Edito : 2015, l’année de la rupture ?

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Si les premiers mois de pouvoir n’ont pas permis d’avoir une bonne lisibilité, pour d’autres, visibilité, dans les actions du régime actuel, les récentes sorties du président de la République, doublées des actions d’envergure en cours, notamment la signature annoncée d’un accord avec les groupes armés sont des auspices pour  une nouvelle espérance. Qu’aucun désir d’adversité ne doit nous pousser à entraver.

Moustapha Diawara - pardonnons - avance - marasme
Moustapha Diawara

Parce qu’on est imbu de la culture coloniale française, c’est très normal qu’on soit animé d’une envie démesurée de voir toujours les autres dans la boue, mais jamais nous.

Voir, Ibrahim Boubacar Kéita chasser Moussa Mara, comme la junte en a fait avec Cheick Modibo Diarra.

Voir, la justice jeter des ministres et cadres de la République en prison comme Alpha en a fait à la fin de son mandat.

Voir, l’opposition gagner du terrain, dresser la masse populaire derrière elle pour aller frapper le Président de la République. Comme d’autres l’on fait avec Dioncounda Traoré.

Voir, le FMI et d’autres partenaires fermer  les robinets au Mali, au point que le Président IBK, verse des larmes sur les écrans des télévisions nationale et internationale.

La liste est longue et les appétences funestes nombreuses. Pour quel intérêt ?

Or, au regard du succès engrangé dans la lutte, à mis parcours, contre l’Ebola dans notre pays, de la liberté d’expression, où n’importe qui peut critiquer à n’importe quel degré, de la soumission de notre président de la République au dialogue, au compromis, aux échanges. Au point de donner l’impression que les différentes erreurs ont forgé en lui une  nouvelle personnalité, disposée à comprendre qu’il était sur un trop grand piédestal et entouré d’un dur rideau de fer, ne lui permettant pas de savoir qu’il était le seul qui parlait fort, qui menaçait et se comportait en seul ami de Dieu.

En clair, les dirigeants maliens, à force d’avoir été au centre d’énormes épreuves en si peu de temps, donnent l’impression d’être en face d’un seul dilemme : comment, vite, mettre ce pays sur ses deux jambes afin de lui permettre d’atteindre sa place dans le monde ?

Une raison valable pour estimer que l’an 2015 sera l’année de la rupture et du bonheur pour les Maliens.

Moustapha Diawara

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4 COMMENTAIRES

  1. ” Aussi bien les indicateurs (cite moi un seul Moustapha au contraire les previsions sont revues a la baisse puisse que nous nous dirigeons, si Dieu et les autres ne nous viennent pas en aide, vers une croissance au dessous de 5) que les nouvelles méthodes de gouvernance( ❓ ❓ ❓ ❓ lesquelles petit Diawara) sont évocateurs pour déduire que des choses vont changer en cette année 2015.”
    “Une raison valable pour estimer…” Non Diawara! Avec ton point d’interrogation tu n’estime pas, mais emets un souhait dans une interrogation!
    C’est vrai que, peut etre honnetement, tu veux (en defendant IBK), tu veux defendre le pays, laisse moi honnetement te dire que tu ne lui rends pas service! Et naturellement non plus au pays.
    PS: j’espere que tu ne penses pas comme tu ecrits (Parce qu’on est imbu de la culture coloniale française, c’est très normal qu’on soit animé d’une envie démesurée de voir toujours les autres dans la boue….etc…) sinon tu vas nous prendre auss, nous autres comme des “hassidi”.

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