Mali: Le président de transition dément les rumeurs de démission
16 Déc 2020 - 06:54
16 Déc 2020 - 06:54
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Le président malien Bah Ndaw a démenti les rumeurs qui le donnaient démissionnaire et invité les Maliens à se "donner la main" pour mener à bien la transition politique lancée après le putsch du 18 août.
"Les gens disent que j'aime démissionner. Cette fois-ci (...) je ne me laisserai pas faire", a déclaré en bambara le président de la transition, investi le 25 septembre, en allusion à de précédentes démissions, notamment lorsqu'il était aide de camp du dictateur Moussa Traoré (1968-1991).
Il s'exprimait lors d'une rencontre avec la diaspora malienne lundi à Abidjan, en marge de l'investiture du président ivoirien Alassane Ouattara, selon une vidéo authentifiée par l'AFP."Pour cette mission, on m'a fixé 18 mois, pour moi il me reste 12 mois. Donnons-nous la main afin que je puisse accomplir cette mission et retourner chez moi", a ajouté M. Bah Ndaw, un ancien officier de 70 ans sorti de sa retraite après le putsch qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta.
Se présentant comme un "président civilo-militaire" qui "fait l'affaire de tous les Maliens", alors que la militarisation de la transition et la lenteur des progrès accomplis ont engendré un désenchantement croissant,
il a réaffirmé son rôle: "la bonne conduite de la transition avec des élections transparentes"."Je m'y attellerai!", a-t-il martelé, en fustigeant les responsables syndicaux qui ont déclenché lundi une grève dans les services publics. "Avec la situation que connaît le pays, quelqu'un qui est conscient ne peut pas parler de grève", a-t-il dit.Début décembre, Bah Ndaw avait mystérieusement disparu de la sphère publique durant plusieurs jours, suscitant des spéculations sur une possible démission ou une contamination par le coronavirus.
La transition de 18 mois doit paver le chemin,
selon les promesses des militaires, à un retour des civils au pouvoir à l'issue d'élections en 2022. D'ici là, un train de réformes est attendu dans un pays pauvre où les défis sécuritaires, sanitaires et politiques sont multiples.
bur-ah-kt-mk/siu/sst
Publié le mardi 15 decembre 2020 | AFP
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COQUIN《MALIWEB 》je ne vous comprends pas; ce matin j'ai essayé d'émettre mon commentaire sur le sujet 《le Président Bah N'DAW dément les rumeurs de sa démission.....》. Vraiment je ne vous comprends pas. Et pourtant beaucoup de personnes ont laissé leurs commentaires ; parfois même doublement. Et pourtant j'aime et j'ai beaucoup d'estime pour 《MALIWEB 》.MALIWEB est mon journal WEB préféré. JE suis très déçu ; très déçu.4 ansRépondreLike (0)
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SangareBAMAKÉ Tu t'exprimes comme si les dirigeants des partis politiques sont des brigands rejetés par la société. DANS L'ANIMATION D'UN ÉTAT, CE QUI COMPTE LE PLUS C'EST LA COMPÉTENCE POUR L'ÉPANOUISSEMENT DE LA POPULATION QUE LA TENDANCE À ÉVALUER LA MORALITÉ DES HOMMES POLITIQUES. On n'a beau être très honnête, si la compétence n'existe pas, le pays s'arrête. C'est ce qui arrive à NBA DAW. Il est certainement un honnête homme, mais incompétent à diriger un ÉTAT. C'est le b.a ba de la gestion d'un ÉTAT que d'éviter d'énerver la centrale syndicale la plus importante d'un pays. TOUS LES PRÉSIDENTS DE L'ÈRE DÉMOCRATIQUE ONT COURTISÉ L'UNTM. IBK,homme politique qui avait le souci d'éviter une révolte populaire,a privilégié de satisfaire prioritairement l'UNTM. C'EST POURQUOI ELLE N'A PAS PARTICIPÉ AUX DIFFÉRENTS MOUVEMENTS CONTRE IBK. Une centrale syndicale agit pour satisfaire ses militants. Si cette satisfaction est assurée, les bisbilles politiques