, le mouvement de contestation, le M5 maintient la pression. Cette coalition qui reproupe politiques, religieux et société civile, continue de
et réclame toujours la démission du chef de l’État, Ibrahim Boubacar Keïta. Lors d'une conférence de presse, hier lundi, les leaders du mouvement n'ont pas exclu de prochaines mobilisations.
Devant le parterre de journalistes et de militants, le message du M5 est clair : «
Nous n'avons pas changé d'un iota ! ». «
Ne vous laissez pas distraire par les démissions des uns et des autres... Maintenez notre exigence : la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta ! », assène Cheick Oumar Sissoko, leader de l’EMK, la coalition de la société civile.
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Pour l’heure, aucun calendrier n’est arrêté, mais pour Choguel Maiga qui dirige le FSD, la coalition politique de l’opposition, il s’agit de mobiliser partout dans le pays. «
A Kaye, à Bamako, à Ségou, à Mopti, à Sikasso, Tombouctou... sur l'ensemble du territoire national, le comité stratégique vous dira dans les jours qui viennent quel est son plan d'action. »
Pour Issa Kaou Djim, l’un des bras droit de l’imam Mahmoud Dicko, la dissolution des institutions comme l’Assemblée nationale ou la Cour constitutionnelle n’est qu’en partie la solution. «
Les institutions sont remises en cause avec sa complicité ! Le principal c'est lui le chef de l'Etat, président de la République, c'est lui le problème, mais nous voulons qu'il parte démocratiquement », nous assure Issa Kaou Djim.
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