[caption id="attachment_750642" align="alignleft" width="200"]

Sory de Mopti, Dirpub "La Nouvelle Patrie"[/caption]
Près de 33 % de français désormais favorable à ce Président, normal au moment de son élection et vite retombé dans les sondages en raison des difficultés socio- économiques que traverse son pays mais surtout, de sa vie privée amoureuse et les scandales que celles-ci ont impacté sur son image. Hollande, il faut le dire, était personnellement convaincu qu’il ne pourrait plus rien espérer des français sinon, la poursuite de son mandat jusqu’à sa fin, rejetant énergiquement les vœux de démission de ses opposants. Aujourd’hui, il
peut sans doute déchanter dans le bon sens, par rapport à son avenir politique à court et moyen terme. L’espoir de refaire l’histoire d’un
président socialiste reconduit, à l’image d’un autre François, Mitterrand pour le nommer. Quatorze(14) ans à l’Elysée, deux
septennats.
A quelque chose, malheur est bon ?
Quoiqu’humble, etc. ne tremblant nullement quel que soit l’ampleur des difficultés, François Hollande, ne pourrait soutenir le contraire à
personne désormais. De la plus petite marche des tablettes des sondeurs, il a magnifiquement rebondi et caresse avec audace les cimes
de la pyramide du pouvoir politique. Etonnant président normal, vite voué aux gémonies et miraculeusement repêché. Mais y a-t-il eu miracle
? Nous en doutons. Seulement, ce président qui connaît ses compatriotes comme les paumes de ses deux mains, attendait son heure
sans peut-être savoir comment celle- ci lui arriverait.
Malheureusement, c’est à la faveur des attentats perpétrés par des apprentis djihadistes, français comme lui sur la capitale, Paris et
son corollaire d’hommes et de femmes tués, que viendra son aubaine.
A quelque chose, malheur est bon donc.
Les frères Kouachy jihadistes français, qui s’en sont prit à la rédaction du journal, Charlie Hebdo pour perpétrer leur massacre, le malien Ahmedy Coulibaly à Mont Rouge et à la porte de Vincennes, savaient –ils seulement que leurs forfaits, loin de les servir,
redoreraient –ils le blason du premier d’entre eux ? Assurément. Non content d’avoir fait trembler le palais de l’Elysée et son célibataire de président, les évènements sanglants de Paris, profitent à ce président plus qu’à tout ce qu’ils n’espéraient eux même en planifiant
avant d’exécuter leurs attaques diaboliques. Les français, à plus de 21 %, après les attentats de Paris, se découvrent à nouveau amoureux
de leur président et lui donne des raisons d’espérer sur la suite de sa carrure à l’Elysée. Les 17 personnes tuées au cours de ces deux
attentats, ramènent le président Hollande à son niveau de 2012, c'est-à-dire 40%. Une embellie politique qui ne s’est pas limitée à
lui seul. Son PM et son ministre de l’Intérieur aussi profitent. Sauf qu’après, ils se savent tous attendus par les français sur le terrain
de l’économique.
Installé sur une formidable rampe de lancement, Hollande, après Charlie Hebdo, Mont Rouge et Porte de Vincennes à l’Epicerie Cacher,
retombera difficilement au niveau que ces évènements l’ont repêché.
Sory de Motti