Focus : Duplicité à l’algérienne !

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Si avec la signature de paix en 2015, l’Algérie avait (une fois de plus) réussi à tromper à la fois les Autorités maliennes et l’opinion internationale en s’attribuant le beau rôle de médiateur entre l’Etat malien et la bande affiliée aux terroristes, aujourd’hui le masque est définitivement tombé.

Le médiateur (?) algérien est et demeure un pyromane qui a toujours œuvré à l’embrasement du Mali dans sa partie septentrionale.

De 1990 à maintenant, tous les observateurs avisés ont compris le jeu trouble de ce voisin pompier- pyromane.

Cependant, les dirigeants successifs du Mali, sans doute soucieux de sauvegarder les bonnes relations de voisinage, ont toujours fermé les yeux sur certains faits troublants qui prouvent à suffisance cette duplicité algérienne.

En 2006, soutien de Ibrahim Ag Bahanga, le pouvoir algérien se tourne aujourd’hui vers certains dirigeants de la CMA et même vers un imam, en rupture avec les Autorités maliennes.

Pour quel objectif ? Pour parler de quoi sans l’aval des Autorités maliennes ? Les Autorités algériennes peuvent-elles aimer le Mali plus que les Maliens eux-mêmes ? Des interrogations légitimes qui se posent aujourd’hui.

Au-delà, le voisin pyromane n’est pas à sa première tentative de déstabilisation. Et sa stratégie a toujours consisté à provoquer l’incendie chez nous pour ensuite revêtir l’uniforme de pompier. Tenez : De 1990 à 2015, tous les accords de paix entre l’Etat malien et les différents mouvements de la rébellion n’ont qu’un et un seul parrain : l’Algérie.

Pour quel résultat ?

C’est une évidence ! Les derniers développements dans la crise avec les victoires militaires des FAMA, et surtout la reprise de Kidal ont pris de court les Algériens. S’y ajoute que l’Accord de paix n’est plus d’actualité puisqu’il a été par les responsables de la CMA, soutenus par le pouvoir algérien. De même pour Iyad ag Ghaly, parrain de la même CMA et de Kouffa.

Après les revers de ses protégés l’Algérie imagine sans doute un scénario pour se remettre en selle au nord du Mali. Car les Algériens n’ont que ce seul dossier malien qu’il exhibe comme un trophée de leur diplomatie. Aussi, le nord du Mali est devenu pour les dirigeants Algériens un honteux objet de chantage sur Bamako.

Mais à Alger, l’on doit comprendre que tout jeu sordide a une fin.

La Rédaction

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6 COMMENTAIRES

  1. “Le médiateur (?) algérien est et demeure un pyromane qui a toujours œuvré à l’embrasement du Mali dans sa partie septentrionale.”

    C’est très clair pour tout le monde que la junte algérienne a envers le Mali une politique de pompier-pyromane, exactement comme l’ancien colon français contre lequel le Mali a aidé l’Algérie à se libérer !

    Quelle déception pour le Mali, cette Algérie devenue ingrate !

    Le Mali est maître chez lui. On n’embête pas quelqu’un à l’intérieur de ses frontières. Au contraire, on aide depuis longtemps tous les peuples africains à se libérer du colonialisme et du terrorisme. En revanche, qu’on ne nous prenne pas pour des cons et qu’on ne nous casse pas les couï chez nous, dans le Mali-Ba.

    Je suis moi aussi d’avis que si l’Algérie cherche l’affrontement avec le Mali pour déstabiliser notre pays, il faudra commencer à accueillir, soutenir et former militairement les Kabyles indépendantistes et suivre le Maroc qui revendique le Sahara occidental. Le Mali peut aussi bouder et saboter au niveau africain et international toutes les initiatives de politique internationale de l’Algérie.

    Il y a en assez au Mali de l’Algérie, des chefs terroristes de nationalité algérienne et de la gueule puante des politiques algériens dans les affaires intérieures du Mali relevant de la souveraineté nationale.

