Intervention au Mali: Bamako ne veut que des troupes ouest-africaines
25 Sep 2012 - 14:31
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Dioncounda TRAORE et cheick modibo Diarra[/caption]
BAMAKO - Le Mali, qui demande à l'ONU son autorisation pour une intervention militaire étrangère sur son sol afin de reconquérir le Nord, acceptera la présence de troupes ouest-africaines de la Cédéao mais pas d'autres pays, a souligné mardi une source proche de la présidence malienne.
La présidence malienne confirme avoir demandé officiellement à l'ONU l'aide de forces étrangères pour chasser les islamistes au nord du Mali, a déclaré cette source, jointe par le correspondant de l'AFP à Bamako. Le Mali accepte des troupes de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) mais pas d'autres troupes d'autres pays, a-t-elle aussitôt ajouté.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait affirmé lundi à New York : Une demande a été faite pour que le Conseil de sécurité des Nations unies bâtisse un plan où il y aura à la fois des Maliens, des forces africaines voisines, et si c'est nécessaire, d'autres forces d'appui.
Outre le Mali, 14 Etats ouest-africains forment la Cédéao : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.
La même source proche de la présidence malienne a par ailleurs déclaré, à propos de la durée de la mission de la force Cédéao : La durée sera de six mois renouvelables si le Mali l'estime nécessaire.
Cette source a répété que le Mali souhaitait l'envoi sur son territoire de quatre à cinq bataillons pas plus, sans estimer le nombre précis de soldats que cela représenterait.
Une fois la résolution (onusienne) adoptée, nous allons très rapidement demander à la Cédéao de venir à Bamako, pour régler les derniers détails du plan. Après les réglages de dernière minute, il faudra compter au moins deux mois avant l'arrivée des troupes ici, a-t-il estimé.
Dans la foulée du coup d'Etat militaire du 22 mars qui a renversé le président Amadou Toumani Touré, tout le nord du Mali est passé sous le contrôle de groupes islamistes armés qui commettent des exactions et imposent aux populations leur interprétation de la loi islamique.
Une réunion de haut niveau sur le Sahel doit se tenir mercredi à New York, en marge de la session de l'Assemblée générale de l'ONU, et étudiera la demande du Mali.
(©AFP / 25 septembre 2012 16h05)

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BouglassTrop d'exigences de la part de qui ne peut se libérer. NO COMMENT!!! "Nous voulons...", "on ne tolèrera pas plus de ..." et que sais-je encore? Il faut se départir de ces règles à tout va, surtout qu'on n'a pas les moyens de la politique que nous imposons. Que cache cette frilosité? Que ne veut-on pas qu'on découvre à Bamako? On est fatigué de cette attitude de mendiant qui farfouille avec dedain l'aumône qui lui est faite. Pitié!!!13 ansRépondreLike (0)
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alaoui92:-D :-D :-D :-D :-D :-D UN noyé qui choisit son sauveteur :-D :-D :-D13 ansRépondreLike (0)
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nonalinertie1. Je crois qu'il faut positiver enfin. Bien qu' ATT avait déjà une promesse ferme de 7 millions de dollars d'aide militaire de l'Afrique du Sud, le coup d'état a permis d'avoir enfin ce qu'il a toujours demandé sans trop de succès: l'internationalisation de la lutte contre le terrorisme et le banditisme armé, en n’oubliant pas de traiter aussi l’anarchie libyenne qui se répercute inévitablement sur le Mali. Si l'ONU vote bien sûr. On semble oublier aussi que bien plus que les otages actuels, le plus important ce sont les otages futurs avec en prime l’impossibilité d’investir au Nord Mali, donc à pérenniser le banditisme et le terrorisme. 