L’information est tombée, hier mercredi 19 décembre, aux environs de midi : le tribunal de première instance de la commune II a ordonné l’ouverture forcée de la porte du bureau de l’ancien 10e vice-président de l’Assemblée nationale, Oumar Mariko, avec constat d’huissier. Cette décision fait suite à une assignation que l’huissier de l’hémicycle, Me Sékou Amadou Touré, lui avait donnée, le 15 novembre dernier.
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Oumar Mariko[/caption]
Le tribunal de première instance de la commune II a donc rejeté les exceptions que le Dr Oumar Mariko avait formulées pour soutenir ses conclusions. En effet, comme moyens de défenses invoqués, Mariko avait soulevé l’incompétence du tribunal de première instance de la commune II. Outre ce moyen, Mariko avait également prétexté de la théorie de la séparation des pouvoirs pour se défendre. Pour lui, en raison de la séparation des pouvoirs, le pouvoir judiciaire ne doit pas s’immiscer dans la gestion des affaires des parlementaires. Le tribunal a fini par débouter le chef de SADI de ses requêtes et ordonner l’ouverture forcée de sa porte.
Pour rappel, depuis la prolongation du mandat des députés par un projet de loi, initié par le gouvernement, celui qui se considère comme ancien député de Kolondièba, n’a plus mis pied à l’hémicycle, Place de la République. Malgré le vote de ce projet de loi par ses désormais anciens collègues députés, il a décidé de ne plus continuer la législature 2007-2012. Cependant, il avait gardé la clé de son bureau de 10
e vice-président et celle de son véhicule de service. Pire, il a refusé de les remettre à l’Assemblée nationale. Enfin, le tribunal de la commune II vient de mettre fin à cette anarchie, qui empêchait le nouveau 10
ème vice-président élu, Fily Kéïta, d’exercer correctement ses fonctions.
Youssouf Diallo