Attaque de Misseni : Manque de munitions pour les forces ?

15 Juin 2015 - 13:08
15 Juin 2015 - 13:12
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Nouvelle attaque : La ville de Misseni (Sikasso) attaquée cette nuitLors de cette attaque (à Misséni), les forces armées et de sécurité, en poste auraient épuisé leur stock de munitions. Voilà la révélation faite à l’Assemblée par un député de la région de Sikasso. Celui-ci a demandé au Premier ministre de doter les forces armées et de sécurité de moyens adéquats, afin qu’elles puissent faire face à leurs missions de sécurisation. Attaque de Misseni : D’où sont venus les assaillants ? La semaine dernière, la localité de Misséni (région de Sikasso), a été attaquée par un groupe d’hommes armés identifiés comme étant des membres d’un groupe islamiste. Bilan de l’attaque : un gendarme tué, deux autres blessés. Mais beaucoup d’interrogations demeurent sur l’identité des assaillants. Aussi, des informations contradictoires circulent au sujet de leurs lieux de provenance. Deux pays : la Cote d’ivoire et le Burkina Faso sont cités. Mais jusqu’ici, aucune précision n’a été donnée à ce sujet. Il semble qu’après leur forfait, les assaillants auraient pris la même direction de là où ils sont arrivés.   Diafarabé (Mopti) Des Djihadistes, en toute impunité La localité de Djafarabé (région de Mopti) est aujourd’hui devenue un fief des Djihadistes. Ceux-ci seraient visibles partout. Ils circulent librement dans la localité, sans être inquiètes. Aussi, conscients de l’impunité dont ils jouissent, ces individus rendent visite aux notabilités avec des messages clairs et précis. Ils leurs demandent de ne plus obéir à une quelconque autorité et de changer de pratiques religieuses. Ces fanatiques invitent à l’adoption d’un islam pur et dur.   Tanit de presse Notre confrère Mahamane H Cissé honoré à Tunis L’organisation tunisienne pour la Protection des journalistes (TOPI) a décerné, le 5 juin 2015, le prix Tanit de la presse, à notre confrère et doyen Mahamane Hameye Cissé, directeur de publication des hebdomadaires « Le Scorpion » et «Le Courrier». Dans un communiqué rendu public à cet effet, l’Organisation précise que cette « distinction récompense les journalistes, institutions et organisations médiatiques qui œuvrent pour la liberté de la presse et d’expression en Tunisie et ailleurs et qui font preuve de professionnalisme et d’indépendance ». C’est donc le fruit « d’un long combat » que l’homme a mené « pour défendre la liberté de la presse au Mali et en Afrique », indique ledit communiqué. Ajoutant que c’est Moez Sinaoui, premier conseiller du président de la République tunisienne qui a remis le Tanit à M. Cissé. En 2012, avec le coup d’Etat militaire et l’occupation des régions septentrionales par les terroristes, la profession de journaliste a été fortement réprimée au Mali où plusieurs journalistes ont été enlevés et torturés.

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