaire apaisé’’. Au regard de l’importance du thème, le ministre Maïga a fait des commentaires  qui ont plutôt servi de discours cérémonie d’ouverture.

Avec les explications de l’expert, les participants ont  mieux compris le projet de   constitution, notamment les innovations. Car les échanges leur ont permis de comprendre davantage les points au cœur des controverses.

Le président Ousmane Daou a rappelé que le projet de constitution relève de la volonté du peuple souverain du Mali qui a toujours réclamé le changement afin que notre pays puisse mieux jouer sa partition dans le concert des nations. Il n’en fallait pas plus pour enregistrer une forte adhésion à l’initiative d’élaboration d’un projet de nouvelle constitution. Chose actée aux termes des Assises Nationales de la Refondation tenue à Bamako, les 27, 28, 29 et 30 décembre 2021, dont les conclusions ont recommandé son élaboration. Les autorités de la transition ont estimé que c’est une nouvelle opportunité d’engager une série de réformes politiques et institutionnelles.

Une dynamique qui ne saurait se démarquer de la presse, dont l’apport reste transversal dans tous les chantiers de développement socioéconomique et politique du pays. A son mérite, l’on ne se perdrait pas en conjectures à reconnaître l’art de ramener la passion à la dimension de la raison dans un exercice qui s’accommode, tant de la subtilité des verbes que de l’habileté de la plume. A l’en croire, comment faillir à ce sacerdoce au moment où le pays a rendez-vous avec l’histoire ?

En attendant, l’heure est au bien-fondé de cette journée d’échanges. Les journalistes doivent passer pour être des interlocuteurs crédibles sur toutes les questions en rapport avec la vie de la nation. L’actualité faisant la part belle au référendum  du 18 juin, la maîtrise du sujet du projet de nouvelle constitution s’impose aux porteurs de la plume au nom du droit du public à l’information. C’est dans ce contexte que la journée d’échanges s’est tenue, justifiée par le souci de contribuer à une très large communication sur ledit projet. « La bonne dissémination d’informations fiables auprès de la population en l’occurrence sur les points à controverse est attendue pour être la garantie de notre prédisposition à relever notre part de défi ».

Drissa Togola

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