ne l'intéressent pas. IBK a rassuré l'UNTM dès le début de son mandat par des augmentations de salaire. Dès lors la confiance s'est installée. TOUS LES PRÉSIDENTS DE L'ÉRE DÉMOCRATIQUE ONT PROCÉDÉ AINSI. L'erreur d'IBK a été d'être incapable de mettre fin aux agissements malsains de ses proches pendant que l'insécurité ne cessait d'augmenter, la crise économique s'y mêlant. D'autres forces organisées en ont profité. NBA DAW ne fait pas face à ces forces opposées à IBK, mais il est entrain de créer cette force qui a fait partir MOUSSA TRAORÉ. Il faut le rappeler qu'en 1991,les religieux sont restés solidaires au dictateur. Un certain MAHMOUD DICKO en faisait partie. Ce scénario est en cours contre NBA DAW et ses neveux colonel. OSER LUTTER,C'EST OSER VAINCRE! La lutte continue.4 ansRépondreLike (0)
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LE ROI BITON DE SEGOUIl serait sage de cesser de critiquer BAH DAW. LE MR NE CONTROLE RIEN!!! CE SONT LES JEUNES BRIGANDS, DROGUE'S, AGITE'S ET CORROMPUS QUI CONTROLENT LE MALI!!! CE SONT EUX QUI DOIVENT QUITTER CARREMENT LA SCENE POLITIQUE POURQUE LE MALI PUISSE REVENIR SUR UN CHEMIN MEILLEUR!!!!4 ansLike (0)
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Amadou DIARRA, Ingénieur des MinesMerci Touramakansi, i TRAORÉ. On peut donner au Mali, si on ne veut pas du nom Djoliba, le nom KOULOUBA ou NIARÉLA. En tout cas, il faut songer à revoir le nom Mali.4 ansRépondreLike (0)
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KinguirankePourquoi pas la Republique du Wassoulou ou la Republique du Kenedougou ou la Republique de Koumbi Saleh. A vous de choisir!4 ansLike (0)
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Dr ANASSER AG RHISSACHERS F R ÈRES et SOEURS DES SYNDICATS DES TRAVAILLEURS, Négocions, entendons-nous sur ce qui est possible, attaquons-nous à l'essentiel et sauvons notre pays de la crise multiforme dans laquelle il est embourbé. Les concessions du gouvernement constituent un excellent point de départ avant la conférence sociale (arbitrage global) annoncée pour le premier trimestre 2021. Optons pour la cohésion et l'entente sur ce qui est possible afin d'avancer, ensemble, pour un Mali nouveau. Sur le front social, plusieurs grèves ont démarré. La principale centrale syndicale, l'UNTN (Union Nationale des Travailleurs du Mali), a démarré une nouvelle grève de cinq jours s'étendant du 14 au 18 décembre 2020. Avec l'échec des négociations avec le gouvernement et son désaccord avec le message du Président de la transition lors de sa sortie médiatique le 14 décembre 2020 en marge de l'investiture du Président Ivoirien, pour son troisième mandat, l'UNTM durcit sa position. Ses revendications sont, entre autres, l'harmonisation des grilles salariales des agents de l'État, l'octroi des primes et des indemnités, la question de l'office central de lutte contre l'enrichissement illicite (OCLEI) et la situation des travailleurs compressés dans les années 80. Intéressons-nous à l'harmonisation des grilles salariales des agents de l'État. A niveau de diplômes égal, cette harmonisation des grilles salariales est très délicate. Les cabinets de recrutement des ressources humaines au niveau mondial ont essayé, sans y arriver, une telle harmonisation des grilles salariales à niveau égal. Pour les agents de l'État, la difficulté de cette harmonisation est réelle dans toutes les administrations des États au niveau mondial. Ceci est dû à plusieurs facteurs dont certains sont liés aux connaissances et profils différents et/ou aux caractéristiques intrinsèques des diplômes qui sont différentes dont la difficulté d'obtention de certains et leurs niveaux d'entrée très sélectifs. C'est pourquoi, à niveau égal, certains diplômes sont