Le sommet de Bamako : On y est !

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Tant attendu depuis des mois, le Sommet Afrique- France démarre aujourd’hui vendredi 13 janvier dans notre capitale, Bamako. Le Tout-puissant Allah a entendu et exhaussé un des vœux  les plus chers du Président de la République. Le Mali est donc au rendez-vous comme promis par IBK.

 Décidément, il s’agit là de non seulement un événement d’envergure internationale qui réunira les Hommes politiques, notamment les  Chefs d’Etat et de gouvernements africains et français,  mais aussi un Sommet Afrique-France où les Hommes d’affaires de par le monde vont sonder les opportunités qui peuvent s’offrir à eux au Mali. Cette occasion offre des opportunités de redorer le blason de « fréquentabilité » du Mali, mais constitue aussi un facteur de création d’emplois, de renforcement des liens de coopération économique, des relations internationales, du  partenariat  côté d’affaires et de l’exportation de l’artisanat malien.

 

Un Sommet de gagnant-gagnant

Si le Chef de l’Etat a son attention focalisée sur le sommet, c’est parce qu’il est conscient des enjeux que cette opportunité représente pour le Mali. Ce Sommet, dit de Partenariat, de la Paix et de l’émergence, est une opportunité gagnante-gagnante entre l’Afrique et la France en général et entre le Mali et la France en particulier.

En effet, c’est notre pays qui sortira nanti de ce rendez-vous. Car, au-delà du facteur d’emplois déjà générés, la rencontre permettra aux Hommes d’affaires français et africains de découvrir les différents secteurs d’investissements au Mali et, à coup sûr, de financer des projets. Cela ne peut que tenir à cœur à tout Malien épris d’esprit patriotique.

Beaucoup ignorent l’aspect culturel de l’événement. Mais, il faut retenir que le Mali est l’une des nations de vieilles civilisations au monde avec son artisanat. Aujourd’hui et demain, l’artisanat s’invitera implacablement à la fête. Les participants ne peuvent séjourner en terre malienne sans pour autant chercher à savoir ce qui fait la valeur culturelle, du moins artisanale, du pays de Soundiata. Par-là, il importe de signifier que l’artisanat malien se vendra et s’exportera davantage.

 

Un IBK plus rassuré

C’est soucieux de ces multiples avantages pour le Mali que le Chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Kéïta ne ménage aucun effort pour que le sommet soit une réussite. Tous les travaux de rénovation ou de construction  d’infrastructures hôtelières et routières sont quasiment achevés. Du CICB au nouveau pavillon présidentiel de l’Aéroport International Modibo Kéïta de Bamako, en passant par les infrastructures précitées, il n’y a plus de doute à se faire. Tout ayant été passé au peigne fin sous  l’œil vigilant des services compétents  de l’Etat et des partenaires techniques et financiers, le Président IBK en est plus rassuré et plus optimiste. Cela  a créé en lui de l’allégresse quand, de retour de son déplacement d’Accra, la capitale Ghanéenne, il a été accueilli pour la première fois au nouveau pavillon présidentiel situé à environ 2 kilomètres de l’ancien salon présidentiel de l’Aéroport international Modibo Kéïta -Sénou. Un joyau architectural qui répond aux standards internationaux et commodités requises.

« Le Mali sera au rendez-vous du Sommet Afrique-France », s’est réjoui le Chef de l’Etat, devant la presse dans le Hall du nouveau pavillon présidentiel.

 

Un Chef d’Etat plus confiant en son Peuple,…

Là où les autres pays réussissent, les Maliens ne doivent pas y échouer. Le Président IBK est confiant au génie créateur de son Peuple. Ce qu’il a su témoigner à sa juste valeur dans son message de passage au nouvel an 2017  à la nation. «Je nous sais capables de remplir cette double obligation », confiait-il.

Du fait qu’il s’agit avant tout de l’intérêt général du Mali dans ce contexte très sensible et très difficile, le Président IBK  a su écarter certains esprits égocentriques à même de caractériser l’événement, pour placer sa réussite à l’actif de son Peuple. Un peuple qui se donne comme impératif une union sacrée derrière son premier Responsable et la République. Cela,  sans considération politico-politicienne. Le fatalisme, le pessimisme et le défaitisme n’ont pas eu raison du Chef de l’Etat qui n’a point douté de la xénophilie et de l’hospitalité légendaire et du sens élevé du patriotisme et du nationalisme qui caractérisent le Malien.

 

…puis en ses pairs africains et français

Ce deuxième sommet qui s’ouvre dans notre pays l’honore et témoigne de la confiance et de la solidarité des pays africains et de la France envers le nôtre, le Grand Mali. Comme l’avait indiqué le Président de la République en personne lors de la cérémonie des vœux du nouvel an à lui présentés par les Religieux, plus d’une trentaine de Chefs d’Etat africains seront au rendez-vous. Bamako, aujourd’hui, est une capitale africaine propre et augure un bel accueil à ses hôtes de marque. La gratitude du Président de la République envers ses pairs africains et français n’est plus à démontrer quand il s’agit du sommet. « L’organisation d’un événement de cette envergure dans notre capitale n’aurait pas été possible sans l’amitié et la confiance à nous témoignées par nos partenaires français et, tout particulièrement, par le Président François Hollande. Elle n’aurait pas été non plus possible si nos frères africains ne nous avaient pas solidairement accompagné dans nos efforts pour revenir à l’avant-scène politique et diplomatique mondiale », avait déclaré IBK.

 

Le vœu exaucé d’IBK

« Le Mali sera au rendez-vous du Sommet Afrique-France », a confirmé le Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, le samedi dernier du retour d’Accra. Il n’a pas fallu une semaine pour que ce vœu et l’optimisme du Chef de l’Etat se concrétisent. Aujourd’hui, vendredi 13 janvier 2016, les rideaux sont levés sur ce 27e Sommet Afrique-France et, ce, jusqu’à demain, au Centre International de Conférences de Bamako, devenu épicentre du monde, sous tous les projecteurs.

Ce grand rendez-vous, le Président IBK n’a jamais manqué d’en faire la prunelle de ses yeux ; car, l’échec d’un tel événement serait non seulement équivalent à une grande honte pour le Mali, mais aussi à l’incapacité d’IBK à œuvrer pour le retour de son cher pays sur la scène internationale et l’échec dans la saisie de cette opportunité gagnante-gagnante.

La capacité du Président à relever les grands défis d’organisation s’est matérialisée et constitue, par conséquent, l’«’immense dette de gratitude» que le Mali doit à ses amis. Sans se tapoter la poitrine, le Président IBK sort requinqué  de la concrétisation de ce vœu légitime et le Mali diplomatiquement ragaillardi.

Cyril ADOHOUN

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