Ecoles privées de Bamako : L’Etat doit veiller au respect des textes

Bientôt les élèves vont reprendre le chemin de l’école,  les parents d’élèves  procèdent depuis à l’inscription de leurs enfants dans les écoles privées ou publiques. Au même moment l’Etat doit avoir un droit de regard sur les établissements à vocation privée, quand on sait que certains d’entre eux  ne respectent pas les règles  fixées par l’Etat en la matière.

En cette veille de rentrée des classes le moment est propice aux établissements privés de recevoir beaucoup d’inscriptions. Si certains d’entre eux sont en règles vis-à-vis des textes, d’autres par contre cherchent tous les moyens de  se faire une école privée en foulant au pied  les textes y régissant. L’avènement des établissements privés dans notre pays a été une volonté politique du gouvernement pour appuyer l’Etat en matière d’infrastructures scolaires. Pour traduire cette volonté en acte, l’Etat a même accordé des subventions à ses partenaires privés pour l’atteinte de cet objectif.  Un acte qui a été salué par les particuliers qui n’ont  pas tardé à saisir  cette opportunité pour se faire de l’argent. Et c’est ainsi que nous assistons à une prolifération des écoles privées au Mali. Parmi elles, certaines ne passent pas par mille chemins, elles veulent se faire des sous en piétinant le cadre dans lequel les scolaires doivent loger pour recevoir des cours. D’autres ne comptent que sur les subventions de l’Etat pour l’achat des fournitures scolaires et le règlement des salaires des enseignants. Toutes choses  qui doivent être prise en charge et en amont  par les autorités de l’établissement en attendant l’appui financier de l’Etat. C’est ce qui explique toute la misère que vivent les enseignants dans les écoles privées. Dans tous les cas, il revient à l’Etat de veiller au respect des textes régissant les établissements privés.
Ben Dao