Mendicité ambiante : Un phénomène qui prend de l’ampleur dans une société en proie au terrorisme

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Mendier, c’est demander de l’aumône, la charité. Cela a toujours fait partie de la société où les inégalités sociales sont réelles. Mais au Mali, la mendicité est un phénomène multi complexe. Mendier, c’est désormais se garantir une vie décente car, c’est devenu un « métier » qui fait plus que nourrir son Homme. Mais, avec l’insécurité grandissante dans le Sahel avec le terrorisme comme corolaire, les autorités devraient se pencher sur le phénomène.

Ils sont désormais partout : aux abords des routes ; entre les véhicules ; devant les maisons ; dans les rues ; les marchés ; devant les lieux de culte etc. en train de demander de l’aumône. Et ils sont aussi de plus en plus nombreux, tout âge et tout sexe, confondus. Il se raconte que certains mendiants, arrivent à se construire une maison d’habitation et d’autres des véhicules qu’ils mettent en circulation pendant qu’eux, continuent de mendier. Cela pourrait expliquer le nombre de plus croissant de mendiants dans les rues de Bamako.

Mais le contexte n’est plus le même. Le terrorisme qui prend parfois les couleurs religieuses (djihâd) a envahi notre société et du coup, on ne sait plus qui est qui. Les mendiants ne se contentent plus d’être fixent à un endroit ; ils sont ambiants ; circulant entre les véhicules ; s’agrippant même à des portières de voiture. En plus du risque d’accident de la circulation qu’ils encourent et font courir, il y a véritablement le risque lié au terrorisme. C’est pour ça, les plus hautes autorités du pays doivent s’y pencher dès à présent et ne pas attendre qu’il y ait le pire pour prendre des décisions. Si on ne peut empêcher les gens de mendier, on peut fixer des règles à respecter par exemple en leur interdisant les abords des routes et le fait de circuler entre les engins.

Dans certains pays, c’est sur les lieux de culte qu’on retrouve les mendiants. Mais, ici au Mali, ils sont partout et cela devient un phénomène de société à vite endiguer avant que le terrorisme n’exploite la brèche.

Sinaly

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