La CEDEAO au Mali: Diondounda danse la Samba katoise

26 Sep 2012 - 14:19
26 Sep 2012 - 14:19
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Avec le refus catégorique qu'il a initialement martelé au sujet de la réception des troupes de la CEDEAO à Bamako, Dioncounda Traoré vient de prouver une fois de plus qu'il ne contrôle rien. Tout le monde sait que cette décision est dictée par Kati. En effet, l'arrivée de troupes de la CEDEAO à Bamako ne représente aucun danger pour lui en tant que président de la République. Pareil pour la population en général malgré l'épouvantail que certains voudraient faire passer pour la CEDEAO. Dont nous avons contribué à la mise en place et dont nous continuons d'être membres. N'oublions pas non plus que des militaires maliens sont présents dans d'autres pays dans le cadre du maintien de l'ordre et qu'aucune conséquence fâcheuse ne s'en est découlée jusque-là. Alors pourquoi ne voulait-on pas de troupes d'une organisation amie à Bamako ? La réponse est simple. La junte a peur de se voir neutralisée ou de perdre le pouvoir qu'il exerce jusque-là au détriment d'un gouvernement fantôche. Mais voyant qu’elle ne pourrait rien réussir sans la CEDEAO, et que c’est à elle que la population s’en prendrait en cas d’échec face aux salafistes, la junte s’est vité ravisée. Une chose est désormais claire : si la CEDEAO n'intervenait pas au Mali, il resterait à croiser les bras. En entendant que les salafistes s'accaparent le tiers restant du pays et imposent la Charia à tous. A moins qu'on ne divise le pays en deux dont une partie pour les laïcs et l'autre pour ceux qui souhaitent subir la charia. I.Vitalki   Manque de soutien à SANOGO: Diversion médiocre Décidément le ridicule ne tue pas. Sinon comment comprendre que le capitaine Sanogo dénonce le manque de soutien du gouvernement à son endroit ? Ce n'est un secret pour personne que c'est lui qui continue de diriger le pays. L'ossature principale du gouvernement est formée par des personnes désignées par lui Sanogo : ministres de la sécurité intérieure, de l'administration territoriale, de la Défense, pour ne que citer que ceux-ci. Par ailleurs, si à la suite de la requête de Dioncounda adressée à la CEDEAO pour l'envoi des troupes, qu'un simple porte- parole du Comité de réforme de l'armée (dirigé par Sanogo) puisse se permettre ouvertement de critiquer le président de la République, cela veut dire qu'il y a un président de la République bis, plus puissant que celui qui se trouve à Koulouba. On ne peut donc voir dans l'intervention de Sanogo qu'une simple et énième diversion. La Rédaction

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