Le ministre de la Défense à propos des Bérets rouges: «Ceux qui refusent de regagner leurs lieux d’affectation seront considérés comme des déserteurs et des indisciplinés»

12 Fév 2013 - 16:09
12 Fév 2013 - 16:56
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Le ministre de la Défense, le Gal. Yamoussa Camara a rencontré hier lundi la presse nationale et internationale dans la salle de réunion de son département. Objectif : informer les hommes de médias de la situation sur le terrain, la position du ministère de la Défense dans l’affaire des commandos parachutistes et d’autres sujets de l’heure, notamment l’absence des forces armées maliennes dans la ville de Kidal et le reploiement des casques bleus de l’ONU au Mali. Selon le ministre de la Défense, la reconquête des villes du Nord se poursuit. Plusieurs capacités de nuisances de l’ennemi ont été complètement détruites par la puissance de feu des armées françaises, maliennes et autres alliées présentes sur le théâtre des opérations. Il a cependant noté quelques résistances de l’ennemi, notamment à Gao avec le Mujao dans sa stratégie de guérilla. Pour le ministre, aujourd’hui, la situation est sous contrôlée à Gao. Malheureusement, dit-il, on déplore 3 morts et 3 blessés graves du côté des nos armées forcées et plusieurs morts du côté de l’ennemi et de nombreux prisonniers. Au sujet de l’affaire du régiment des commandos parachutistes, le ministre a laissé entendre que «ceux qui refusent de regagner leurs lieux d’affectation seront considérés comme des déserteurs et des indisciplinés». Avant d’ajouter que «nous sommes dans un Etat de droit et nous allons appliquer la loi et toutes les dispositions pour arrêter ces désordres». Il a précisé «qu’une armée avant tout, c’est la discipline. Aujourd’hui, sur le terrain beaucoup de militaires de ce régiment se trouvent sur le front notamment le col. Sangaré à Tombouctou et l’officier Mamary Camara à Gao». Selon le Gal. Camara, «ceux qui s’agitent en réalité ne veulent pas aller au Nord, car ils veulent rester dans le luxe à Bamako». Par ailleurs, le ministre a accusé des hommes politiques d’être à l’origine de la manipulation de cette composante de l’armée. Et de laisser entendre que «l’armée doit être une armée républicaine». À propos de  la déclaration du Mnla sur la non présence des militaires maliens à Kidal, le ministre a expliqué que «le Mnla est un mouvement de propagande et ne dispose pas réellement d’une force qui pourra empêcher l’armée malienne d’entrer dans la ville de Kidal».  Cependant, le ministre n’exclut pas l’option du dialogue avec ces mouvements touaregs, même s’il a estimé qu’ils doivent être d’abord désarmés. Le ministre s’est refusé à tout commentaire au sujet du déploiement des casques bleus de l’ONU au Mali. Seyni TOURE  

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