Kidal, ce grain de sable dans les bottes de Dioncounda

12 Mai 2013 - 16:39
12 Mai 2013 - 16:39
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[caption id="attachment_142456" align="alignleft" width="344"]Le président par intérim Dioncounda Traoré pose au milieu des troupes maliennes, le 13 avril 2013 REUTERS Le président par intérim Dioncounda Traoré pose au milieu des troupes maliennes, le 13 avril 2013
REUTERS[/caption] L'œuvre conjuguée des troupes françaises, tchadiennes et de la Misma aura permis sans conteste, à défaut d'éradiquer le péril djihadiste, qui, en peu de temps, avait fini de faire la démonstration de tout le mal dont il était capable, de le réduire comme peau de chagrin et d'amoindrir considérablement sa redoutable force de frappe ; et ce, non seulement au Mali, mais aussi dans l'ouest-africain et pourquoi pas en Europe.   A ce jour, sans exagération aucune, il est permis d'affirmer que c'est l'ensemble du territoire malien qui a été «dégagé» des groupuscules militaro-religieux, lesquels en sont réduits à procéder par des opérations de types guérillas, qu'ils perpètrent parfois avec la complicité de certaines populations locales, ou tout simplement qu'ils mènent à partir de pays étrangers.   Mais il serait sans doute excessif d'affirmer que l'Etat malien a recouvré, dans les faits, toute son intégrité territoriale.   Car demeure Kidal, qui se présente de plus en plus comme le bastion imprenable d'un MNLA pourtant le véritable géniteur de l'équation malienne actuelle ; car, enfin et après tout, c'est ce mouvement séparatiste qui porta le premier coup de canif à la souveraineté nationale.   Alors que le Mujao, Ansar Dine et Aqmi ont dû filer ventre à terre pour se réfugier dans des lieux plus sûrs, les partisans du MNLA se la coulent douce dans un Kidal dont ils se présentent désormais comme les nouveaux maîtres au point d'édicter des règles qu'ils entendent faire respecter à la lettre : à les entendre, l'armée malienne y est persona non grata, et ils exigent le règlement de la difficile question du fédéralisme avant toute forme de début de négociation.   Sous le silence complaisant de Paris. L'ancienne métropole, la France, semble avoir choisi de les «chouchouter» au point qu'elle fait dire qu'elle leur réserve un certain traitement de faveur. Comment peut-on concevoir un îlot de séparatistes dans un Mali libéré de ses djihadistes ?     Par Jean Claude Kongo Observateur Paalga BF

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