Conflit Communautaire entre N’Tékedo Samassébougou et Zorokoro (suite) : Ça se complique !

    0

    Rien ne va entre les deux villages voisins à cause d’un conflit lié à leur délimitation. Malgré que l’affaire soit pendante devant la justice, les deux parties s’invitent en spectacles ponctués par des coups et blessures. Hier, des habitants de N’Tékédo Samassébougou furent interpellés par la Brigade de la gendarmerie de Kati. Et les doigts accusateurs pointent un certain Ibrahim Fomba magistrat  en service au contentieux de l’Etat et son jeune frère Madou Fomba de prendre cause pour Zorokoro.

    La superficie en cause dépasse 118 hectares essentiellement des champs de culture  qui font aujourd’hui l’objet de spéculation foncière.

    Selon les ressortissants de N’Tékédo Samassébougou, la partie litigieuse appartient à eux au motif que les autochtones de la famille  Bamako (Niaréla, Sikoroni, Falaya, Nafadji) ont tenu une rencontre à la suite de laquelle, ils ont fixé les limites des deux villages. A cette rencontre, Zorokoro s’est porté absent. Suite à une plainte introduite par le chef de village de N’Tékedo Samassébougou Guantigui Coulibaly auprès du Procureur de la République de Kati, ce dernier instruit au Camp I de diligenter une enquête. C’est ainsi qu’il fut demandé à toutes les parties d’arrêter les travaux. Toute chose que les habitants de Zorokoro n’ont pas respectée indique un témoin. Ce qui a conduit à une altercation. Actuellement, les villageois accusent un magistrat du nom d’Ibrahim Fomba en exercice au Contentieux de l’Etat de soutenir avec la complicité de son frère Madou Fomba en  contrepartie des terres  a indiqué une source.

    Par contre ceux de Zorokoro estiment que pour mettre fin aux nombreux litiges de terrain dans le secteur, la limite entre les deux villages  a été identifiée comme  la piste dite «Dioulassira». Le côté Est de  cette piste revient à N’Zorokoro et le côté Ouest à N’Tékédo Samassébougou. La partie litigieuse faisant partie du côté Est revient au village de Zorokoro. D’autre part, Il a été décidé que «les plaines rizicoles et autres exploitations qui ne sont pas assujetties au présent litige seront exploités comme par le passé. Toutes infractions aux présentes dispositions seront sanctionnées sévèrement ». Selon des sources, une  mésentente farouche existerait  entre les deux villages à telle enseigne que N’Tékedo Samassébougou  a préféré appartenir à Djallakorodji plutôt qu’à la Commune de Safo lors du découpage territoriale. Ce litige remonte à l’année  1974.

    A suivre

    Sadio Dembélé

    Commentaires via Facebook :