Merci IBK

Pour n’avoir pas pris part au scandale organisé par Dramane Dembélé, ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat. Lui qui de son chef a fait le reste du travail de la commission d’attribution des logements sociaux, qui a financé des affiches à coup de millions et des banderoles avec des bandes-annonces. Alors que le but de la cérémonie est de venir en aide aux plus démunis.

5 Août 2015 - 02:36
5 Août 2015 - 02:36
 119
[caption id="attachment_434592" align="aligncenter" width="507"]Ibrahim Boubacar Keita IBK Ibrahim Boubacar Keita IBK[/caption] Merci IBK de rester en marge parce que votre présence allait faire mal à ceux qui n’ont pas eu des logements sociaux. Pas parce qu’ils ne le méritent pas, mais bien parce qu’ils ont été exclus au profit des ministres, des membres des cabinets ministériels, des militants Adéma, etc. Merci président d’avoir permis à Ozone de venir ramasser ces tas d’ordures dans les rues de Bamako. Votre message d’encouragement à Ozone, le jour de la fête, a produit un effet. Car, même la petite poubelle qui était devant Radio Klédu a été remplacée par une grande. Avant votre discours, Ozone avait oublié beaucoup d’ordures dans nos rues surtout en cette période d’hivernage. Merci président IBK, sans être votre cousin comme c’est le cas de notre collaborateur, nous vous demandons de sévir maintenant afin que nous puissions continuer à vous dire merci IBK. 80ème anniversaire de l’Armée chinoise Le vendredi 31 juillet 2015 à Gao, le contingent chinois de la Minusma a célébré la journée de Libération de l’Armée chinoise, célébrée habituellement le 1er  août. Venu dans la cité des Askia pour célébrer avec les soldats chinois le 80ème anniversaire de leur armée, et face au contingent chinois, M. Hamdi a indiqué que : «Ma visite à Gao est une manifestation de reconnaissance pour la contribution chinoise à la paix et à la stabilité au Mali. Nous sommes très fiers de ce que les Chinois ont réalisé à Gao dans les secteurs du génie civil, de la protection de la force et de la santé... Ils se sont également distingués par leur discipline et leur engagement au nom de la Paix». La première étape de la visite a été le champ de tir de la force de protection du contingent chinois, sur l’axe Gao-Ansongo. La délégation s’est ensuite dirigée vers le Camp-élevage, où sont basés le contingent chinois et la clinique médicale qu’il gère. À cette occasion, les soldats chinois ont offert à la délégation une parade militaire, des démonstrations en arts martiaux et des exercices physiques de la force de protection ; des danses traditionnelles chinoises ainsi que des manœuvres d’engins de travaux publics exécutés par le génie chinois.       Fraternité à Diabaly Un contingent burkinabé dénommé Gondol (fraternité en peulh) se trouve à Diabaly. Les soldats burkinabè ne sont pas à leur première mission dans la région de Ségou surtout dans la zone de Diabaly. Les soldats du Faso doivent surtout surveiller la forêt de Wagadou qui n’est pas loin de cette zone. Car il y a quelques semaines, l’armée malienne avait poursuivi des jihadistes qui avaient attaqué Nara. Dans leur fuite, ils sont venus se réfugier dans cette forêt qui se trouve à la frontière Mali-Mauritanie, mais qui est l’un des nids des terroristes et des narcotrafiquants. Une forêt qui suscite actuellement crainte chez les populations de Nara, surtout celles de Guiré qui a été plusieurs fois victime d’attaques terroristes. Sauf qu’avant l’arrivée des casques bleus dans la zone, l’armée malienne veillait au grain en parfaite harmonie avec les populations. De Markala à Léré, en passant par Nampala et Niono. En tout cas, au moment de la libération de la zone de Diabaly qui a été occupée durant 72 heures par des islamistes ayant abandonné la ligne de front de Konna, pour ouvrir un nouveau front à Diabaly. Après, ils l’ont quittée après avoir traumatisé ses populations. Soumi sans gants ni modestie ! Lors de sa conférence de presse du jeudi 30 juillet 2015, à la Maison de la Presse du Mali, le taciturne chef de file de l’opposition malienne a retrouvé sa langue. Sans prendre des gants, Soumaïla Cissé s’est lancé dans un monologue non-stop dont le centre d’intérêt était sa propre personne. Sans modestie, il a