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Oumar Mariko[/caption]
Exiger des autorités d'engager des poursuites judiciaires contre l'ancien président Amadou Toumani Touré, pour haute trahison, dissoudre l'Assemblée nationale. Voici entre autres recommandations issues des assises du comité central du parti SADI tenues le week-end dernier au Centre international des conférences de Bamako (CICB).
Les 15 et 16 septembre 2012 la salle de conférence du stade du 26 mars de Bamako a servi de cadre à un meeting du parti SADI. Outre les participants de Bamako, cette rencontre a enregistré la participation des militants des régions de Gao, Tombouctou, Mopti, Ségou, Sikasso, Koulikoro, Kayes. Placée sous la présidence du président du parti, Cheick Oumar Sissoko et de son secrétaire général, Oumar Mariko, cette rencontre a été sanctionnée par de nombreuses résolutions et recommandations.
Ainsi au chapitre des résolutions, le parti SADI a affirmé son soutien en faveur du mouvement du 22 mars 2012 qui a entrainée la chute du régime d'ATT. Il a par la même occasion apporté son soutien aux forces armées et de sécurité, au CNRDRE dans leur mission de reconquête du territoire et de rétablissement de la souveraineté du Mali. Par ailleurs le Comité central exige des autorités judiciaires d'engager des poursuites pour inculper l'ancien président Amadou Toumani Touré pour haute trahison et le traduire devant les juridictions maliennes.
Aussi, le parti de Mariko constatant la fin du mandat des députés depuis le 9 août 2012 a appelé à la dissolution de l'Assemblée nationale qui a joué un rôle négatif en soutenant ATT. Pour ce faire, le Comité central engage les députés du Parti SADI à se retirer de l'assemblée nationale. Le parti a demandé instamment à ses structures de s'engager dans les luttes sociales auprès des travailleurs de l'Huicoma, Betram, Office du Niger, des déguerpis, des partants volontaires, des ouvriers des mines d'or et toutes les victimes de violation des droits humains.
Les participants à ces assises ont par la même occasion condamné les violences, les destructions et les agressions contre le siège du Parti SADI à Mopti, des radios Kayira de Koutiala, Niono et Bamako. Et demandent à la justice malienne d'entreprendre les poursuites judiciaires contre les auteurs de ces actes anti démocratiques et criminels. Par ailleurs le parti SADI a dénoncé avec véhémence la campagne "
insidieuse et malveillante " tendant à exercer les pressions et le chantage sur les autorités actuelles pour qu'elles organisent des élections avant la libération des régions du Nord.
"Ces élections constitueraient une erreur majeure qui consacrerait la partition du pays et soutiendrait ainsi la position du MNLA, des autres séparatistes et fédéralistes .Le Comité Central dans le respect de la légalité constitutionnelle exhorte le MP22 et la COPAM dont le parti est membre, à soutenir l'organisation d'une conférence nationale souveraine qui dégagera les organes, les orientations et actions principales de la transition qui ne doit pas dépasser 24 mois " ont conclu les responsables de SADI.
Cléophas TEYNOU