plus cotés et plus appréciés que d'autres, donc, les salaires correspondants sont nettement plus élevés. Voilà pourquoi, chers f r ères et sœurs des syndicats, il est très difficile, voire impossible, d'harmoniser les grilles salariales des agents de la fonction publique. En cette période de transition, optons pour la cohésion et l'entente sur ce qui est possible afin d'avancer, ensemble, pour un Mali nouveau dans lequel les travailleurs sont considérés et sont conscients de leurs droits et de la différence de salaires liée à la différence de leurs grilles salariales, de la spécificité de leurs diplômes et/ou de leurs expertises. Donc, même à niveau égal et à profils différents, grilles salariales différentes, donc, salaires différents. Négocions et entendons-nous sur ce qui est possible, attaquons-nous à l'essentiel et sauvons notre pays de la crise multiforme dans laquelle il est embourbé. Chacun(ne) doit jouer sa partition. Le droit de grève peut être utilisé à tout moment mais la crise ne nous fait pas de cadeaux, serrons-nous les coudes en ces moments difficiles et avanÇons unis pour un Mali nouveau de paix et de prospérité. Bien cordialement Dr Anasser Ag Rhissa Expert TIC, Gouvernance et Sécurité, TEL 787314614 ansRépondreLike (0)
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LE ROI BITON DE SEGOULes militaires du CNSP doivent donner le bon exemple. Pour le moment tel n'est pas le cas! ILS SONT TRES GOURMANDS. ILS VEULENT AVOIR TOUT ET MAINTENANT!!!! AUJOURD'HUI, ASSIMI ET SON CNSP SON LE PLUS GRAND PROBLEME QUE LE MALI A!!!! ILS DOIVENT CHANGER DE COMPORTEMENT OU QUITTER LA SCENE!!!! Si ce qu'ils sont entrain de faire est ce qu'ils appellent .... sauver le Mali, ANYAFARA OUMA. OUKATA KABO ANKOUNA!!!!!!4 ansLike (0)
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BamakéAmadou DIARRA, Ingénieur des Mines 16 Déc 2020 at 18:26 ; ” … Qu’il change le nom de la République du Mali et qu’il propose le nom de la République du Djoliba (faisant allusion au fleuve Djoliba), car le nom Mali n’est pas un bon nom, l’hypopotam n’a jamais eu pitié de ses progénitures (ses enfants)… ” …///… : Ce n’est pas à un DIARRA, Bamanan pur jus, qu’on va expliquer la signification du mot ” Djoli -Bâ “, DJOLIBA. Pour les Maliens qui ne parlent pas Bambara ( il y en a ). Djoli – Bâ, peut vouloir dire ” Fleuve de sang “, traduit en Français. Tu voudrait donner ce NOM à ton pays… ? Dommage que le NOM ” NIGER ” soit déjà pris. Ça aurait fait l’affaire ! Diarraké, tu viens de donner à un Touramansi que je suis de me moquer des Khonté. Si tu veux, on peut lui donner le NOM ” SANGARAN “. Le pays d’où viendraient les DIARRA. Amadou DIARRA…, i DIARRA ” Sangaranga “. Vivement le Mali pour nous tous.4 ansRépondreLike (0)
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BamakéAmadou DIARRA, Ingénieur des Mines 16 Déc 2020 at 18:26 ; " ... Qu’il change le nom de la République du Mali et qu’il propose le nom de la République du Djoliba (faisant allusion au fleuve Djoliba), car le nom Mali n’est pas un bon nom, l’hypopotam n’a jamais eu pitié de ses progénitures (ses enfants)... " ...///... : Ce n'est pas à un DIARRA, Bamanan pur jus, qu'on va expliquer la signification du mot " Djoli -Bâ ", DJOLIBA. Pour les Maliens qui ne parlent pas Bambara ( il y en a ). Djoli - Bâ, peut vouloir dire " Fleuve de sang ", traduit en Français. Tu voudrait donner ce NOM à ton pays... ? Dommage que le NOM " NIGER " soit déjà pris. Ça aurait fait l'affaire ! Diarraké, tu viens de donner à un Touramansi que je suis de me moquer des Khonté. Si ti veux, on peut lui donner le NOM " SANGARAN ". Le pays d'où viendraient les DIARRA. Amadou DIARRA..., i DIARRA " Sangaranga ". Vivement le Mali pour nous tous.4 ansRépondreLike (0)