Le secrétaire d’État Marco Rubio à l’occasion d’une réunion ministérielle du Conseil de sécurité des Nations unies sur l’Ukraine

MONSIEUR LE SECRÉTAIRE RUBIO : Merci, Monsieur le Président, ainsi que vous tous, de vous être réunis ici aujourd’hui pour discuter de cette question importante. Lorsque le président Trump est entré en fonction, il a fait du rétablissement de la paix partout dans le monde où l’occasion s’en présentait l’une de ses plus importantes priorités. Et il a obtenu de bons résultats dans un certain nombre d’endroits.

24 Sep 2025 - 14:56
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Le secrétaire d’État Marco Rubio à l’occasion d’une réunion ministérielle du Conseil de sécurité des Nations unies sur l’Ukraine
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Le secrétaire d’État Marco Rubio à l’occasion d’une réunion ministérielle du Conseil de sécurité des Nations unies sur l’Ukraine

Nous avions un conflit entre l’Inde et le Pakistan, un conflit très dangereux, dans lequel il a choisi de s’impliquer fortement et où il est parvenu à une cessation des hostilités.

Lorsque la Thaïlande et le Cambodge ont engagés des hostilités, le président s’est impliqué pendant un week-end, un week-end aux États-Unis, et a pu jouer un rôle essentiel à cet égard également.

Nous sommes très reconnaissants à certains des pays présents dans cette salle qui nous ont aidés à cet égard avec la RDC et le Rwanda, et il reste du travail à faire. Mais encore une fois, un conflit qui présente de graves dangers et des défis humanitaires extraordinaires.

Avec l’Azerbaïdjan et l’Arménie également, il s’est impliqué et nous avons pu signer très récemment un accord à la Maison-Blanche qui, espérons-le, permettra d’éviter un futur conflit qui s’avérerait coûteux et mortel.

Mais c’est la guerre en Ukraine, entre la Russie et l’Ukraine, qui s’est révélée un défi extraordinaire. Le président travaille sans relâche sur ce dossier, y a consacré énormément de son temps et de son énergie, et a fait appel aux plus hautes instances de notre gouvernement. Nous avons eu des réunions en Turquie, en Arabie saoudite, en Alaska, d’innombrables appels téléphoniques, et nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour résoudre ce conflit et y mettre un terme – une guerre qui ne peut pas se terminer par des moyens militaires. Elle se terminera à la table des négociations. C’est là que cette guerre prendra fin. Mais plus elle durera, plus il y aura de morts, plus il y aura de destructions.

Certains des chiffres que nous voyons concernant les pertes en vies humaines parmi les militaires, par exemple du côté de la Fédération de Russie, sont faramineux. Faramineux. En un seul mois, il y a eu plus de pertes en vies humaines que pendant toute la durée de la présence des États-Unis en Afghanistan ou en Iraq. Cette guerre doit prendre fin, et nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir, et continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir, pour y mettre un terme.

Des offres très généreuses ont été faites. Par exemple, un cessez-le-feu sur les lignes de contact actuelles, alors que tous les autres détails relatifs à ce conflit – à l’avenir du conflit – pourraient être réglés en termes de futures lignes territoriales. Le président a fait preuve d’une patience extraordinaire en n’imposant pas de sanctions supplémentaires dans l’espoir d’obtenir une avancée à cet égard. Et nous en sommes arrivés à un point où la situation ne stagne pas seulement, nous sommes entrés dans une période de ce qui semble être une escalade potentielle, avec un nombre de frappes historiquement élevé au cours des quelques dernières nuits et avant, et maintenant nous observons également des incursions dans l’espace aérien des pays voisins par des drones et des avions.

Le président est un homme très patient, il est très attaché à la paix, mais sa patience n’est pas infinie. Et comme il l’a dit à plusieurs reprises, il a la possibilité et l’option d’imposer, si nécessaire, des coûts économiques supplémentaires à la Fédération de Russie afin de mettre un terme à cette situation. Il a également la possibilité, comme il a déjà choisi de le faire dans certaines circonstances, de vendre des armes défensives, et potentiellement des armes offensives, afin que l’Ukraine puisse se défendre contre cet assaut en achetant ces armes.

Je suis donc ici pour dire au Conseil de sécurité que les États-Unis restent plus engagés que jamais en faveur d’une résolution pacifique de ce dangereux conflit. Mais il arrivera un moment où nous devrons conclure qu’il n’y a peut-être pas d’intérêt pour une résolution pacifique, et le président aura alors devant lui de vraies options, dont il a l’intention de se prévaloir, comme il l’a clairement indiqué aujourd’hui dans certains de ses messages.

Je demande donc instamment au Conseil de sécurité, aux États membres ici présents et à ceux qui n’en font pas partie également, de faire tout ce qui est en leur pouvoir – et notamment à la Fédération de Russie de faire tout ce qui est en son pouvoir, ainsi qu’à la partie ukrainienne d’ailleurs – mais à toutes les parties, de mettre un terme à cette guerre avant qu’elle ne se prolonge trois ou quatre ans de plus et qu’elle n’entraîne de nouvelles destructions, économiques, et en même temps, des pertes en vies humaines, des pertes matérielles et des pertes d’avenir. Cette guerre doit prendre fin. Mais si ce n’est pas le cas – s’il n’y a pas de voie vers la paix à court terme – alors les États-Unis et le président Donald J. Trump prendront les mesures nécessaires pour imposer des coûts en cas de poursuite de l’agression.

Merci.

Source: https://www.state.gov/

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