  2. Arrêter de divaguer car l’Algérie n’a initié aucune rébellion contre le Mali.
    La première rébellion en 1963 a été neutralisée avec l’aide de l’Algérie.
    Le meneur a été arrêté et mis à la disposition de la justice malienne.
    Il était enfermé au CAMP 1 à daersalem pour ce qui connaisse Bamako.
    En 1990,la rébellion a été initiée par KADDAFFI.
    IYAD AG GHALLI et ses camarades parmi lesquels GAMOU ont demandé comme récompense de leurs participations à la guerre d’Afghanistan qui a consisté à aller chasser le KAFR RUSSE de la terre musulmane afghane le SOUTIEN DE KADDAFFI à leurs fermes intentions de “libérer” leurs terres de “l’occupant malien”.
    En 2006,des intégrés de la rébellion de 1990 se sont retournés contre l’armée malienne.
    L’ALGÉRIE A TOUJOURS ÉTÉ SOLLICITÉE PAR LE MALI.
    Elle n’a jamais pris l’initiative.
    En 1990,c’est MOUSSA TRAORE, très proche des militaires algériens au pouvoir, qui a demandé la médiation algérienne.
    Depuis chaque fois qu’il y a rébellion, on se dirige naturellement vers l’Algérie.
    En 2012,c’est le BURKINA FASO qui a été sollicité à travers BLAISE COMPAORE.
    C’est IBK, après son élection, qui a retiré la médiation au BURKINA pour aller la confier à Alger.
    L’ACCORD D’ALGER A ÉTÉ SIGNÉ APRÈS UNE NÉGOCIATION ENTRE L’ÉTAT DU MALI ET LES SÉPARATISTES.
    Si c’est un accord en défaveur de l’Etat du Mali, c’est la partie malienne représentée par l’actuel ministre des affaires étrangères qui a mal négocié.
    L’Algérie n’y a rien à voir.
    C’est IBK et son gouvernement composé entre autres de CHOGUEL MAIGA, porte parole au moment de la signature de l’accord d’Alger qui sont fautifs.
    L’ALGÉRIE ASSUME SON RÔLE DE GARANTE DE L’APPLICATION INTÉGRALE DE L’ACCORD D’ALGER.
    C’est pourquoi, elle insiste sur son application qui l’oblige à recevoir l’autre partie que sont les séparatistes.
    SOLLICITER UN MÉDIATEUR SIGNIFIE QUE L’ÉTAT CONCERNÉ N’A PAS LES MOYENS DE MATER LA RÉBELLION.
    Refuser la médiation signifie aussi que l’Etat concerné a les moyens de mater la rébellion.
    Seulement, l’Etat du Mali, contrairement à la rébellion de 1963,1990,2006 fait fasse aussi au JIHADISME INTERNATIONAL.
    Aucun État ne peut mater le JIHADISME INTERNATIONAL.
    Même des regroupements d’Etat ont été incapables notamment en Afghanistan.
    Rendre l’accord d’Alger caduc signifie que l’armée malienne est suffisamment forte pour faire face aussi bien aux séparatistes qu’aux JIHADISTES INTERNATIONAUX.
    Un accord avec les séparatistes est primordial pour faire face au JIHADISME INTERNATIONAL qui passe par négocier avec les JIHADISTES MALIENS.
    Les COLONELS PUSCHISTES ne savent pas ce qu’ils veulent préoccupés à confisquer le pouvoir.

  3. Les autorités maliennes sous la clairvoyance du patriote Président Assimi GOÏTA, ont bien décrypté le jeu trouble de l’Algérie en mettant à la poubelle l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, qui est inapplicable à tout point de vue. C’est maintenant le tour du Mali de faire réveiller le Mouvement d’Autodétermination de la Kabylie pour montrer à TEBBOUNE que l’ingérence dans les affaires intérieures du Mali peut avoir des conséquences inattendus. Ce monsieur est en train de courir à sa perte sur l’échiquier politique algérien. Qui vivra verra.

      • A propos ? Ta soupe de criquets ?
        Il faut que tu comprennes que le Mali n’est qu’un pion sur l’échiquier algérien et l’Algérie (que tu as encensé il y a peu) à son propre agenda . Tu l’apprendras à tes dépends ……

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