Complot de la Cedeao ou règlement de compte… ? Alassane Ouattara et Blaise Compaoré bloquent encore… les armes du Mali aux ports

Par le diktat de la Cedeao, la Guinée Conakry, avait envoyé paître des émissaires des autorités maliennes dépêchés pour récupérer les armes commandées par le Mali pour sa défense. La colère gronde à Bamako ! Une importante quantité de blindés et de Btr – véhicules de transport des troupes – sont bloqués par des ‘’illuminés’’ de la Cedeao. Une équipe technique malienne quitte aujourd’hui Bamako pour Conakry afin de mettre fin au blocus sauvage imposé, s’il vous plait, par deux chefs d’Etat de la Cedeao, en l’occurrence, Alassane Ouattara et Blaise Compaoré. Selon une source bien introduite, ces deux vrais faux amis du Mali, auraient profités des obsèques du défunt président ghanéen pour demander, à huit clos, à leurs pairs de cautionner le blocage des armements maliens aux ports de Guinée et Dakar. Objectif inavoué, contraindre les autorités maliennes à accepter l’envoi des troupes de la Cedeao chez lui. Une manœuvre dilatoire mis à nu par des esprits bien avertis de la sous région. Ce que confirme Dahirou Dembélé, chef d'état-major malien, cité par un confrère, « la crise croissante entre le Mali et la Cedeao est également évidente dans le "refus de l'armée malienne de déployer des soldats de la Cedeao dans la capitale de Bamako pour sécuriser les institutions constitutionnelles ». Avant de signaler que : « toute intervention régionale ne devrait avoir lieu que dans le nord du Mali, actuellement occupé par les islamistes, et que l'armée malienne est là pour sécuriser les institutions du pays », a indiqué, le 15 août, le colonel malien dans le sillage d'une réunion d'urgence entre les chefs d'état-major des pays de la Cedeao, organisée à Bamako. Ce qui n’est pas du goût de ceux qui ont fait, aujourd’hui, main basse sur l’institution sous régionale, au nom d’un business sordide qui entoure le déploiement des troupes de la Cedeao. Alhassane H.Maïga