déclaré être le seul candidat à faire le tour du Mali « J’ai été dans tous les cercles sauf Tin-sako et Abeïbara». Il a parlé dans les langues nationales partout où il est passé. Il n’est pas né à Bamako mais à Banikane. Lors des élections législatives, il a parcouru le cercle de Niafunké à moto. «Tous ceux qui disent que j’ai volé, ils n’ont pas de preuves. On dit que partout où j’ai passé, j’ai volé. Vous pensez qu’on peut garder l’argent facilement ?» Pendant plus d’une demi-heure, il a essayé de se justifier. Soumaïla Cissé pense avoir réussi un grand coup alors qu’il vient de faire l’une de ses pires sorties médiatiques. Il lui suffisait juste d’écouter les radios privées le lendemain pour s’en rendre compte. La grosse bêtise a été cette réponse donnée à notre confrère Diossé Traoré : «Diossé, tu n’es pas un parent à moi, mais à ma femme. Tout ce que tu fais pour me dénigrer sur ta radio, je l’entends. Mais je ne dis». Soumaïla Cissé devrait continuer à faire comme si de rien n’était. Sa réponse est aujourd’hui exploitée contre lui.     Soumi écorche ATT Lors de la même conférence de presse, Soumaïla Cissé président de l’URD et non moins chef de file de l’opposition n’a raté personne : journalistes, collaborateurs et partis amis de l’opposition. Selon lui, lorsqu’il était à la tête de l’UEMOA, il a fait une émission sur son bilan, «qui a été une réussite, un succès». Mais l’ORTM n’a pas diffusé cette émission. Parce qu’il croyait que lui était en campagne électorale. Soumaïla Cissé a oublié que son «émission» a été censurée sous ATT, et non sous IBK. À la fin de son mandat à l’UEMOA, IBK n’était pas encore président du Mali. Il pense que c’est une injustice du régime d’ATT dont il était partie prenante dans la majorité. Mieux, dans la salle, le président du parti d’ATT –PDES- y était, tout comme le président du parti PS Yelen Koura. Ces partis politiques soutiennent tous ATT. Et la plupart des gens proches d’ATT ont soutenu la candidature de Soumaïla Cissé ; ils continuent à le soutenir. Peut-être que Soumaïla Cissé a vite oublié. Malgré tout, après cette conférence de presse, le représentant du Parena dans la salle a défendu les réponses données par Soumaïla Cissé. On se demandait si ce dernier était du Parena ou de l’URD, tellement il défendait les points de vue de Soumaïla Cissé. Soumi donne raison au MP22 «Je suis parti voir les Américains, les Chinois, l’Union européenne, les Russes afin qu’ils nous débarrassent de la junte et de ses éléments qui étaient dans la gestion du pouvoir. Je leur ai demandé de voir aussi le cas du MNLA parce que moi, comme tout autre candidat qui prendrait le pouvoir sans qu’il y ait une solution à ces deux niveaux, ne pourrait pas bien travailler et gérer le pays». Voilà ce qui est clair ! Lors de ses sorties au moment de la crise, le MP22 a toujours affirmé que des responsables du FDR avaient demandé que le Mali soit mis sous embargo. Soumaïla Cissé vient de le confirmer. Beaucoup de Maliens n’y croyaient pas. Voilà que l’actuel chef de file de l’opposition donne raison au MP22. C’est dire que les décisions prises par la communauté internationale, pour ne pas dire certaines décisions, venaient même des préoccupations et des suggestions de Soumaïla Cissé. Alors que l’URD était à la présidence de l’Assemblée nationale à travers la personne de Younoussi Touré, qui collaborait très bien avec la junte. Younoussi Touré et Soumaïla Cissé ne soufflaient-ils plus dans la même trompète ?       75 mille FCFA   Un groupe de mécontents de la mauvaise distribution des logements sociaux était à Tabakoro pour manifester sa colère. L’un d’entre eux avait une banderole... La police du 13ème arrondissement a arrêté le jeune en question. Il a même été emmené au commissariat. Pour sa libération, les policiers ont exigé 75 mille Fcfa. Ses camarades ont refusé de payer cette somme et menacé les policiers d’en aviser les autorités. Face à cette menace, les policiers du 13ème ont alourdi leur sentence en menaçant de l’envoyer à la prison centrale. Ils avaient auparavant monté les enchères en fixant leur «caution» à 300.000 Fcfa. Les manifestants ont alors pris peur et ont payé les 75 mille Fcfa alors que certains responsables de la police n’étaient même pas au courant de l’arrestation d’un manifestant. Après sa libération, le jeune interpellé en a informé beaucoup de personnes. Car au bout du temps qu’il a passé dans le violon, il n’a plus retrouvé sa montre, son porte-monnaie, son téléphone et autres objets de valeur que les policiers lui avaient retiré. Il les cherche encore. 