Gendarmerie nationale : Une trentaine d’officiers stagiaires formés

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30 officiers stagiaires appartenant à la 7ème promotion de l’école d’état-major, à la 18ème promotion du cours supérieur de la gendarmerie et 12 gendarmes appartenant à la 2ème  promotion du stage professionnel des sortants de l’ESO viennent de boucler leur formation. Il s’agit d’officiers maliens, burkinabè, sénégalais, et togolais.

Cette sortie officielle, qui s’est déroulée le vendredi 15 juillet à  la gendarmerie de Faladié, a enregistré la présence de plusieurs personnalités notamment le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, représentant son collègue de la Défense, le directeur général de la gendarmerie, Colonel-Major Satigui dit Moro Sidibé, ainsi que le directeur général de la police.

Pour les dix (10) officiers stagiaires de la 7ème promotion de l’école d’état-major, ils ont bouclé quatre (04) mois de formation (de mars 2016 au 15 juillet 2016) dans des domaines que sont  notamment : la Méthode d’élaboration de Documents tactiques, en sigle MEDO (gendarmerie et militaire), les écrits de service et les Études stratégiques. Ils viennent notamment du Mali, du Sénégal, du Niger du Burkina Faso et du Bénin.

La 18e promotion du cours supérieur de la gendarmerie concerne vingt (20) stagiaires venant du Mali, du Niger, du Bénin, du Burkina Faso et du Togo. Ils ont fait neuf (09) mois (d’octobre 2015 à juin 2016) de formation dans les matières principales notamment la Procédure pénale, le Droit pénal général, le Droit pénal spécial, la Procédure écrite, les Écrits de service, la Médecine légale, la Police technique et scientifique, le Renseignement et l’Informatique.

La 2e promotion était composée de douze (12) sous-officiers de la Gendarmerie nationale. Ils ont bouclé un programme de formation spéciale de cinq (05) mois qui les rend aptes à exécuter avec professionnalisme toutes les missions dévolues au gendarme, notamment dans le cadre de la police judiciaire, la police administrative, la Défense opérationnelle du territoire (DOT) et les différents concours à l’administration.

Le commandant des écoles de la gendarmerie, Lieutenant-colonel Seydou Kamissoko, a affirmé avec certitude que grâce à l’engagement et  la détermination de tous les acteurs impliqués, les objectifs de ces différentes sessions de formation ont été largement atteints en dépit de certaines difficultés et contraintes. Selon lui, cette performance réalisée met en évidence la place reconnue à la formation dans le processus de réforme du secteur de la sécurité en cours, sous l’impulsion du Directeur général de la Gendarmerie nationale. Il a aussi noté que l’Ecole des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN), créée le 27 mai 2002, est comme une école nationale à vocation régionale (ENVR), qui s’inscrit dans la cohérence de la formation destinée à l’exercice des fonctions de commandement.

Quant au directeur général de la gendarmerie nationale, Colonel-major Satigui dit Moro Sidibé, il a laissé entendre que sa direction  compte renforcer les capacités de l’Ecole et la maintenir comme pilier de l’aguerrissement et de la spécialisation des hommes et des Unités. «Espérant sur la mise en œuvre combinée de la Loi d’Orientation et de Programmation Militaire (LOPM) déjà prise et de la Loi de Programmation du Secteur de la Sécurité en cours d’élaboration, la Direction Générale de la Gendarmerie entend renforcer les capacités de l’Ecole et la maintenir comme pilier de l’aguerrissement et de la spécialisation des hommes et des Unités», a-t-il déclaré.

Le DG a également manifesté la satisfaction des personnels de la Gendarmerie envers le gouvernement de la République du Mali, pour son  souci constant dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et de travail des gendarmes. Pour le colonel-major, les lauréats du jour doivent être exemplaires car, selon lui, la force de la gendarmerie réside aussi bien dans le professionnalisme des militaires qui la composent que dans leur valeur morale. Il a invité les diplômés à avoir certaines qualités de base : l’amour ardent de la patrie ; la volonté de servir utilement le pays ; le respect des lois ; la confiance dans les chefs et les camarades ; le sentiment dans sa dignité personnelle…

Le DG a aussi plaidé auprès du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, représentant le ministre de la Défense, un soutenir aux changements initiés au sein de la gendarmerie, en continuant à appuyer la gendarmerie par le renforcement de ses capacités humaines et matérielles.

Ces doléances ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd, car le général de brigade, Salif Traoré, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, a promis que tout sera mis en œuvre pour réunir les conditions autour des écoles de formation de la gendarmerie. L’occasion était aussi bonne pour le ministre de rendre hommage à toutes les victimes des attaques terroristes dans notre pays.

Y Doumbia

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1 commentaire

  1. J’avoue que j’ai de sérieux doute sur l’impact réel de ces formations dans la vie quotidienne de la sécurisation de nos pays. Depuis des années des formations de ce genre sont organisées à coût de millions mais nos pays sont plus que jamais vulnérables. Je crois c’est plutôt pour amuser la galerie: communication pour dormir débout. La meilleure formation militaire est l’auto formation: le travail (entrainement) au quotidien, le courage, le patriotisme. Les grades et médailles d’aujourd’hui ne sont que politiques (mensonges) pour avoir plus de solde.

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