2. Les militaires de la CEDEAO se feront discrets, probablement vers l’aéroport de Bamako, pour NE PAS EFFRAYER NOS BRAVES MILITAIRES REFUGIES A KATI. Sinon, les autres militaires seront obligés d’aller au front avec les soldats de la CEDEAO qui les couvriront. La plus grave erreur serait d’oublier les milices d’autodéfense qu’on a trop souvent tendance à confondre avec les milices anarchiques. Comment les centaines de villes et de villages de la ligne de front seront protégés contre LES EXACTIONS DES BANDITS ARMES QUI ONT CHOISI COMME STRATEGIE, LE HARCELEMENT DE TOUTES LES ZONES DEGARNIES, DE KAYES A ANSONGO ET KIDAL ? Bien sûr qu’il ne faut pas encourager les milices anarchiques, elles doivent simplement être encadrées, mais SUREMENT PAS ËTRE DETRUITES. TOUTES LES ARMEES DE LA CEDEAO REUNIES NE POURRONT PAS PROTEGER TOUS LES VILLAGES ET VILLES DE LA LIGNE DE FRONT. BREF, IL EST PLUS QU’INDISPENSABLE D’AVOIR SUR LA LIGNE DE FRONT DES BRIGADES D’AUTODEFENSE DE FILLES ET DE GARCONS RECRUTES, ENCOURAGES, ARMES ET SUPERVISES PAR L’ARMEE MALIENNE. Et surtout, ces malheureux six mois nous prouvent, s’il en est besoin, QU’IL FAILLE MAINTENANT PERENNISER LE SYSTEME DE BRIGADE D’AUTODEFENSE qui comme son nom l’indique n’a pas de mandat offensif et reste soluble dans la population civile. 3. C'est malheureux d'être réduit à tirer sa subsistance rien que dans la réaction. Il faut quand même reconnaître qu'il fut un temps au Mali où l’on était récompensé en fonction de son pouvoir de nuisance, que l'on soit bandit armé du nord, du sud, politicien, syndicaliste ou religieux. Mais nous sommes en démocratie, système qui n’est guère très éloigné de l’anarchie : tous les avis semblent permis. Même Dieu ne fait pas l’unanimité. Ce qui est déplorable au Mali, c’est l’infime minorité réactionnaire et sadomasochiste que l’on entend le plus, que l’on voit le plus dans la rue avec quelques badauds qui les suivent, et qui donne l’impression de représenter une force. ON A LA TERRIBLE IMPRESSION QUE LES LEADERS POLITIQUES, CIVILS ET RELIGIEUX SONT COMME TETANISES PAR LES SERVICES SECRETS ET LES SANCTIONS ADMINISTRATIVES, CAR AU MALI TOUT LE MONDE NE VIT QUE DE L’ETAT, DU FONCTIONNAIRE A L’OPERATEUR PRIVE… 4. On semble oublier que personne au Mali ne veut du MNLA et d’ANE SARDINE allié à AQMI, surtout pas les tamasheqs de Kidal. Tous leurs faits et gestes démontrent à souhait qu’ils ne se soucient guère du sort de leurs frères et sœurs touareg et du développement du Nord Mali. Tous leurs actes sont antireligieux (vols, viols, alcool, drogue, assassinat d’innocents). MAIS ILS S’ACCROCHENT A LA CHARIA, CAR MEME EUX NE PEUVENT PAS SOUTENIR QUE LA SEULE CHOSE QUI LES INTERESSE VRAIMENT, CE SONT LES TRAFICS DE DROGUES D’ARMES, DE CIGARETTES ET LES ENLEVEMENTS. Les nomades sont les premières victimes de cette insécurité. Ils sont pratiquement tous refugiés au Sud Mali ou dans les pays voisins. Certains dans leur fuite ont abandonné leurs animaux qui souffrent par ailleurs du surpâturage dans les pays voisins. Le tourisme dont ils sont les premiers bénéficiaires est mort. Tous les projets de développement du Nord sont suspendus (Routes Niono -Tombouctou, Bourem - Kidal, Barrage de Taoussa, etc.) Les Communes du Nord, à l’instar de toutes les Collectivités territoriales du Mali, ont déjà leur ‘’indépendance’’, ‘’leur fédéralisme’’ selon les textes de la décentralisation. En dehors du rôle régalien de l’Etat (Défense, Sécurité intérieure, Justice, Monnaie, Diplomatie), les Collectivités territoriales maliennes peuvent tout entreprendre, localement, entre collectivités ou avec des collectivités étrangères. L’on semble oublier que c’est le Nord Mali qui ne veut pas de fédéralisme ou d’autonomie. La triste réalité est que c’est l’Etat central (autant dire le Sud Mali) qui entretient toutes les Collectivités et tous les services étatiques du Nord Mali. Ce que ces BANDITS DU MNLA APPELLENT AUTONOMIE, C’EST LA GESTION DU NORD PAR DU PERSONNEL RESSORTISSANT DU NORD, MAIS FINANCE ET ENTRETENU PAR L’ETAT MALIEN, LES COLLECTIVITES DU NORD ETANT ACTUELLEMENT SANS RESSOURCES PROPRES. 5. Des comédiens continuent à nous assener de négociation avec un banditisme déguisé plusieurs fois séculaire, et non daté de la période moderne ou coloniale. Un banditisme qui reparaît à chaque fois que l’Etat central faiblit e13 ansRépondreLike (0)
