Les responsables de la Copam étaient face à la presse, le samedi 5 janvier, au siège de la CSTM. Objectif: dénoncer la tentative de passage en force d’une feuille de route non consensuelle par l’Assemblée nationale, à l’initiative du Président par intérim, le professeur Dioncounda Traoré. La conférence de presse était animée par Hammadoun Amion Guindo et Dr Adama Traoré. Les propos de ces conférenciers sont aussi pervers qu’illusoires. Ils doivent revoir leurs copies.
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Hammadoun Amion Guindo[/caption]
Parlant de la feuille de route, le président de la Copam dira que celle-ci a été concoctée par le ministre Mamadou Namory Traoré et envoyée aux membres du gouvernement en vue de son adoption mercredi prochain. «
Or, c’est cette même feuille de route, rédigée à l’initiative de l’ex PM, Cheick Modibo Diarra, qu’elle avait, en son temps, rejetée », a martelé Guindo. La COPAM demande qu’on respecte le peuple, qu’on demande son avis. «
Il n’est pas exclu que cette feuille de route soit adoptée et qu’on nous parachute 450 militaires étrangers », a-t-il laissé entendre.
Concernant toujours la feuille de route, Adama Traoré a apporté certaines précisions. Selon lui, la première feuille de route préparée par Mamadou Namory était sous-tendue par un acte administratif. C’est une commission de cinquante personnes qui a amendé et enrichi cette première mouture, validée par le PM Cheick Modibo Diarra et par le Président intérimaire, Dioncouda Traoré. D’après lui, c’est tout le Mali qui avait travaillé en concertation avec le PM et le Président de la République. A ses dires, le ministre Mamadou Namory Traoré, n’a aucune légitimité à élaborer un acte administratif qui engagera le peuple malien. D’où il indiquera que les concertations nationales souveraines deviennent dès lors incontournables, telle une exigence du peuple malien, a-t-il conclu.
La Copam perd les pédales !
Dans une déclaration, la COPAM exige l’organisation immédiate et sans condition des concertations nationales souveraines maintes fois annulées, la libération immédiate des zones occupées du Nord du Mali, le retour et la sécurisation des populations déplacées et des réfugiés et, enfin, la préparation et l’organisation d’élections crédibles et transparentes.
Comme si c’était aussi facile que de l’eau à boire. Les responsables de la ce regroupement farfelu semblent vivre dans le passé. Actuellement, ils n’ont rien à proposer de façon concrète. En la matière, un adage bamanan affirme que quand on à rien à dire, on se tait ! On remarque que depuis plusieurs mois, les responsables de la Copam sont à court d’idées après avoir échoué maintes fois à mettre les bâtons dans les roues de l’Etat. Ils ne savent pas réellement ce qu’ils veulent de par leurs agissements. Ils oublient vite et parlent au nom du peuple malien. Ils pensent avoir le peuple dans leur giron alors qu’il n’en est rien. N’est-il pas temps qu’il se donne la peine de calculer l’ampleur de leurs propos mensongers ? Ils devraient avoir honte, s’ils avaient un peu de dignité et d’égard envers la patrie, de faire du tapage en cette période tumultueuse surtout s’ils veulent le retour de la paix.
Adja