Ce qui s‘est produit le Vendredi 8 Février 2013 entre les militaires maliens (Bérets Verts contre Bérets Rouges) dans la capitale(Bamako) est tout simplement scandaleux et honteux suite à l’affrontement pardon à l’attaque du camp Para de Djicoroni des Bérets Rouges par les Bérets Verts. Une irresponsabilité notoire que les plus hautes autorités ne doivent plus tolérer au moment où le pays est en guerre et pire des militaires des pays amis sont en train de mourir pour le Mali. En tout cas le président de la république par intérim doit prendre toutes ses dispositions pour que ce spectacle ne se répète plus encore.

Au moment où les maliens sont en train de se réjouir de la libération des zones occupées du Nord du Mali, la population de Bamako a été ahurie d’entendre que les Bérets Verts et les Bérets Rouges se sont affrontés au camp para Djicoroni. Loin pour nous de vouloir épiloguer longtemps ou de donner raison à telle ou telle partie, on peut dire que cette soit disant confrontation qui est en réalité une attaque n’honore aucun militaire digne de ce nom surtout que le pays est confronté à une guerre depuis le 10 janvier 2013. Ce qui est honteux, insultant et révoltant, des militaires des pays amis notamment ceux de la France et le Togo, sont en train de mourir pour la cause de la nation malienne. En tout pour les observateurs cette situation était prévisible avec la sortie médiatique ratée du Chef d’Etat Major Général des forces armées Général Dahirou Dembélé à travers certains propos blessants envers les Bérets Rouges. Pour les uns et les autres, c’est une provocation des Bérets Verts qui n’ont certainement pas digéré la liberté provisoire accordée à 29 personnes, et y voient la main de Kati à travers le Chef d’Etat Major des armées. Au début on a fait croire que ce sont les Bérets Rouges qui ont commencé à tirer alors que ce sont les femmes et enfants de ces Bérets Rouges qui ont et demandé le départ des Gardes qui assuraient la garde du camp. La preuve sur les blessés et les morts enregistrés, on y recense que des civils innocents dont des enfants. Selon certaines indiscrétions, cette attaque inappropriée et désobligeante des Bérets Verts vise à étouffer la contestation permanente des femmes et enfants des Bérets Rouges depuis le 30 Mars et le 1er Mai 2012, date au fameux contre coup d’état. Or les putschistes du 22 mars 2012 ont toujours été manipulés par leurs femmes et enfants contre le régime défunt d’Amadou Toumani Touré d’où l’adage qui dit « les arroseurs arrosés » sied parfaitement aux Bérets Verts qui ont été poussés eux aussi par leurs femmes et enfants contre ATT. Malheureusement pour les Bérets Verts, le moment est mal choisi avec la guerre qui bat son plein dans les trois régions du Mali surtout à Gao.
Des têtes doivent tomber
En tout cas une chose est sûre et certaine cette situation ne doit plus se produire encore et que le président de la république par intérim doit prendre toute sa responsabilité en tant que Chef suprême des forces armées et de sécurité. En attendant les conclusions de la rencontre du Premier ministre(qui s’est déroulée hier à 12H40) avec les responsables militaires, des têtes doivent tomber pour restaurer l’image de notre cher pays, le Mali qui a été bafoué, humilié et mis sous terre depuis le 22 mars 2012. A titre de rappel depuis cette date le pays ne vit que dans que la terreur de l’ex-junte. Ainsi le président de la république par intérim, Dioncounda Traoré a été agressé jusque dans son palais, des commissaires de police enlevés, séquestrés et battus par leurs subalternes, les locaux du palais de Koulouba saccagés, d’importantes sommes d’argent détournés, un Premier ministre enlevé et forcé à la démission, des arrestations arbitraires, des humiliations multiples, des journalistes enlevés et battus, des enlèvements souvent ratés comme celui du cas de la directrice générale de l’APEJ ont été enregistrés au plus fort moment de l’ex-junte dirigé par Amadou Haya Sanogo et ses hommes. Ce qui avait conduit les bailleurs de fonds à mettre fin à l’aide financière jusqu’à l’avènement de Django Cissoko à la Primature. Voyant peut être leur fin, certains Bérets Verts manipulés certainement par Kati veulent coûte que coûte mettre les bâtons dans les roues de la transition à travers l’affaire des Bérets Rouges. Au moment où le Mali actuellement fait face à la survie de son existence, tous les maliens de tout borda doivent s’unir et se donner la main quelque soit les malentendus. En tout cas toute l a lumière doit être faite pour punir les coupables de cet acte ignoble et surtout trouver une solution définitive à cette affaire des Bérets Rouges.
Sadou Bocoum