Y a-t-il une main cachée derrière le Coup d’Etat du Capitaine Amadou Haya Sanogo « Bol » ?

5 Avr 2012 - 00:25
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Bien qu’ayant été salué par certains leaders politiques de la nation, le doute reste entier quant aux vrais fondements du Coup d’Etat qui a renversé le régime démocratiquement élu du Président Amadou Toumani Touré. En tout cas, les interrogations demeurent nombreuses sur le vrai fond de ce Coup d’Etat intervenu à quelques semaines seulement avant la tenue du premier tour de l’élection présidentielle, qui était fixé au 29 avril 2012. Aussi, les interrogations demeurent très nombreuses à propos de ce Coup d’Etat, qui serait intervenu à cause de la gestion jugée catastrophique de la rébellion. Le fait de procéder à l’arrestation de certains leaders politiques et au même moment d’être en train de protéger d’autres leaders de la classe politique ; d’où ces interrogations de nombreux hommes politiques, qui argumentent qu’il pourrait y avoir une main cachée derrière les putschistes. Pourquoi, parce que la classe politique dans sa majorité « suite à l’arrestation de leaders politiques dont des candidats en lice pour la présidentielle » croit plutôt à une chasse à l’homme politique et pas le moindre. Selon elle, c’est l’explication que l’on pourrait donner à ces arrestations d’hommes politiques, notamment des candidats déclarés à l’élection présidentielle à venir. Pour la classe politique, la question est de savoir : quelle explication donner à la casse du domicile de Soumaïla Cissé, un poids lourd de l’échiquier politique malien et un des principaux favoris pour succéder à ATT ? Aussi comment pourrions-nous comprendre que Modibo Sidibé, qui cité comme étant « le candidat de la nation soit arrêté » ? Qu’est-ce qui justifie son interpellation ? Pour certains leaders de la classe politique, l’arrestation de Modibo Sidibé semblerait se fondre sur une véritable chasse à l’homme ? Au vrai sens des mots, les arrestations de Modibo Sidibé et de Jeamille Bittar n’ont aucune justification aux yeux de la quasi-totalité des personnalités politiques, des maliens et des maliennes, bref aux yeux de l’opinion nationale et internationale. Aussi, que dire alors de cette supposée protection du domicile de l’ancien premier ministre d’Alpha Oumar Konaré et ancien président de l’Assemblée nationale sous la première mandature du président ATT ? En tout cas, selon des sources, le domicile d’IBK aurait été protégé par des hommes en uniforme, pendant les heures troubles du Coup d’Etat. Au vu du déroulement des arrestations et interpellations d’hommes politiques, les interrogations demeuraient grandes quant à la sincérité et à l’impartialité de la junte. Dans de telles situations, la junte au lieu de procéder à des arrestations d’hommes politiques (presque tous des candidats à l’élection présidentielle) sans réel motif, devrait plutôt songer à traiter, à échanger et à discuter avec eux pour la gestion future des affaires de l’Etat. Mais en les mettant aux arrêts, elle pourrait davantage rendre compliquer la principale raison de son Coup d’Etat. A beau faire, on risquerait de passer à côté de l’objectif recherché. Que la raison, la sagesse, la tolérance, l’intelligence, le respect du prochain, qui ont tout le temps prévalu dans notre société ; soient des mots dominateurs dans les prises de décision des nouveaux leaders du pays. Qui, faut-il le rappeler et le signaler ; doivent se méfier plutôt de ceux là, parmi ces hommes politiques, qui se seraient constitués en conseillers auprès d’eux. Et disons-le sans ambages, ces hommes politiques « soi-disant conseillers », qui faufilent autour de la Junte, depuis le jeudi 22 mars dernier ; ne sont forcement pas hors de cause dans la gestion calamiteuse des affaires de l’Etat sous le régime ATT. Par Zhao Ahmed Amadou Bamba

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