30 juillet 1973 C’est la date du décès du capitaine Yoro Diakité, 1er vice-président du Comité militaire de libération nationale (CMLN), condamné aux travaux forcés à perpétuité. Le capitaine Yoro Diakité est arrivé à Taoudénit avec Malick Diallo et Siméon Sidibé, tous accusés de tentative de renversement du CMLN. L’histoire nous enseigne que c’est au cours d’une perquisition au domicile de Yoro que les militaires ont surpris dans une des chambres un marabout en plein «dans ses œuvres». Interrogé, l’homme de Dieu ( ?) dit avoir été mandaté par Yoro pour destituer Moussa Traoré. C’est ainsi qu’il fut envoyé au bagne-mouroir de Taoudénit, la deuxième vague de prisonniers politiques après la bande à Diby. Selon Samba Sangaré, à ses débuts à Taoudénit, Yoro a connu des déboires multiples. Militaires et détenus lui reprochaient d’être le principal signataire du décret d’ouverture du pénitencier, étant le chef du gouvernement provisoire de la République au lendemain du coup d’Etat de novembre 1968. Il avait eu ses premières difficultés sur la route de la gargote, là où on extrait le sel. N’étant pas bon marcheur, il était fréquemment fouetté aux mollets qui finirent par s’enfler, compromettant davantage ses capacités de marcher vite. 27% de mariages précoces à Kayes Selon les chiffres de l’Unicef, à Kayes, 27% des filles sont mariées avant l’âge de 15 ans. Cela a de multiples conséquences pour la jeune mariée, la maternité précoce en fait partie. Plusieurs centres de santé de la région de Kayes font face à des grossesses précoces avec des filles de 11 à 15 ans. Certaines meurent, d’autres sont sauvées, mais vivent avec des séquelles. La petite Binta a été mariée à l’âge de 11 ans. Un an après, elle est tombée enceinte. Elle est ainsi l’une des victimes du mariage précoce dans la région de Kayes. Selon les chiffres officiels, 74% des femmes dans la région de Kayes sont mariées avant l’âge de 18 ans, en violation des conventions ratifiées par le Mali. Les raisons avancées sont entre autres la religion, la préservation des us et coutumes ou la pauvreté. Ces mariages précoces ont des conséquences pour les fillettes mariées surtout en cas de grossesse. Ce qui pourrait même conduire à des complications obstétricales. Et dans la plupart des cas, la même société qui donne ces filles en mariage, c’est la même société qui les rejette. C’est ce qui est dommage, selon les praticiens. La semaine des mauvais ministres Bathily, l’impitoyable démolisseur et maître demandeur de logements sociaux pour les membres de son cabinet. Dramane Dembélé, mauvais distributeur de logements sociaux, lui qui avoue achever le travail des membres de la commission à leur place, empêchant du coup IBK d’être à une cérémonie qu’il attendait avec impatience. Et enfin, Choguel K. Maïga, nouveau roi de la surfacturation version AMRTP. Ces ministres en cachent beaucoup dans l’actuel gouvernement qui travaillent contre le président IBK, alors que d’autres se battent pour l’amélioration des conditions de vie des Maliennes et Maliens. Le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières est en train de détruire, tout en demandant à son homologue de l’Urbanisme et de l’Habitat des toits pour les membres de son cabinet. Dramane Dembélé, qui est chargé des logements sociaux, pense que rien n’a changé au Mali : il voulait ce que d’après lui-même les autres ont fait par le passé, oubliant que nous sommes au présent. Le cas de Choguel dépasse tout commentaire. S’il s’est défendu dans l’affaire de l’huile frelatée en son temps, ou encore l’achat des matériels et voitures pour les militaires, s’il n’a rien fait par rapport à la suite de l’affaire Douba, il doit être en mesure de dire quelque chose aux Maliens maintenant. Il doit peut-être méditer ceci : «à malin, malin et demi».

Quelle est votre réaction ?

Like Like 0
Je kiff pas Je kiff pas 0
Je kiff Je kiff 0
Drôle Drôle 0
Hmmm Hmmm 0
Triste Triste 0
Ouah Ouah 0