Marimantia en face à face avec le Journal Kabako : rnLes débats ont été houleux

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    Le tribunal de première instance de la commune II du district de Bamako a tenu son audience publique du lundi sur l’affaire Marimantia Diarra- Journal Kabako. Le premier qui a attaqué le confrère en justice pour diffamation a été défendu par Maîtres Mamadou I. Konaté, Vincent Diarra et Moussa Sinayogo. Le journal Kabako a été soutenu par six avocats que sont : Maîtres Amadou Tièoulé Diarra, Kadidia Sangaré, Tiessolo Konaré Yacouba Koné et Aboubacar Diarra. L’audience a été présidée par Oumar Sogoba, et le Ministère public était représenté par Mme Berthé Coumba.rn

    A l’entame du sujet, Maître Mamadou Konaté a présenté à la barre des témoins de son client, Marimantia Diarra. Les avocats du journal ont contesté cette requête pour non-conformité à la procédure en vigueur. Une contestation accordée par le Ministère public puisque la partie plaignante n’avait pas informé le conseil du journal sur l’identité et l’adresse desdits témoins. Le Président du tribunal s’est retiré pour trancher. A la reprise de l’audience le juge récuse les témoins de Maître Mamadou Konaté qui ont ainsi rejoint l’assistance.  Les débats ont duré six heures d’horloge de 8 h 00 à 14 h 00. Il y a lieu de rappeler  que l’article incriminé du journal Kabako est titré: « Marimantia débarque chez son ex fiancée avec des policiers ».

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    Les avocats du journal des faits divers ont été brillants, car ils ont  produit des arguments convain-cants et plusieurs cas de  jurisprudence. La Directrice de publication et le Rédacteur en chef du journal, Macoro Camara et Oumar Bouaré ont tenu le haut du pavé  pendant tout le long du procès. L’affaire a été mise en délibéré pour le 05 mars prochain.

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    En tout cas, la justice doit prendre cette affaire très au sérieux et avoir en tête qu’en condamnant Kabako, elle musellerait la presse et laisserait ainsi libre cours à tous les abus venant des personnes haut placées dans la hiérarchie administrative. Seule la presse peut constituer un frein aux agissements de certains responsables notre pays. Aussi, le juge doit-il chercher seulement à établir la véracité des faits et laisser de côté la question de dignité. En effet, s’il s’avère que les faits rapportés par Kabako sont réels, l’intéressé ne devrait s’en prendre qu’à lui-même car il aura été le premier à bafouer sa propre dignité. Il aurait dû réfléchir à deux fois (à son rang social et à sa position politico administrative) avant d’agir de la sorte. Kabako n’aurait fait que son travail.   Affaire à suivre.

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    Ousmane Sissoko (Monde Duniya N°42 °)

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    Presse – Mœurs  et Hommes Politiques

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    Marimantia et Kabako  à la barre

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    Le tribunal de première instance de la commune II du District de Bamako a tenu son audience publique du lundi 19 février 2007 sur l’affaire Marimantia Diarra contre le Journal Kabako. C’est suite à l’article du journal Kabako intitulé: «Marimantia débarque chez son ex fiancée avec des policiers ». Le Ministre Marimantia Diarra s’est cru diffamer et a donc porté plainte contre notre confrère Kabako.

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    Les débats ont duré, lundi dernier, de 8 heures à 14 heures. L’imperturbable Directrice de publication, Macoro Camara et le rédacteur en chef, Oumar Bouaré, brave parmi les braves, ont tenu la dragée haute face aux avocats du Ministre Marimantia Diarra. Le tribunal de la commune II a décidé de trancher cette affaire très encombrante pour un Ministre de la République, de surcroît homme politique de première ligne, le 05 mars prochain.

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    Nous espérons en tout cas, que la justice malienne, dans cette affaire, va dire le droit, rien que le droit. En décidant de la relaxe pure et simple de notre confrère Kabako. Ce qui grandira encore plus la liberté de presse contenue dans l’acte fondamental de notre pays. La presse malienne, quant à elle, comme un seul homme doit se mobiliser autour de notre confrère Kabako. La liberté de presse se conquiert et se défend.

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    Ici à Aurore, nous disons courage à Kabako. Tu n’es pas seul. La presse malienne est derrière toi. Nous profitons de l’occasion pour lancer un appel à tous les confrères et conseours pour ce combat, au nom de la liberté de la presse et de la solidarité agissante.

    rnAurore N° 1256

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