Madani Tall : «Nous n’accepterons pas d’exception kidaloise»

[caption id="attachment_83101" align="alignleft" width="350"] Madani Tall[/caption] Les élections ont été reportées au 28 juillet 2013. Ce retard ne tient compte ni des traditions religieuses de notre pays puisqu’il est demandé au peuple malien de faire de la politique en la période de recueillement qu’est le Ramadan, ni de la saison des pluies qui rend les routes impraticables, ni de la mousson qui conditionne la présence des paysans au labour. Si les élections avaient eu lieu à la date du 7 juillet comme entendu, ces problèmes ne se seraient pas posés. Pour autant la question sécuritaire et la question d’unité nationale demeurent, puisqu’à ce jour, Kidal se trouve toujours sous contrôle des forces étrangères au Mali. Et le peuple malien ne saurait souffrir d’aller aux élections sans Kidal et sans intégrité du territoire. Kidal est pour nous ce que l’Alsace et la Lorraine sont pour la France. Ils n’auront de cesse que de la vouloir, et nous n’aurons de cesse que de la reconquérir ! Ainsi nous avons salué la Grande France du 11 janvier qui s’est portée au secours du Mali, ainsi nous condamnons cette volonté du président Hollande à vouloir ériger les intérêts d’un groupuscule qui ne représente même pas la majorité des Touaregs au devant des intérêts de toute une nation. Plus l’administration malienne tarde à prendre ses droits sur l’ensemble du pays, plus la fracture est consommée. Nous n’accepterons pas d’exception kidaloise.