Courrier du lecteur : Quel avenir pour les enseignants des Collectivités territoriales ?

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Nous les membres du Collectif pour la Défense des Intérêts des Fonctionnaires des Collectivités Territoriales-CDIFCT- sommes consternés et indignés en même temps face à l’incurie administrative et l’attitude mégalomaniaque régnant au Secrétariat général du gouvernement à cause de Mme N’DIAYE  Fatoumata DIAKITÉ Directrice et son Adjoint Mamadou TRAORÉ tous dans ledit service. En effet, nous avons été en formation à la base des Congés de formation : dès la fin de nos études, nous avons demandé une prise de service, il ya deux (02) ans, mais le Ministère de l’Administration territoriale et le Secrétariat général du gouvernement continuent à nous rouler inlassablement au sujet de  régularisation de la situation administrative, c’est-à-dire notre avancement par voie de formation, d’où  il est nécessaire de signaler l’absence de la démocratie et dénoncer farouchement la nature tyrannique et despotique du régime  d’Ibrahim Boubacar KEITA. Pour illustrer nos argumentations au sujet des agissements néfastes des présumés partisans du Président de la République, nous avons recueilli des allégations fallacieuses, infondées  et  menaçantes auprès de M. Mamadou TRAORÉ  Adjoint de Mme N’DIAYE Fatoumata DIAKITÉ Directrice au Secrétariat général du gouvernement, qui dit ceci : ” Qui vous a envoyés chez moi ? Vous êtes des particuliers… vous n’avez pas le droit de venir me demander l’état évolutif de vos dossiers… ”

En analysant les propos de M. TRAORÉ Adjoint à la Directrice, nous nous demandons si le Mali actuel est un État démocratique ou un État tyrannique voire même despotique. Alors, nous confirmons que le Mali actuel est un État tyrannique et même despotique puisque les citoyens n’ont plus le droit de connaitre l’état évolutif de leurs situations administratives, d’où l’absence de la démocratie en République du Mali. Alors, M. le Président de la République, nous vous prenons comme témoin et nous vous signalons que vos présumés partisans  incompétents et kleptocrates ternissent vos images dans un but de la satisfaction de leurs besoins personnels  insensés, d’où leurs attitudes mal saines  résulteront un jour une insurrection citoyenne puisque tous les citoyens maliens souffrent aujourd’hui de leurs agissements mal sains. Le moment où nous avions fini nos formations respectives, nous étions au nombre de dix(10) Agents et aujourd’hui il ya les dossiers de Mile soixante cinq-1065- Agents (tous Enseignants) dans le bureau  de M. Mamadou TRAORÉ  Directeur adjoint au Secrétariat général du gouvernement.

En plus, les Enseignants des Collectivités territoriales  n’ont pas un avenir rassuré puisque ceux qui ont été en formation après leurs études, le Secrétariat général du gouvernement et le Ministère de l’Administration territoriale piétinent leur avancement par voie de formation. Tandis que la Loi n° 002-053 du 16 décembre 2002 portant le Statut général des Fonctionnaires et au terme du Chapitre V portant l’avancement au titre de la formation ; l’Article 108 précise que tout diplôme sanctionnant une formation complémentaire acquise en cours de carrière est valorisé, etc. Alors, pourquoi un refus catégorique du Secrétariat général du gouvernement et le Ministère de l’Administration territoriale en se conformant à cette Loi ? Aussi, l’Arrêté n°2011-3282/MATCL-SG du 11 août portant le Statut général des Fonctionnaires des Collectivités, c’est-à-dire la Mobilité et la Formation du personnel des Collectivités et au terme de ses Articles 15 et 16 portant l’avancement par voie de formation, précisent que tout diplôme obtenu par voie d’une formation complémentaire est valorisé, etc. Pourquoi le personnel du Secrétariat général du gouvernement et le Ministère de l’Administration territoriales violent ces mesures républicaines ?

Ainsi, nous informons  l’opinion nationale et  internationale,  la Communauté internationale et les partenaires financiers des Collectivités territoriales voire même les Institutions de Bretton Woods que la Décentralisation est un véritable désenchantement pour les Enseignants fonctionnaires des Collectivités en  République du Mali.

À suivre.

 

Signé par

Balla FOFANA, Politologue de formation, porte-parole du Collectif pour la

Défense des Intérêts des Fonctionnaires des

Collectivités Territoriales -CDIFCT – et victime il ya deux (02) ans des attitudes malsaines et mégalomaniaques de certains kleptocrates qui se réclament partisans du Président de la

République.

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1 commentaire

  1. Cette situation est une véritable injustice. Nous ne pouvons avancer dans ces conditions. Cette administration mongolienne reste le pire ennemie de la démocratie. L’administration doit satisfaire l’intérêt général… Elle ne doit pas le piétiner. L’administrateur malien est un hors la loi il refuse d’appliquer les texte et fait du n’importe quoi… L’on devrait penser à refonder l’administration Malienne avec des principe et des valeurs démocratiques. Il faut des responsables qui respectent les administrés qui respectent la loi… Un administré ne saurait être considérer comme un étranger dans un service public… Il faut que L’État prenne des mesures… Il faut que ça s’arrête. Trop c’est trop. Les enseignants ne sont pas les derniers fils de ce pays.. Pourquoi aller recruter des administrateurs d’autre corps pour venir occuper des postes d’enseignement supérieur pendant que ceux qui ont et former pour la cause reste sans savoir où aller. C’est vraiment injuste …

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