Tenue des Concertations nationales les 26, 27 et 28 novembre 2012 : La survie de la Nation et de la République en jeu

20 Nov 2012 - 07:23
20 Nov 2012 - 07:23
 10
Notre pays vit,  depuis la rébellion touareg de janvier et les événements du 22 mars, la plus grave crise de son histoire millénaire. Les 2/3 du territoire national sont occupés  et le Sud est au bord de l’implosion, faute d’accord entre ceux qui ont vocation naturelle à concourir au suffrage, à orienter, à encadrer l’opinion et  à incarner les Institutions au nom et pour le compte du peuple souverain.  Si l’on ne prend garde, c’est la survie de la Nation et de la République qui est en jeu.  Un des  aspects très préoccupants  de cette situation de crise est la remise en cause de la liberté religieuse des populations et la laïcité  du pays.  Une situation qui s’est manifestée  par des actes  inqualifiables  sur des personnes et des édifices religieux (Mosquées, Eglises, Temples et autres édifices à caractères religieux). Les différentes initiatives des pouvoirs publics, de la classe politique, des organisations de la société civile, des congrès et  des factions ont appelé à la mise en place d’un Gouvernement d’Union nationale. La mise en place de ce Gouvernement a décrispé la situation politique et  ouvert la voie aux assises nationales qui ont pour objet, l’adoption d’une feuille de route consensuelle pour la transition.  Ces actions ont permis d’améliorer le climat de confiance tant au plan national qu’international. Les Concertations nationales des forces vives du Mali doivent aboutir, après  un  dialogue franc et inclusif, à la réconciliation des cœurs  et des esprits.  Elles doivent préserver les acquis de la Transition. Retour de la confiance  et soutien des partenaires  L’opinion internationale, dans son ensemble, est prête à  accompagner notre pays. Constellation  : l’adoption à  l’unanimité des 15 pays membres du Conseil de sécurité de la résolution 2071, le 12 octobre 2012 ; les résolutions du Groupe de suivi de la crise malienne du 19 octobre 2012 à Bamako ; la  réunion des chefs militaires de l’Union Africaine, de la cedeao et de l’armée malienne tenue à Bamako du 3 au 5 novembre 2012 pour l’élaboration de la stratégie d’intervention  au Nord du Mali ; la reprise de la coopération avec le Fonds monétaire internationale et enfin les  bonnes dispositions de l’Union Européenne à reprendre sa coopération avec le Mali. Dans ce contexte, les Concertations nationales des forces vives de la Nation doivent consolider les acquis afin  que la Transition puisse  atteindre, dans  les plus brefs délais, ses missions essentielles, à savoir, la reconquête du Nord  du pays ; le retour de l’administration et des déplacés  et l’organisation d’élections libres, fiables et transparentes. Sauvegarde de la République par un consensus national  La remise en cause desdits  acquis risque de plonger le pays  dans une nouvelle crise socio-politique, à sa  stabilité  et à la cohésion nationale. Ces Concertations nationales des forces vives du Mali doivent conduire à un sursaut national indispensable, à la préservation de la Nation et de la République. Pour  ce faire, nous devons mettre  en veilleuse  nos intérêts  partisans  au profit de l’intérêt national, à savoir, la sauvegarde de la République ; la sauvegarde de l’unité, de la diversité nationale et des valeurs de tolérance.  Nous devons,  dans un consensus national, dégager les voies et moyens pour une sortie durable de la crise en conciliant les   préoccupations de toutes  les forces vives de la Nation. B. DEMBELE

Quelle est votre réaction ?

Like Like 0
Je kiff pas Je kiff pas 0
Je kiff Je kiff 0
Drôle Drôle 0
Hmmm Hmmm 0
Triste Triste 0
Ouah Ouah 0