Zou dans le Sahel occidental : Nioro, Yélimané et Bafoulabe charmés
Soumana Sako, «le candidat du peuple », investi par le parti Convention nationale pour une Afrique solidaire (CNAS Faso Héré), poursuit ses visites aux différentes structures de son parti à travers le pays. A la tête d’une très importante délégation, il vient de terminer une tournée, les 20, 21 et 22 janvier, dans le Sahel occidental, où les cercles de Nioro du Sahel, Yélimané (Kirané, Krémis) et Bafoulabe (dans les communes rurales de Diakon et de Goundara). Dans ces six localités, le rituel était toujours le même : salutations des notabilités dont le chef du village et l’imam, rencontre avec les militants. Et, au cours de la rencontre avec les militants : mot de bienvenue du secrétaire général de la section ou de la sous-section du parti CNAS, discours du secrétaire général du bureau national, Zoumana Tangara, les témoignages, le portrait du candidat par l’honorable Mamadou Kané, l’intervention d’un responsable du parti allié Front africain pour le développement (FAD), et l’allocution du Dr Sako. A préciser que Soumana Sako a entrepris ce périple en réponse aux nombreuses invitations qui ne cessent de provenir de la base du parti.
Les différents responsables des structures locales du parti s’accordent pour reconnaitre que Soumana Sako, « patriote et sincère » est l’homme approprié à la situation chaotique que traverse le pays depuis des décennies. «Economiste émérite et avisé, vous êtes l’homme qu’il faut pour éviter la crise économique vers laquelle on court, aussi, le Mali ne peut faire u autre choix ». Partout, les militants et sympathisants comptent sur le Dr Sako pour résoudre la crise scolaire qui dure depuis vingt ans, la dépravation de la jeunesse qui ne cesse de grandir, le chômage qui s’accroit, la santé qui se détériore, la famine qui menace, les caisses publiques qui se vident, etc.
Quant à Zoumana Tangara, il a profité de cette tournée pour, tout en félicitant les militants pour leur choix, les inciter à aller retirer les cartes d’électeur pour pouvoir voter utile. Selon lui, l’élection présidentielle se déroule non pas autour d’un parti politique, d’une ethnie, d’une religion, d’une communauté, d’une région ou d’un terroir, mais de la personne qui présente le meilleur programme de société et de gouvernance. Il s’agit de mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
Mais, constatent Mandjou Traoré et Ibrahim Diallo, respectivement secrétaire général et secrétaire chargé des sports, arts et culture du FAD, les jeunes doivent cesser d’être attirés par l’argent facile, les maigres sous qu’on leur donne pour aller voter. Ayant longtemps servi de bétail électoral, exploité à fond par les candidats traditionnels, et aucun membre de leur parti n’ayant atteint les 35 ans requis, ils ont décidé cette fois-ci de soutenir un candidat réellement capable de faire face aux nombreux problèmes de la jeunesse. A cet effet, ils ont constitué une commission de réflexion et d’investiture dont les travaux ont abouti au choix de Soumana Sako, «le candidat le plus intègre, le plus honnête, gros travailleur, homme d’Etat, soucieux du bien-être des populations et de la préservation des biens publics ». Pour eux, il est enfin temps pour la jeunesse de se réveiller, de refuser l’argent de la corruption et de la fraude, de voter pour l’intérêt supérieur de
Ce portrait du candidat de
Le portrait le plus complet sera dressé par l’honorable Mamadou Kané, qui retrace le parcours de son candidat, depuis ses cycles scolaires et universitaires au cours desquels il a toujours occupé le premier rang jusqu’à la fin de ses études post universitaires, quand, encore major de sa promotion, il refuse la nationalité américaine et les belles perspectives pour revenir au bercail et servir la patrie. Selon lui, c’est ce même amour de la patrie et le sens de l’Etat et des responsabilités qui ont poussé Zou à accepter le poste de ministre de l’économie et des finances, en 1987, afin de redresser l’économie nationale et sortir le pays de l’état de cessation de paiement des salaires de la fonction publique, à démissionner du gouvernement quand il s’est retrouvé impuissant à faire cesser certaines pratiques, à diriger le gouvernement de la transition. Pendant laquelle, il est parvenu à organiser en 1992 les élections, cinq scrutins, avec seulement 900 millions de FCFA, alors qu’en 1997, avec l’Adema, le budget a atteint les 12 milliards pour des élections bâclées et reprises (législatives), et que pour 2012, avec ATT, 30 milliards, dont 6 uniquement pour
C’est donc pour toutes ces considérations qu’une association de Koutiala est allée solliciter de Zou, alors au Zimbabwe, qu’il veuille bien se présenter à la présidentielle de cette année.
Pour sa part, « le candidat du peuple » a épinglé la mauvaise gestion chronique, le pillage des ressources publiques, l’école à vau-l’eau, l’insécurité au nord, la famine, l’exploitation abusive des ressources minières, etc.
A noter qu’à Kirané, le président est arrivé alors que le secrétaire général de la sous-section s’apprêtait à enterrer son oncle. La délégation a donc participé aux cérémonies funéraires. Malgré cette considération funèbre, la salle du Centre d’accueil Niakalé Diambou n’a pas pu contenir la foule de militants et sympathisants, venus en grand nombre, pour la rencontre.
A cause du très mauvais état des routes, la délégation n’a pu regagner Bamako que dans l’après-midi du lundi, soit plusieurs heures de retard sur le programme initial.
Cheick Tandina
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