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nonalinertieIl semble que les policiers sont entrain de s'entretuer pour une histoire de syndicats et de grades. Tous les hommes en tenue au Mali semblent préférer utiliser leurs joujoux entre eux que de faire face au vrai ennemi que tout le monde connaît...13 ansRépondreLike (0)
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blanche neigel'appel de CMD au Maroc ,c'est juste pour avoir un prix sur les appels téléphoniques ,afin que les soldats fuyards puissent prevenir leurs familles pour dire ou ils se cachent :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:13 ansRépondreLike (0)
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celui qui se tape blanche neige et sa cocosi tu utilise un portable, tu revele ta position... espèce d'ibiot de Ponto Combo ... le maroc, comme la france, ne cherche que des opportunités d'afaires... Et il n'y a de mal à demander de l'aide... car att a mis le pays entre les mains de ces enemis... d'ailleurs sans aides des maliens, des anglais, des guinéens... les français parlerait tous la langue de ton gran'pa :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :mrgreen: :mrgreen: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: coco=blanche neige=sanene ba kulé fa kulé den kulé itaklou bakou :?: :lol: :lol: :evil: :evil: :evil: :evil: :lol: :lol:13 ansLike (0)
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Dr ANASSER AG RHISSALES MALIENS DOIVENT AIDER LES AUTRES (CEDEAO/UA/ONU, LA SOUS-REGION, LES PARTENAIRES REGIONAUX ET INTERNATIONAUX) A LES AIDER POUR S’ASSUMER Bonjour, Comme dit le Président du Mali, Dioncounda Traoré, le dialogue et la négociation doivent être utilisés comme première option pour sortir de la crise Malienne. Ainsi, une issue sans guerre pourra être possible. Si la négociation échoue, je propose l’utilisation d’une guerre informationnelle (de renseignements sur les terroristes) en liaison avec les pays de la zone sahel et les partenaires régionaux et internationaux. Elle est plus précise et évitera d’énormes dégâts collatéraux. De tels renseignements sur les terroristes peuvent être collectés pendant le processus de négociation, pas besoin d’attendre la fin des négociations. Pour ce faire, l’implication de tous les Maliens, de la sous-région et l’aide de la CEDEAO/UA/ONU sont nécessaires. Il est indispensable que les groupes armés déposent les armes avant toute négociation afin que les négociations se déroulent convenablement en les sécurisant par les forces de défense et sécurité du Mali aidées par le contingent CEDEAO/UA/ONU. Pour ces négociations, le haut conseil de l’Etat Malien doit être constitué, de même que son conseil national, sa commission aux négociations, son interface avec le contingent de la CEDEAO/UA/ONU et celle avec la médiation de la CEDEAO et de l’UA. CONCERNANT L’INTERFACE AVEC LE CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU, UNE UNITE MIXTE COMPOSEE DE SOLDATS MALIENS ET DES SOLDATS DU CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU DOIT ETRE CONSTITUEE. CETTE UNITE MIXTE DOIT AUSSI AVOIR UN OEIL SUR LA SECURISATION DE LA PRESIDENCE A TRAVERS LES SOLDATS MALIENS DE CETTE UNITE. CES DERNIERS PEUVENT FAIRE PARTIE DES SOLDATS QUI SECURISERONT LA PRESIDENCE. DES CONTROLES REGULIERS SONT NECESSAIRES POUR VERIFIER QUE TOUT SE DEROULE NORMALEMENT. Concernant l’interface avec la médiation, elle est nécessaire pour garantir la cohérence globale et l’émulation. Une autre unité mixte constituée de membres de la médiation du Burkina et de la CEDEAO et des membres de la commission aux négociations du haut conseil d’Etat du Mali est nécessaire. Comme dit le Ministre de la défense du Mali, la discrétion concernant la présence, à Bamako, des soldats de la CEDEAO/UA/ONU est nécessaire MAIS un sérieux doit être accordé à la constitution de ces INTERFACES. C’est ainsi que les Maliens pourront vraiment aider les autres à les aider pour s’assumer. Bien cordialement Dr ANASSER AG RHISSA Expert TIC ET GOUVERNANCE E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr13 ansRépondreLike (0)