La honte s’empire d’un moment à l’autre dans notre pays, et le pire est que les faits proviennent de certains responsables. Or ces derniers devraient plutôt se consacrer pour la sécurité du Mali. Mais hélas ! Cet objectif semble tombé dans les oubliettes par certains de nos soldats. Après l’affrontement entre militaires dont la suite est en train d’être gérée, voici des policiers du GMS qui s’affrontent. A qui le tour demain ? Cette attitude n’explique-t-elle pas qu’il n’y a pas eu une vraie leçon après l’affrontement entre militaires ? Où est passée la police militaire ?

En cette période cruciale que notre pays traverse, où plusieurs autres frères d’armes d’Afrique ainsi que l’armée française se sacrifient pour porter secourir au Mali pour la reconquête du territoire notamment les régions du nord, c’est vraiment abominable que des porteurs d’uniforme se comportent ainsi. Est-il compréhensible qu’au moment où des soldats étrangers sont en train de verser leur sang pour le Mali, des porteurs d’uniforme se permettent de s’échanger des coups. N’est-ce pas un désintérêt pour la cause nationale ? Ce comportement étale la déconfiture de la police nationale et la faiblesse de l’autorité de l’Etat vis-à-vis des troupes étrangères venues épauler l’armée malienne pour traquer les terroristes. Il faut rappeler que les troupes Sénégalaises sont hébergées au GMS et ont assisté à l’affrontement entre les policiers maliens.
Trop c’est trop ! L’Etat doit envisager des mesures toute forme d’indiscipline des porteurs d’uniforme.
Notre pays ne peut continuer à subir une telle humiliation qui se traduit par des affrontements entre frères d’armes. Du début de l’affaire des bérets rouges à nos jours, l’image de notre pays Maliba a pris un coup fatal durant cette période de crise multiforme.
Il faut signaler que bon nombre de maliens s’interrogent si la plupart des militaires et policiers aiment ce pays. Il ne sert à rien de se montrer leurs forces musculaires entre eux dans la capitale.
Faut-il rappeler aux policiers que cette période n’est pas bien indiquée pour la mise en place d’un bureau syndical. C’est du moins l’œuvre des agents indélicats qui ne visent que leurs intérêts égoïstes individuels. S’ils étaient épris de bonne moralité, ils allaient au moins attendre que la situation se stabilise au nord. L’Etat devrait suspendre ne serait-ce qu’en cette période, suspendre toute activité syndicale et mettre aux arrêts les brebis galeuses.
Adja